INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
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FRANCE – Brest - L'importance militaire de l'emplacement surveillant la rade et l'embouchure de la Penfeld n'avait pas échappé aux Romains. Des fouilles attestent de la qualité des vestiges de leur camp fortifié. Profitant de la traditionnelle fermeture du musée de la Marine, l'Institut national de recherche archéologique préventive (Inrap) a procédé à des sondages dans le soubassement du château. Le terme exact est diagnostic : des fouilles rapides et superficielles permettant de confirmer ou non l'intérêt d'un lieu sur le plan archéologique. « Les archéologues ont été impressionnés par la maçonnerie mise en oeuvre par les Romains », commente Hervé Bedri, responsable du patrimoine historique de la Marine à Brest. Les sondages effectués ont eu lieu dans l'espace compris entre le rempart et la fausse braie, un petit rempart construit avant le fossé, à proximité de ce qui est l'actuelle entrée du musée de la Marine. On connaissait les talents de bâtisseurs de voies et de bâtiments militaires des Romains. Cela est confirmé par les fouilles de janvier. « Le castellum, qui date du IIIe siècle après Jésus-Christ, comprenaient des tours, poursuit le responsable du patrimoine. Leur soubassement était en pierre. Ce sont des vestiges absolument remarquables, avec une épaisseur de près de deux mètres. C'était de la très belle ouvrage qui devait impressionner l'ennemi ! » Ces soubassements, de forme circulaire, comprenaient un décroché à l'intérieur. Cela atteste probablement de l'existence d'un plancher. Les tours devaient faire entre 10 et 12 m de haut. On sait que le castellum romain, créé par les Maures Osismiaques, des légionnaires aguerris, comprenait un millier de soldats. Une petite flotte devait compléter le dispositif militaire de surveillance de la pointe avancée du Finistère. Il était partie intégrante du fameux limes, système de défense de l'intérieur de l'Empire romain, installé à ses marges. Selon Hervé Bedri, « il existe peu d'exemples de structures aussi bien conservées, tant par leur qualité que par leurs dimensions ». Les Romains avaient tiré le meilleur parti du lieu d'implantation de leur camp, sur un éperon rocheux. La qualité de ces vestiges qui étaient déjà connus depuis le XVIIe siècle, mérite d'être mise en valeur. Le musée de la Marine réfléchit actuellement à un projet, dans le cadre d'un réaménagement de la tour Madeleine et de l'accueil du musée. Après ce diagnostic, l'Inrap va faire un rapport à l'État qui prendra ou non la décision de procéder à des fouilles plus avancées. Pour l'instant, les excavations effectuées le mois dernier ont été rebouchées comme c'est l'usage pour des fouilles préventives.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/sous-le-chateau-les-vestiges-dun-camp-romain-4023155
INDE – Seetanagaram - The 2,000-year-old Buddhist rock-cut caves at Seetanagaram on the banks of the Krishna near the capital Amaravati are in shambles. The caves are full of anthills, bats and thorny overgrowth. The structure has one cell with a rock-cut bed ante-chamber and another cell on the left. They are dated to the Satavahana era in the 1st and 2nd century AD. “It is very interesting to note that a rock-cut cave structure that was excavated on the Sitanagaram Hill, on the right bank of the River Krishna and next to the Prakasam Barrage, was renovated by plastering the rock-cut walls and ceilings with lime and by adding a frontage and RCC roof to the open verandah and converted into a temple some 20 years back, according to the priest of the Ayyappa temple nearby,” said Buddhist archaeologist and CEO of The Cultural Centre of Vijayawada, E. Siva Nagi Reddy.
http://www.deccanchronicle.com/nation/current-affairs/080216/2-000-yr-old-caves-lie-in-shambles.html?