INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
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ITALIE – Rome - A very rare and refined piece of gold glass representing ‘Roma’, the woman symbol of the Eternal City, has been discovered during the construction of Rome’s Metro C metro line. It is the first time that any representation of Roma in gold glass has ever been found, according to archaeologist Simona Morretta of Rome’s special superintendency. Originally the base of a drinking glass, the discovery features an image of the female deity – the personification of the city of Rome – wearing a helmet and carrying a spear. The recently found personification of the Eternal City has no writing on it. She is dressed in an Amazonian-inspired outfit, has a diadem on her forehead, and a helmet with a plumed crest. Over her chest, she carries a spear. The curls in her hair and the scrollwork on the helmet are both beautifully crafted details. Gold glass is a high-end glass that has a decorative design in gold leaf fused between two layers of glass. The majority of surviving Roman examples are drinking glass bottoms that have been cut off.
https://arkeonews.net/gold-glass-roma-unearthed-in-the-excavations-of-the-rome-subway
INDE – Korangabettu - A team of archaeologists has found a unique sculpture at Korangabettu in Udupi district. During an archeological exploration at Nandalike in Karkala taluk they stumbled upon a unique sculpture worshipped as Nagabrahma. Nagabrahma or Nagabermer is one of the chief deities of Tulunadu (Coastal Karnataka) worshipped in various forms. The one discovered at Korangabettu is one of the unique idols found in the region to date. According to Prof Murugeshi, while Naga images are commonly found in Coastal Karnataka, the association with Shaiva, Bhairava, Buddhist, and Jaina Cults is particularly intriguing. The deity is in a standing posture with four hands, holding an axe in the upper right hand, a shield in the upper left hand, a danda in the lower right hand, and a human head in the fourth. Atop the deity's head sits a three-hooded serpent in four knots, serving as headgear. No attendants are shown in the sculpture, and the deity is dressed in a half-lower garment. Professor Murugeshi noted that the image is in the style of folk tradition and may date to the 14th- 15th century. "The deity is worshipped as Nagabrahma. But Iconographically the image resembles the legendary hero Parashurama, known for destroying the Khashtriyas and creating the region of Tulunadu," Prof Murugeshi told Deccan Chronicle.
https://www.deccanchronicle.com/nation/in-other-news/080223/rare-sculpture-of-nagabrahma-found-in-udupi-district.html
ISRAEL – Jerusalem - A unique bead made from pure gold was uncovered at the sifting project at the Archaeological Experience in the Emek Tzurim National Park, the Israel Antiquities Authority announced Wednesday. It was dated to at least 1,600 years ago, which was the end of the Roman era in Israel. The bead was found in dirt that was removed from a grandiose Roman structure discovered in the Pilgrimage Road Excavation. It was created using a unique technique that required delicate workmanship to affix tens of tiny balls together in the shape of a ring in order to create one small bead.The find holds unique importance due to the general lack of gold items found in archaeological excavations and because the unique and complex technique used to create them made beads of this style uncommon. The technique most probably originates from the region of Mesopotamia, where it was known approximately 4500 years ago.
https://www.jpost.com/archaeology/article-730923
ITALIE – Vulci - C'est un temple colossal qui a été mis au jour par une équipe d'archéologues en Italie : un temple étrusque jusqu'à lors inconnu, découvert dans les vestiges de l'ancienne cité de Vulci, au centre du pays. Mesurant 45 mètres par 35, l'édifice sacré serait l'un des plus grands connus à ce jour de cette civilisation pré-romaine. Le nouveau temple fait à peu près la même taille et se trouve sur un alignement similaire au Tempio Grande voisin . Il a [également] été construit à peu près à la même période archaïque", à la fin du Ve ou du VIe siècle avant notre ère. La strate intacte du temple nous offre des informations sur plus d'un millier d'années de développement de l'une des plus importantes cités étrusques. L'édifice pourrait aussi livrer des données précieuses sur la religion et le culte chez les Étrusques considérés comme l'un des peuples les plus religieux de leur époque. Dans ce but notamment, l'équipe prévoit d'étudier plus en détail les différentes phases d'utilisation du temple et son organisation architecturale précise.
