06 NOVEMBRE 2021 NEWS
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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IRAQ – 
Babylone - Archaeologists were stunned on finding bitumen and mortar on a brick commissioned by the ancient Babylonian King Nebuchadnezzar II - revealing vital clues about the city's famed Tower of Babel.The Bible contains several mysterious stories, none more so than the Tower of Babel. Its existence has eluded researchers for years: while many assert that it is merely metaphorical, others claim the tower was a real, serving structure. According to the Bible, in Genesis 11:1-9, the tower was built in the land of Shinar — Babylonia — some time after the great flood. Increased interest and research has offered up a handful of vital clues and evidence for the tower's existence, including some "unusual construction material" discovered on a brick believed to have once been part of the tower. The brick was commissioned by King Nebuchadnezzar II — the man who researchers believe ordered the tower's construction.
GRECE – 
Kythera - A rare and unique shipwreck form the Classical Era has been revealed during the marine survey for the Crete-Peloponnese subsea interconnection. The rare shipwreck was revealed while surveying the seabed near the island of Kythera. According to the preliminary results of the research the shipwreck which was located at a depth of 222 meters and dates from the end of the 5th to the mid-4th century B.C. Amphoras originating from Corfu, Skopelos and Chios were identified in the cargo deck of the sunken ship, a fact that indicates developed commercial activity in the Aegean and the Ionian Sea.
VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=r9SP_A6UFT4
ANGLETERRE – 
Norfolk - The largest find of Anglo-Saxon gold coins so far dating back to 600AD has been found in a Norfolk field, the British Museum announced today. The 131 gold coins and four other gold pieces were buried at a time when England was not unified and coins were not yet being minted in East Anglia. Most of these are of Frankish origin and were probably being stored as bullion.
https://www.artsindustry.co.uk/news/2707-largest-saxon-gold-coin-hoard-found
TURQUIE – 
Smyrna - In the ancient city of Smyrna – located within the borders of the modern city of Izmir, Turkey – archaeologists have uncovered a communal commode facility at a theater over 2,000 years old. The theater and the commode date back to around the second century BC, and were used until the fifth century AD. this is the first time such a toilet facility inside a stage building has been found. The commode in the theater, around 40 centimeters (16 inches) high, has a U-shape seating arrangement and could accommodate 12-13 people at a time. Next to it is a U-shaped trough 8-10 cm (3-4 in) deep for clean water. Scientists believe the toilet, located in a closed area, was used by actors working in the stage building and performing in the theater,”not by audience members.. Such a find in theaters in the Mediterranean region is unprecedented.
ISRAEL - 
Yavne - An ancient gold ring adorned with a semiprecious stone and that might have been worn as a handy cure for hangovers was recently discovered at an excavation in Yavne, in the central region of the country. The ring, which weighs 5.11 grams (0.18 ounces) and has a purple stone set on top, was uncovered at a site that has the largest known Byzantine-era winepress in the world, the IAA said in a statement. It is believed to date back to at least the 7th Century, but may be up to four centuries older, the IAA said. “The person who owned the ring was affluent, and the wearing of the jewel indicated their status and wealth,” said Amir Golani, an IAA expert on ancient jewelry. “Such rings could be worn by both men and women.” The stone embedded in the ring is amethyst, mentioned in the Bible as one of the 12 stones fitted into the High Priest’s ceremonial breastplate.
https://www.timesofisrael.com/ancient-hangover-cure-gold-ring-found-at-yavne-winery-excavation/
TURQUIE – 
Perre - Des squelettes datant d'environ 1500 ans ont été découverts lors des fouilles dans la cité antique de Perre à Adiyaman, l'une des cinq plus grandes villes du royaume de Commagène. Au cours des fouilles qui ont commencé dans l'ancienne ville de Perre en 2001 et qui se sont poursuivies à intervalles réguliers, cette année, la fontaine romaine historique, de gros blocs de pierre, des canaux d'eau et diverses structures architecturales ont été découverts. Les squelettes vieux de 1500 ans de 2 jeunes ont été retrouvés dans la tombe qui a été découverte juste à côté de la structure de l'escalier de 350 mètres de long, déterrée lors des fouilles.
