05 FEVRIER 2019: Shanidar - Jiahu -- Choisy-au-Bac - Gao -
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
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SPRING TERM : APRIL 2019
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IRAQ – 
Shanidar - Des scientifiques ont mis au jour des restes de néandertaliens sur le site archéologique de la "tombe aux fleurs", à Shanidar, en Irak. ls ont ainsi annoncé avoir exhumé, à l'automne 2018, de nouveaux fossiles épars: "Nous avons retrouvé les restes d'un crâne, de mains, d'épaules, de bras, ainsi que des côtes", explique Christopher Hunt, de l'Université John Moores, de Liverpool (Royaume-Uni), actuel co-directeur des fouilles de Shanidar, joint par Sciences et Avenir ."Ils appartiendraient aux squelettes (Shanidar 6* ou Shanidar 8). Ceux proches de la "tombe aux fleurs" (Shanidar 4). De quoi espérer réaliser une éventuelle nouvelle collecte de pollens ! "Les analyses palynologiques menées sur ces nouveaux échantillons permettront peut-être d'apporter des informations inédites en lien avec la célèbre tombe, car le sujet demeure controversé", ajoute l'archéologue. Le 26 et 27 janvier 2019, une réunion sur ce thème s'est tenue à Cambridge en présence d'une trentaine d'experts internationaux. Un communiqué officiel ne devrait pas tarder.
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/neandertal-faisait-il-des-ceremonies-funeraires_131179
CHINE - Jiahu - Archaeological discoveries and studies have shown that China was one of the earliest places in the world to domesticate pigs about 9,000 years ago. "Our research confirms that pig bones excavated from the Jiahu relic site in Wuyang County, central China's Henan Province, date back 9,000 years and belong to domestic pigs," said Yuan Jing, a researcher with the Institute of Archaeology under the Chinese Academy of Social Sciences. Foreign scholars have found remains of domestic pigs from around the same period at many sites in southeast Turkey. "The domestic pigs in China's Jiahu relic site had a similar age to those in Turkey, which were among the oldest domestic pigs in the world," said Yuan. Unlike cattle, sheep, goats, horses and chickens, which were introduced to China, pigs were bred from wild boars, said Yuan. "The pigs in Jiahu already had some clear features of domestic pigs, indicating they had been domesticated for some time. But we still lack archaeological findings prior to 9,000 years ago. We don't know yet when and where the ancients started to raise pigs, and we are looking forward to more discoveries," Yuan said. The adult wild boars were strong and ferocious, so they would have been difficult to tame, and this must have started when they were young. The ancients might have caught very young wild boars and raised them as pets at first, Yuan speculated. Pigs grow fast and breed quickly, making them more efficient to farm than other livestock. They have a more varied diet and can consume human scraps. All these were favorable factors in domesticating pigs, Yuan said. "The taming, raising and breeding of pigs was one of the great accomplishments of ancient China, and provided a steady meat source to strengthen the human body and expand the human population," said Yuan. The domestication of pigs also drove the development of civilization and social progress, he said.
http://www.xinhuanet.com/english/2019-02/04/c_137798510.htm
FRANCE - 
Choisy-au-Bac - Sa position, à la confluence des rivières Oise et Aisne, a fait de Choisy-au-Bac une cité habitée depuis des milliers d’années. L’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) a investigué de septembre à décembre sur la carrière exploitée par le cimentier Lafarge. Les archéologues ont trouvé de nouvelles traces de présence humaine remontant à 6 500 ans, à la période Néolithique. « Choisy fait l’objet d’une forte surveillance archéologique. En 2010, nous avions découvert des habitats datant du premier âge du Fer à l’emplacement du futur Canal Seine-Nord », confirme Nicolas Cayol, responsable des opérations archéologiques. Sur 3 600 m2, des vestiges d’un habitat du Néolithique de - 4 500 ans et d’une ferme gauloise de - 400 ans ont été découverts. Tous deux faits de bois et de torchis. A la pelle mécanique dans un premier temps, puis à la truelle, ce sont près de 3 800 objets qui sont sortis de terre. « Il s’agit d’outils en silex, de grattoirs, de lames taillées, de percuteurs, de haches polies… Mais aussi des échantillons de céramiques, de pots de forme ronde décorés avant cuisson », détaille Richard Rougier, directeur-adjoint scientifique et technique à l’INRAP Hauts de France. Tous ces vestiges seront étudiés en laboratoire. Des éléments biologiques ont également été mis à jour dans des fosses comme des graines carbonisées, du charbon ou encore des pollens… Certaines fosses avaient des fonctions artisanales, d’autres faisaient office de poubelle. « C’est une mine d’or ! s’exclame Nicolas Cayol. Tout ceci pourra nous permettre de reconstituer la vie de l’époque, connaître l’environnement des premiers habitants, leurs habitudes alimentaires. » Si la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) a prescrit ces fouilles préventives, elle n’a pas classé le site. La carrière pourra être exploitée pendant cinq ans avant de construire le bassin d’aviron du sport nautique compiégnois.
MALI – 
Gao - Ce site créé par l’empereur Kankou Moussa en 1324 est menacé aujourd’hui à cause des travaux de construction de la route Gao-Bourem passant près de ce joyau. Par nécessité, certaines franches de la population empruntent ce site comme route. Chose qui détruit, déplore-t-il, les artefacts du site. À l’en croire, « ce site n’a pas encore dit son dernier mot » dans la mesure où les fouilles continuent d’être réalisées afin d’avoir certaines informations sur l’histoire du Mali. Il finit par rassurer que des mesures sont adoptées afin de préserver ce joyau culturel.
https://maliactu.net/mali-le-site-archeologique-kankou-moussa-en-danger-la-population-interpellee/