05 DECEMBRE 2011 NEWS
05 DECEMBRE
INDI-UNI : ANTHROPOLOGY - ARCHAEOLOGY
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USA- 
New York - Workers installing a new steam pipe on Fulton Street this fall stumbled across an archaeological treasure trove of more than 5,000 objects dating back to the turn of the 19th century. Among the discoveries made in an old basement foundation at 40 Fulton St. were a bone toothbrush, a copper half-penny and hundreds of shards of pottery. The range of bottles, goblets, gravy boats and dinner plates — including some imported Chinese porcelain — suggests that the home there belonged to a wealthy family with access to a wide variety of goods and foods, said Alyssa Loorya, the archaeologist who excavated the artifacts.
FRANCE – Coulon - Force est de constater que depuis deux mois une activité intense s'est manifestée aux abords de la RD 123, à la sortie du village, direction La Gare, au lieu-dit Les Grands Champs, à Coulon. Il s'agit là d'un véritable diagnostic archéologique. En effet, au niveau de fouilles préliminaires, des traces, des objets ont particulièrement interrogé les techniciens de l'INRAP. D'après les spécialistes, nous sommes là en présence d'une occupation gauloise de 150 ans (avant Jésus-Christ), ainsi que d'indices de vie de l'époque carolingienne comprise entre le VIII e et le IX e siècle (après Jésus-Christ). C'est à partir du mois de septembre 2011 qu'a été mis au jour ce qui devait être une ferme gauloise. Le site paraît idéalement placé pour l'époque dominant le parcours alluvial de la vallée de la Sèvre Niortaise. Cette vision sur le site travaillé n'est certes qu'imparfaite, puisqu'au sud de l'emprise sur la zone appelée le Pré-Feuillant devraient se trouver, là aussi, beaucoup d'indications qui permettraient un prolongement et une vision plus approfondie de cette zone.
Que peut-on voir actuellement, sinon, une trame visuelle évoquant une zone d'habitat ? En un autre point, la découverte de foyers à combustion permet d'envisager des activités artisanales et domestiques. Des vestiges qui suggèrent l'existence d'une ferme indigène occupée par plusieurs générations.
FRANCE – Calais - Dans le cadre du projet Calais Port 2015, des fouilles archéologiques sous-marines doivent théoriquement précéder les travaux. À l'Institut national des recherches archéologiques préventives (INRAP), des archéologues disposent d'une formation de plongeur leur permettant de procéder à des travaux subaquatiques. Pour autant, avant de mettre les archéologues à l'eau pour de passionnantes recherches dans un environnement inexploré, des inquiétudes doivent être levées. Comment en effet assurer la sécurité des plongeurs quand on sait que les fonds marins, à l'entrée du port, recèlent d'épaves et de munitions datant de la Seconde Guerre mondiale ? C'est ce qu'on appelle un dossier explosif.
FRANCE – 
Calais - Depuis quatre semaines, de nombreux curieux s'agglutinent sur la place d'Armes pour y observer les travaux des archéologues. L'INRAP est en effet présente à Calais dans le cadre d'une mission de diagnostic. « Avant que des travaux d'aménagement ne débutent et pour éviter qu'ils soient interrompus, on tente de savoir si le terrain renferme des traces d'occupations humaines », commente-on au service communication de l'INRAP. Sur la place d'Armes, quatre archéologues et un topographe ont basé leurs recherches à partir du plus vieux plan de cadastre retrouvé. Il date de 1834 et indique la présence de diverses constructions. « En se basant sur ce cadastre napoléonien, nous avons établi trois fenêtres d'intervention, détaille Laurent Sauvage, adjoint scientifique et technique du directeur interrégional de l'INRAP. Sur la première, la partie bâtie du XIXe siècle reprend des orientations de maçonneries plus anciennes. » Les recherches menées face au restaurant Le Tonnerre de Brest ont mis à jour de nombreuses caves, construites sur d'anciennes maçonneries. À gauche, face au Coq d'or, les fouilles par saignées ont permis d'estimer aux XIIIe et XIVe siècles les traces des premières activités sur la place. « Nous avons observé une accumulation de plusieurs niveaux de sol, signe d'activités successives, poursuit Alexy Devaut, avant de se tourner vers le trou béant proche de la Tour du Guet. Ici, nous trouvons une zone humide, avec une activité organique, des traces de céramiques et de cuir. Il s'agit peut-être d'anciens chéneaux ou d'un dépotoir. »
FRANCE – 
Coudray-Salbart - Un nouveau programme de recherche va être lancé sur la forteresse médiévale. P lus je poursuis mes recherches sur les fortifications médiévales des Plantagenêt, en Irlande, en Angleterre... et plus je me rends compte de la richesse locale, du caractère exceptionnel de Coudray-Salbart. Ce château qui vous apparaît comme une ruine, est en fait très bien conservé. Bien d'autres de la même époque n'ont pas conservé leurs voûtes, leurs salles et leurs tours. Castellologue, docteur en archéologie médiévale, mais aussi directrice d'Atemporelle (l'association qui assure les animations du Donjon et des Nuits Romanes), Marie-Pierre Baudry est hautement qualifiée pour parler de Coudray-Salbart. « Plus on fouille, plus de nouvelles questions surgissent. Grâce à des nouvelles techniques, nous allons mener de nouvelles fouilles en parallèle des travaux de restauration, sur les modes de construction, sur l'origine des matériaux... Et nous allons élargir nos connaissances par des recherches documentaires, pour déterminer la relation entre le château et les voies de communication des XI e , XII e et XIII e siècle, sur la vallée de la Sèvre à cette époque », explique-t-elle.
FRANCE – Cressac-St-Genis - Lors de fouilles archéologiques réalisées à Cressac-St-Genis avant l'aménagement de la LGV Sud Europe Atlantique, un souterrain médiéval exceptionnel a été découvert par une équipe de l'Inrap (institut national des recherches archéologiques préventives) au lieu-dit La Grande Pièce, Maine Grier. Ce souterrain-refuge date du Moyen-Age: d'un tracé complexe et ramassé sur 300m2, il abritait plusieurs salles, de taille plus ou moins grande.
FRANCE - Luxé - Situé au Nord de la Charente, le village de Luxé peut s'enorgueillir d'un patrimoine rare. Un site datant du Haut Moyen-Âge (entre le Ve et le Xe siècle) a ainsi été repéré lors des fouilles réalisées pour le compte du concessionnaire de la ligne Tours-Bordeaux, Lisea. Le site comprend une zone funéraire de plus de 300 sépultures sur 17 000 m2 et une zone d'habitation encore en cours d'étude. Les informations recueillies par les 11 archéologues à l'oeuvre sur le chantier permettront de comprendre d'une part comment vivait la population et d'autre part quels étaient ses usages funéraires. Non loin de là, au lieu-dit l'Ouche Torse, les sondages archéologiques ont confirmé l'existence d'une villa antique datant des Ier et IIe siècles de notre ère. D'après les vestiges, cette villa de plus de 1 000 m2, riche de nombreuses céramiques, serait celle d'un puissant propriétaire terrien. Les fouilles vont se poursuivre sur les deux sites jusqu'à la fin de l'année.