INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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WINTER TERM : JANVIER 2021
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NORVEGE - Harstad - According to the University of Tromsø (UiT), an UiT student has found the first known trading place from the ninth century that we know of in Northern Norway. In July, Krokmyrdal told the university’s website that his curiosity was aroused by the name of the place – Sandtorg. In a book where Norwegian farm names are interpreted, it is stated that the place name means “square or trading place.” Krokmyrdal’s findings indicate that the exchange of goods on Sandtorg may have included the repair or construction of ships. He also found jewelry, weights, silver, payment silver, and large amounts of iron at the site.
https://norwaytoday.info/news/student-discovers-northern-norways-first-viking-trading-place/
PEROU – Wilamaya Patjxa - Accordingly, the new research is throwing preconceived notions about prehistoric gender roles into doubt, showing that hunting was a more gender-neutral activity than is typically assumed. The woman’s grave, along with 26 others, was found at the Wilamaya Patjxa site in Peru. The authors described the preservation of her remains as “poor,” but they were able to recover parts of her skull, teeth, and leg bones. A total of 24 stone artifacts and six projectile points were found next to the woman’s skeletal remains. As the authors note, 20 of the artifacts were “tightly concentrated and partially stacked in a pile” just above a thigh bone, suggesting the items were deliberately laid down as grave goods. A second individual, a male between the ages of 25 and 30, was also found buried next to hunter’s gear. The discovery of these two is notable, as they now represent the earliest-known hunter burials in the Americas. Radiocarbon dating showed that the people buried at Wilamaya Patjxa lived around 9,000 years ago during the Early Holocene. Dental analysis, along with an analysis of bone structure, confirmed the ages of death and sex of the individuals. An isotopic analysis showed the two were meat eaters, reinforcing their suspected role as hunters. The stone projectile points were likely used to take down large animals, while the stone knives and flakes would have been used for removing internal organs and scraping and tanning hides. Not content to stop at Wilamaya Patjxa, Haas and his colleagues dove into the archaeological record to see if they could find similar examples. The team reviewed 429 accounts of burials from 107 sites in North and South America dating back to the Late Pleistocene and Early Holocene. In total, they found 27 unambiguous examples of people buried with their hunting gear, of which 16 were male and 11 were female.
https://gizmodo.com/9-000-year-old-burial-of-female-hunter-upends-beliefs-a-1845572169
CHINE – Xinjiang - To retrace the ancient migration routes taken by Bronze Age herders in northwestern China, researchers turned to space. Satellite images allowed researchers to map the distribution of archaeological evidence across the 640,000-square-mile autonomous region known as Xinjiang, according to a study published Wednesday in PLOS One. "For example, our ethnographic studies -- interviews with local herders -- have explained why certain locations were and still are chosen throughout the seasons: for the presence of early and late grass, optimal grazing potential in summer, and the absence of snow cover in the winter," said Jia, an archaeologist with the University of Sydney in Australia. Local artifacts have previously yielded relatively few insights into where exactly herders in Xinjiang were during different parts of the season, but researchers were able to make headway by taking a bird's-eye view of the archaeological evidence and talking with modern herders in the region.
https://www.upi.com/Science_News/2020/11/04/Satellites-help-to-retrace-travel-routes-of-Bronze-Age-herders-in-China/2441604515997/?ur3=1
BULGARIE – Bazovets - Two kilns dated to between 4800 and 4600 B.C. have been unearthed at the Bazovets Settlement Mound, which is located near the Danube River in northeastern Bulgaria, by a team of researchers from the Ruse Regional Museum of History. One of the kilns, made of wood wattle covered with thick layers of clay, measures about four feet long and three feet wide with an upper and lower chamber. The lower chamber was used to generate heat, while the upper chamber held the ceramic items. Three stones found next to the kiln are thought to have been used to close it up during the firing process. The researchers also uncovered an older wood and clay building that had been destroyed by fire. Intact pottery vessels and a horn tool placed on a podium were found in the building.