VIDEO = https://www.geo.fr/histoire/italie-decouverte-dun-temple-monumental-construit-par-les-etrusques-il-y-a-pres-de-2500-ans-212645
FRANCE – Mars-la-Tour - Le potentiel archéologique présent sous le tissu urbain de Mars-la-Tour a été mis en évidence il y a une vingtaine d’années, notamment les vestiges relatifs à la période gallo-romaine. Des travaux universitaires qui ont exploité les rares sources anciennes et surtout les données de prospection (Viller 2002 et 2003), ont abouti à la mise en évidence d’une agglomération secondaire jusqu’alors insoupçonnée. Le site est désormais estimé, au bas mot, à une vingtaine d’hectares de superficie et, bien que situé à l’écart de la voie consulaire, il pourrait correspondre à l’une des stations routières mentionnées sur l’Itinéraire d’Antonin. À la base de la séquence, les niveaux gaulois ont été reconnus. Ils s’ouvrent dans un paléosol d’une dizaine de centimètres d’épaisseur. Le comblement d’un large et profond fossé (1,40 m de large et 0,75 m de profondeur conservée) a livré un corpus très homogène de céramiques fines et grossières, mais aussi de faune, dont des restes de bovidés. Une dizaine de négatifs de poteaux, sans plan apparent, renvoient aux édifices de ces primo occupants. La phase antique précoce est marquée par la présence de deux poteaux très volumineux. Les fantômes, aux profils inclinés, sont associés à une technique architecturale spécifique, celle d’une fondation-châssis fréquemment rencontrée en Lorraine entre la fin de la période gauloise et le début de l’Antiquité. Une série d’autres poteaux, de plus petits modules, témoignent des changements architecturaux opérés dans le courant des premiers et seconds siècles. Des foyers, partiellement conservés, semblent être associés à cette phase sans que l'on puisse pour autant en préciser la fonction domestique ou artisanale.Les premières constructions maçonnées pourraient intervenir entre le second et le troisième siècle ap. J.-C. Deux grands murs de façades ont pu être identifiés, dont un pourvu de deux partitions internes. Les moellons ont été systématiquement récupérés, ne subsistent que les fondations. Les niveaux de remblais associés ont livré des matériaux variés et révélateurs de changements dans le style de vie des occupants. C’est le cas des éléments d’hypocaustes (pilettes, fragments de suspensuras et de tubulis), que l’on retrouve également en remploi dans les structures médiévales, des fragments de dalles de calcaire sciées, des enduits peints ou encore d’un morceau de colonne en calcaire blanc. De petits ustensiles de la vie quotidienne sont associés à ces niveaux, comme des épingles en os, des monnaies, ainsi qu’une petite lampe à huile et un socle en calcaire témoignant de pratiques funéraires ou cultuelles. L’Antiquité tardive est présente à travers les corpus céramique et monétaire, mais les vestiges légers se confondent avec les aménagements plus récents. Il en est de même pour la phase mérovingienne, non perçue à l’échelle de cette opération mais dont de nombreuses traces, tant funéraires (tombes des VIe-VIIe s.) que domestiques (cabanes excavées) ont été mises au jour sur les fouilles des parcelles voisines. Dès lors, ce sont les aménagements de l’époque carolingienne qui sont les mieux perçus, au travers de volumineux poteaux ainsi qu’une série de structures mal conservées mais pouvant être interprétées comme des fonds de silos. De tels aménagements étaient présents sur la fouille réalisée rue des Écoles pour la phase attribuée aux VIIIe – IXe s. Le mobilier céramique associé est typique de la période et consiste en pots à oreilles de suspension ornés de décors ondés. Par la suite, l’espace est occupé par trois caves-celliers, mais aucune trace d’édifices sus-jacents n’a été perçue. Ces structures de stockage, de petits volumes (entre 4 et 6 m2) sont creusées en pleine terre. Peut-être leurs parois étaient-elles élaborées au moyen de planches empilées ? Leur remplissage, très homogène, s’est révélé bien pauvre en mobilier, mais quelques tessons de céramique de type Chaillon sont caractéristiques du Moyen Âge central (Xe au XIIe s.).