AUSTRALIE – 
Kinipapa Creek - Four non-returning boomerangs discovered in South Australia’s Kinipapa Creek, also known as Cooper Creek, have been analyzed by researchers from the Yandruwandha Yawarrawarrka Traditional Land Owners Corporation, Australian Heritage Services, Flinders University, and the Australian Nuclear Science and Technology Organization. The boomerangs, dated from A.D. 1650 to 1830, were spotted in what is usually a large watering hole along the creek during a drought. Amy Roberts of Flinders University explained that the boomerangs are thought to have been used for fighting, hunting, digging, fire management, and perhaps in ceremonies, based upon their shape and wear and tear observed through microscopic imaging. Read the original scholarly article about this research in Australian Archaeology.
https://cosmosmagazine.com/history/archaeology/rare-historical-non-returning-boomerangs-analyse
FRANCE – 
Fleurville - Un sondage archéologique au château de Marigny, à Fleurville, a confirmé la présence d’une riche villa gallo-romaine et de deux mosaïques, fait rare dans la moitié nord de la France. L'état de conservation inhabituel de cette villa, malgré les constructions postérieures, offre un cadre d’étude singulier pour ces résidences rurales. La villa de Marigny, située à mi-distance entre Tournus et Mâcon, était déjà connue grâce à des découvertes lors de la construction de la voie ferrée Paris-Lyon en 1853. Vraisemblablement occupée du Ier au début du IVe siècle, l’aile de la résidence appelée pars urbana occupe une superficie minimale de 1500 m². Installée sur un léger relief surplombant la plaine de Saône, la monumentalité de la résidence est renforcée par un système d’aménagements en terrasses. Le bâtiment principal observé est bordé d’une galerie de 5 m de large ouvrant sur une cour intérieure. Celle-ci est longée, à l’est, par une autre aile constituée des balnéaires détruits au XIXe siècle par l’installation du chemin de fer. Sur la galerie de l’édifice s’ouvre une série de pièces, dont la nature des sols et des décors muraux, parfois en excellent état de conservation, permet de mieux qualifier la fonction des différents espaces repérés. L’intervention archéologique a permis de mettre en évidence un ensemble de pièces de service (salle sur hypocauste, antichambre, couloir…) et d’accueil dont deux sont dotées de mosaïques. La première est située dans la pièce centrale correspondant sans doute à une grande salle de réception et/ou d’apparat de 136 m². Le décor géométrique en bichromie noir et blanc représente un damier de carrés emboîtés avec croisette centrale pour le tapis d’entrée. Les bordures de la pièce, quant à elles, ont pour composition un quadrillage de cases entourées d’un filet noir et chargées de carrés alternativement droits et sur la pointe. Parmi les pièces voisines, un autre sol en mosaïque ou opus tessellatum a été observé, associé à un mur au décor peint d’imitation d’opus sectile (décor de marbre) conservé sur 60 cm de hauteur. Appartenant peut-être à un espace de type cubiculum (chambre), cette mosaïque présente une composition de cercles sécants dessinant des pétales en fuseau de quatre feuilles blancs et des carrés curvilignes noirs. Ces derniers sont chargés de tesselles blanches aux quatre angles et d’un chevron central blanc donnant à l’ensemble un style très raffiné. D’après leur style, ces sols décorés pourraient être datés de la fin du Ier siècle.
ECOSSE – 
Burghead - Des Pictes, tribus guerrières du Nord de l'Écosse qui ne ployèrent jamais le genou face aux Romains, il ne subsiste à ce jour que peu de vestiges. Mais le fort de Burghead, plus vaste complexe picte connu à ce jour, vient de faire l'objet d'une reconstitution 3D permettant d'éclairer d'un nouveau jour l'histoire de ces soi-disant barbares. Si les historiens et archéologues savaient depuis longtemps que Burghead abritait autrefois une colonie picte, tous pensaient que les grands travaux urbains du 19e siècle avaient effacé la plupart des traces de cette période importante de l'histoire de l'Écosse. En effet, il y a près d'un siècle et demi, les remparts côté terre ont été nivelés et une partie des défenses côté mer a été détruite pour la construction du port moderne de la ville. Lors de ce vaste chantier, plus de 30 pierres sculptées pictes ont été découvertes, mais seules six - des taureaux sculptés - ont été conservées, ainsi qu'un certain nombre de fragments de sculptures paléochrétiennes. C'est pourquoi les scientifiques de l'Université d'Aberdeen s'attendaient à ce que peu de choses émergent du site. Ils s'étaient trompés. Au cours de ces six dernières années, les fouilles se sont montrées étonnamment fructueuses, livrant certains des restes d'habitation (sols, âtre) et des objets de la vie quotidienne picte les mieux conservés jamais mis au jour. Le fort semble avoir été détruit au 10e siècle, une période correspondant au déclin, face aux Vikings, du royaume gaélique de Dál Riata dans lequel les Pictes s'étaient fondus.