http://archaeologyinbulgaria.com/2020/11/03/7000-year-old-kilns-from-prehistoric-ceramics-workshop-dug-up-at-bazovets-settlement-mound-in-northeast-bulgaria/
FRANCE - Bonifacio - Territoire à la croisée des routes maritimes de Méditerranée occidentale, les Bouches de Bonifacio ont joué un rôle central dans le commerce à l'époque romaine. Des vestiges découverts de cette période mis au jour à Piantarella et sur l'île de Cavallo intéressent tout particulièrement les archéologues depuis plusieurs années. Plusieurs campagnes ont déjà été menées notamment sur la villa romaine de Piantarella qui aurait joué un rôle central dans le commerce maritime en Méditerranée ainsi que sur les carrières de granit de Cavallo. Des fouilles qui se déroulent sur terre mais également en mer avec des opérations menées parallèlement sur les structures englouties en périphérie de ces vestiges romains terrestres. C'est ainsi que vient de s'achever une nouvelle campagne de fouilles sous-marines visant à mieux comprendre la vocation de ces structures et leur lien avec la villa romaine et les carrières de granit. Les fouilles sous-marines se sont ainsi concentrées sur deux sites : les structures immergées devant l'étang de Piantarella, liées très probablement à la très proche villa romaine et les structures immergées de Cavallo, liées à l'exploitation des carrières de granite à l'époque romaine La villa maritime de Piantarella a déjà livré de nombreuses informations et a permis de prendre la mesure de l'importance de ce bâtiment occupé entre le début du Ier siècle après J.-C. et la fin du IVe siècle.
Au sud de cet édifice, qui n'a pas d'équivalent en Corse, se situe l'étang de Piantarella. C'est là, en face de l'étang, à quelques mètres seulement de la plage que se situe une énorme structure immergée qui s'apparente à une sorte de brise-lames de plus de 110 m de long par 6 m de large se terminant par une vaste esplanade perpendiculaire en forme de poire qui atteint presque 50 mètres dans le point le plus large. Les photos aériennes permettent d'identifier parfaitement l'étendue de cette structure, déjà visible sur des images datant des années cinquante. "Ce brise-lames est composé presque exclusivement par des blocs de granit de moyennes à petites dimensions, l'esplanade est composée de grosses dalles de calcaires avec des blocs de granit plus petits", détaille Franca Cibecchini. "Les deux parties sont construites avec la même technique, par empierrement successif de blocs, sans aucun liant, sur trois ou quatre couches. Pline le Jeune, évoquait dans ses écrits à propos de l'aménagement du port devant la villa de Trajan à Centumcellae ce mode de construction." Une partie de cette structure se poursuit sur terre, sur le cordon de sable à l'embouchure de l'étang. Le sondage de l'esplanade calcaire a donné peu de résultats, "l'hypothèse qu'elle soit aussi de l'époque romaine est privilégiée. On s'interroge sur sa destination dans un espace où il y avait très peu d'eau. Il s'agissait vraisemblablement d'une structure qui protégeait du vent de sud-est l'activité sur ce cordon littoral et l'étang", poursuit l'archéologue. "Il est probable qu'il y avait une activité importante sur l'étang, peut-être la présence de salines, de viviers à poisson ou encore d'un petit port associé à la villa maritime." Les géomorphologues qui travaillent également sur ce projet archéologique confirment qu'il est possible qu'une partie de l'étang ait pu être draguée à cet effet à l'époque antique. Le second volet de ces fouilles sous-marines s'est concentré sur le secteur de Cavallo et plus précisément entre "l'île des milliardaires" et l'îlot de Baïnsu où se situe également une structure immergée liée à l'exploitation des carrières de granit à cette période, qui façonnent le paysage de l'île. L'équipe d'archéologues sous-marins a sondé cet ouvrage composé de blocs de granit qui servait vraisemblablement à relier les deux îles entre elles et devait permettre, entre autre fonction, la circulation des personnes. Cette structure immergée au pied des fronts de taille de la carrière pouvait ainsi peut-être servir de zone d'embarquement pour ces blocs de granit. Des objets de l'époque romaine posés sur le fond en grande quantité sur un même niveau peuvent le laisser supposer. À la base de l'esplanade, sous plus de 50-60 cm de sable, plusieurs céramiques de l'époque romaine posées sur le fond sur un même niveau indiquent clairement la présence d'un fond marin fréquenté à l'époque romaine.
https://www.corsematin.com/articles/des-vestiges-romains-engloutis-dans-les-bouches-de-bonifacio-113164