https://www.inrap.fr/mars-la-tour-travers-les-ages-meurthe-et-moselle-17054
LAOS - L'une de nos équipes vous emmène au Laos, sur les traces des premiers hommes. Des restes, retrouvés dans une grotte de ce pays d’Asie du Sud-Est, bousculent la chronologie que nous connaissions.Nos ancêtres auraient en fait quitté l’Afrique plus tôt que nous le pensions. Les géologues ont repéré une ligne encore plus claire qui court sur tout le site de fouille. D’autres méthodes plus précises ont permis la datation des restes humains trouvés ici, comme nous l’explique le chef de la mission. "Aujourd’hui, il y a sept individus et le plus ancien, retrouvé à sept mètres de profondeur dans la fosse qui est derrière moi, est daté aux alentours de 80 000 ans", explique le chef de mission. C’est une surprise, car cela prouve qu’homo-sapiens, l’homme moderne est sorti bien plus tôt d’Afrique qu’on ne l’imaginait. Mais surtout, on sait désormais que d’autres hominidés l'attendaient en Asie.
VIDEO = https://www.tf1info.fr/international/video-homo-sapiens-des-fouilles-dans-des-grottes-du-laos-bousculent-la-chronologie-de-notre-evolution-2246947.html
ROUMANIE – Draguseni - A more than 3,000-year-old human skeleton was discovered following recent archaeological excavations carried out in the area of the Draguseni commune - north-eastern Botosani County. The skeleton dates from the early Bronze Age, belonging to the Yamnaya semi-nomadic culture, and was found during the exploration of a large burial mound (tumulus) in Draguseni. Research activities started in 2018 and revealed the traces of two tumuli, two large funerary structures, which had become quite flattened due to agriculture. This is the only skeleton found so far. According to archeology experts, the skeleton "provides highly valuable information about the funeral practices of that period". "The skeleton preserves traces of red ocher, a substance that was sprinkled on the body's head and feet to emphasize a rite related to rebirth, to blood, to the other world. The body was in a crouched position. Initially, it had been placed on its back, knees bent to the chest in a fetal position which symbolizes the return to the Earth for a future birth," added the head of the Botosani County Museum's Archeology Section."The Draguseni area, in particular, was preferred by certain prehistoric communities as a burial site for what supposedly were their leaders, because these tumuli are elements of funerary prestige. The fact that a community dug pits, built these tombs and covered them with these artificial hillocks probably also signaled to other populations that a top leader or important members of the community were lying there," Kovacs added.
https://www.stiripesurse.ro/over-3000-year-old-human-skeleton-unearthed-during-archaeological-excavations-in-north-eastern-romania_2781960.html
ESPAGNE – Cabra - Archaeologists excavating at Villa del Mitra in Cabra, Spain, have uncovered a sanctuary dedicated to the god Mithras, along with the remains of ritual banquets. Mithraism rose to prominence as a cult religion that became popular in the Roman Empire in the late 1st century AD. Worship was a Romanised form of the Indo-Iranian god Mithra. In Roman Empire during the 2nd and 3rd centuries, this deity was honored as the patron of loyalty to the emperor. The Villa del Mitra, located within the Roman city of Licabrum, dates from the first century AD. The villa was named after a Mitra de Cabra sculpture discovered in situ in the second century AD, depicting Mithras sacrificing a bull (a symbol of death and resurrection). Archaeologists from the University of Málaga, the Carlos III University of Madrid, and the University of Córdoba have, in the most recent excavations, uncovered the remains of a Mithraic sanctuary dating to the second century AD, with a second phase of construction from the end of the third century AD. The sanctuary is a rectangular room located to the southwest of the Domus, measuring 7.2 by 2.5 meters (24 by 8 feet). It has a narrow entrance, that descends several steps leading into the sanctuary that has two flanking stone benches. On the right is a small water tank measuring 1.70 by 0.65 meters. The research team believes that these benches were used by worshipers who sat to perform rituals and feasts in Mithras’ honor. The walls have fragments of Roman bricks, one of which has two holes or niches which would likely have held a tauroctony sculpture. The floor is covered in a dark burnt layer that, upon closer inspection, revealed fragments of pigs, birds, and rabbits, indicating evidence of cooking during the ritual banquets.
https://arkeonews.net/1800-year-old-sanctuary-to-mithras-discovered-in-spain/