- 05 SEPTEMBRE
- INDI-UNI :ANTHROPOLOGY - ARCHAEOLOGY
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- EGYPTE – Vallée des Rois - Stephen Cross, who has been consulting on excavations in the Valley of the Kings opposite the tomb of Tutankhamun, announced the possible discovery of a new tomb located only three feet away from where he predicted it would be! Excavations were stopped when the revolution started, but hopefully excavation permits will be granted for further excavation to determine exactly what is there. Cross has secured the commitment of a top Egyptologist and unlimited funding, so the potential is there. The chances of it being undisturbed are good.
http://egyptology.blogspot.com/2011/09/breaking-news-new-tomb-in-valley-of.html
- FRANCE – Toulouse - Au Moyen Age, les Toulousains consommaient du dauphin. On ne sait pas encore comment ils le préparaient, mais la découverte de trois vertèbres cuisinées du gentil cétacé dans les poubelles médiévales de l'Arsenal attestent bien de cette étonnante pratique gastronomique. Une précision loin d'être anecdotique puisque, si les textes abondent de droits et d'octrois à payer sur cette étrange marchandise depuis les ports de Méditerranée jusqu'aux étals toulousains, « c'est la première fois, se réjouissent les chercheurs, que l'information est matériellement prouvée ». Cette découverte illustre l'intérêt de la fouille archéologique actuellement menée sur le futur chantier des locaux de TSE (Toulouse school of economics), à l'université Capitole Toulouse 1, près de la cité-U de l'Arsenal. « Un intérêt capital pour l'histoire urbaine de Toulouse », affirme Jean Catalo, archéologue de l'Institut national de recherches archéologiques préventives. Sur ces 3 000 mètres carrés, situés au coin de la Garonne et du canal latéral, s'enchevêtrent un ensemble de constructions et d'installations qui recouvrent 15 siècles de l'histoire de notre ville. Ici, pêle-mêle, des fragments de fondations d'un bâtiment wisigothique (Ve siècle), dont on ignore encore la fonction, et sur un même niveau, les plus récentes installations et canalisations de la cité universitaire qui jouxtent des vestiges de bâtis médiévaux, les traces des fossés du XIIe, les remparts du XVe, sans oublier les bases des constructions militaires du XIXe siècle, au temps du vénérable arsenal. Mais cette apparente pagaille se révèle être une mine pour les chercheurs. Ajoutés aux savoirs déjà établis, les nouvelles découvertes vont « parfaire notre connaissance de l'organisation de la Toulouse wisigothique puis médiévale », assure Jean Catalo. Et les différents petits objets (poterie, boucles, fibules…) recueillis dans les poubelles de nos prédécesseurs (ainsi les vertèbres de dauphin) viendront compléter un à un, à la façon d'un puzzle, l'information sur la vie quotidienne.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/05/1159864-quand-les-toulousains-mangeaient-du-dauphin.html
- CANADA – Pointe-aux-Trembles - Des fouilles archéologiques entreprises il y a deux semaines à Pointe-aux-Trembles, dans l'est de Montréal, ont livré des découvertes intéressantes.Les archéologues ont en effet retrouvé de nombreux artéfacts datant de l'époque des régimes français et anglais. Le site archéologique se trouve dans le Vieux Pointe-aux-Trembles, à quelques pas du fleuve Saint-Laurent. À cet endroit, se trouvait jadis un bourg fortifié, construit au 17e siècle par les Français. « Ils sont venus occuper les lieux ici suite au massacre des Iroquois. Ça fait qu'ils se sont construit une palissade, ils se sont construits à l'intérieur de la palissade », relate l'archéologue Cathy Couture. « Parmi les objets recueillis, on a des couteaux pliants, des vases, des verres, une pipe de type "micmac", qui était prisée des Amérindiens, et qui témoignent d'activités de traite », explique l'archéologue Marie-Claude Morin. Les artéfacts témoignent aussi de la vie quotidienne au temps de la colonie. Une période difficile, comme le rappelle Cathy Couture : « On retrouve par exemple des tessons de céramique, des fragments de céramique, avec des trous de réparation. Ça veut dire que les gens étaient tellement pauvres qu'ils réparaient leur vaisselle avec des jointements. Comme s'ils rebrochaient leur vaisselle », constate l'archéologue.
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/09/02/006-fouilles-archeologique-pat.shtml
- FRANCE – Bergerac - Trois mois pour rassembler un maximum de vestiges sur un site de 1 650 m2 pour le plus proche de la route, et de 4 600 m² 500 mètres plus loin, le tout à 4 mètres de profondeur, tient de la gageure. Pourtant, pour Ewen Ihuel, responsable du service départemental archéologique, la loi de 2004, qui oblige, en préalable à tout chantier d'importance, de sonder un terrain susceptible de receler des traces d'un passé lointain est une immense opportunité. « Le principe est d'effectuer des sondages systématiques tous les 20 mètres, afin de déterminer les zones les plus intéressantes. La première trouvaille a été un chenal qu'on date de 5 000 ans avant J.-C. C'est un site de tourbières, marqué de cavités où pouvaient être plantés des pieux, comme base de huttes », résume Ewen Ihuel. Son rêve est de trouver trace sur ce site du premier paysan périgourdin, dont il situe l'existence il y a 3 000 ans. Les éléments réunis à ce jour laissent supposer que l'habitat local fut bref et unique, et paradoxalement occupé par une tribu de l'est de la France, au regard du type de céramiques tout à fait atypiques pour la région, trouvées sur place. Nous disposons de très peu d'éléments sur la Dordogne de l'époque néolithique. Ce que nous trouvons ici constituera une référence pour l'Aquitaine », poursuit Ewen Ihuel. L'une des plus belles trouvailles sur le site est un four à pain, resté dans un état de conservation remarquable. Il se trouve à distance d'où les archéologues situent les habitations, afin d'éviter un incendie destructeur. Mais la richesse des vestiges découverts n'empêchera pas le site d'être recouvert par le contournement ouest de Bergerac.
http://www.sudouest.fr/2011/09/04/la-terre-revele-un-habitat-ancien-489945-4720.php
- ITALIE – Egadi Islands - For thousands of years the remnants of the final battle of the first Punic War lay undisturbed off the coast of Sicily, until last week when a Stock Island-based research firm raised artifacts from the seafloor that historians say provide clues as to how the largest conflicts in antiquity were waged. Historians, divers, scientists and archaeologists with the nonprofit RPM Nautical Foundation raised helmets and vessel-battering rams used during a battle between Roman and Carthaginian forces in 241 B.C., a sea battle that contributed to the Romans achieving empire status and dominion over the then-known world. The excitement of the find was not lost on RPM Nautical archaeologist Jeff Royal, who spoke to The Citizen via phone Thursday aboard the foundation's multimillion-dollar research vessel Hercules, ported in Malta. The 120-foot boat and its $1 million-plus remote operating submersible is fitted with some of the latest computer, mapping and sonar technology that provides three-dimensional analysis for detecting wrecks and artifacts. "Sea battles at that time were infrequent and we know the battle took place on March 22, 241 B.C.," Royal said. "The rams have Roman and Punic writing. Going into this, there were five other known warship rams in existence from this era."
http://keysnews.com/node/34292