INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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INSCRIPTION 2012 / Session III : Juillet 2012
REGISTRATION 2012 / Term III : July 2012
FRANCE – Niort - Les fouilles menées sur le site du donjon ont permis de mettre au jour un bâtiment appuyé sur la courtine sud et qui lui est postérieur. Quarante mètres carrés de salles voûtées, datant des XVIIe et début du XVIIIe siècles. Après les courtines, c'est l'autre grande découverte sur le site du donjon. « Le bâtiment, composé de deux salles était vraisemblablement voué à une fonction poudrière. Il a aussi pu servir aux activités liées aux chevaux, ce qu'on appelait un magasin », explique l'archéologue Caroline Chauveau. « De vieux plans du donjon mentionnaient un tel bâtiment, mais on ignorait qu'il était voûté, et la façon dont il était construit. » Celui-ci s'appuie en effet sur la courtine sud de la basse cour, édifiée au XIIe siècle et déjà mise au jour par l'équipe d'investigation archéologique Hadès. La fente rebouchée d'une archère a permis de caractériser sa vocation défensive. Au pied de la fortification, les fouilles continuent. Les archéologues espèrent y découvrir une poterne, cette porte dérobée dans la muraille qui permettait de sortir du château et rejoindre la chaussée. En dégageant le talus au sud-ouest du donjon, l'équipe a pu constater qu'il était construit sur le substrat géologique. C'est le calcaire naturel, taillé puis maçonné qui sert ici de fondation. « Cet ensemble architectural médiéval est remarquable et mériterait évidemment une mise en valeur patrimoniale », avance Caroline Chauveau. Son avenir reste pourtant encore incertain, sa valorisation n'étant pas intégrée au projet initial. Les fouilles se poursuivront jusqu'au 3 août, d'abord le long de la courtine sud et des fondations du Donjon. Une décision sur un possible aménagement du site devrait intervenir ensuite, en fonction de l'état général des découvertes.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/07/06/Deux-salles-voutees-au-pied-du-donjon
FRANCE – Cuccuruzzu - Les contours du centre d'interprétation de Cuccuruzzu s'esquissent. L'assemblée de Corse a d'ores et déjà scellé son sort sonnant et trébuchant en approuvant le programme et le plan de financement de l'opération de construction. La découverte de Cuccuruzzu et du même coup de tout un pan de la préhistoire insulaire s'opérera en deux temps, à partir « d'une immersion dans le site grâce au circuit en plein air » d'une part. Et d'autre part au rythme d'un processus de recréation au sein de l'espace d'interprétation, construit de plain-pied. La construction « équivaut à un espace virtuel », résume-t-on. Il puise sa légitimité dans la révélation d'outre-tombe, en tout cas, « de ce qui n'existe plus ». Cuccuruzzu sur le mode de l'interprétation dévoilera l'essentiel de ses secrets à travers « images fixes, animées et grâce à un mobilier à la fois didactique et interactif ». Remonter le fil des millénaires imposera la mise en place de repères chronologiques. L'idée est de « se situer dans le temps » mais aussi dans l'espace. À cet égard, il est indispensable de fixer « le contexte géologique, environnemental et territorial » du site. L'étape suivante s'apparentera à la présentation et la compréhension des monuments. La méthode efficace selon la CTC consistera « à se retrouver autour du module qui constitue le cœur de l'espace. Cuccuruzzu, classé monument historique depuis 1982, figure dans la liste des 100 sites historiques inclus dans le Plan d'action pour la Méditerranée (PAM) du programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). L'État se porta acquéreur du site en 1975, en confia la gestion au Parc naturel régional de Corse (PNRC) puis procéda à sa restauration en 1991 avant de le transférer à la CTC en 2004. C'est au début des années 1960 que les lieux sortiront de l'oubli et du maquis. Roger Grosjean, archéologue chevronné est résolu à rattraper le temps perdu. Il a des atouts de taille : l'expérience acquise à Filitosa, une intuition scientifique sûre, de l'érudition et de l'audace. En 1963, il lance une première campagne de fouilles. Il est épaulé par une dizaine de chercheurs dont François de Lanfranchi. Les archéologues auront la bonne surprise de tomber sur des tessons, sur des fragments de meules, sur des pièces de métiers à tisser. Certains vestiges s'avèrent plus remarquables que d'autres. Tous apportent une masse d'informations fascinante et attestent d'une effervescence quotidienne passée. Le matériel collecté sera transféré au musée de Levie. Les témoignages les plus spectaculaires perpétueront la mémoire sur place, comme la « Torra » avec ses dalles en encorbellement et dont l'usage demeure énigmatique, ou bien les ruines d'un village en terrasses de l'âge du bronze et des abris. Les habitants de Cuccuruzzu avaient pour voisins ceux de Capula. Vingt minutes de marche suffisent à sceller des retrouvailles. À Capula à l'âge de Bronze, on construit un « casteddu », on sculpte des statues menhirs. En attendant l'avènement du Moyen-Âge.
http://www.corsematin.com/article/cucuruzzu-la-prehistoire-autrement.702265.html
USA – Fort Williams Henry - A team of archaeologists-in-training is returning to a French and Indian War site in upstate New York to resume searching for artifacts at the site immortalized in "The Last of the Mohicans." Adirondack Community College's Archaeology Field School starts digging Monday at Fort William Henry, a reconstructed fort overlooking Lake George's southern end. The program has dug at the fort five previous times under the leadership of archaeologist David Starbuck of New Hampshire's Plymouth State University.
Starbuck has been excavating 18th-century military sites in the upper Hudson River-Lake George corridor since the early 1990s. His summertime projects in Lake George have uncovered numerous artifacts dating back to when the fort was destroyed by the French after a siege and massacre by France's Indian allies in August 1757.
http://www.cbs6albany.com/template/inews_wire/wires.regional.ny/3a46b92a-www.cbs6albany.com.shtml
ROYAUME UNI - Killearn - An amazing archaeological discovery has been made in Killearn after a 17th century laird’s house was uncovered. As well as finding the lost ‘Place of Killearn’ which was built in 1688 and recorded in the 1790s - they also found its surrounding landscape. The landowners, The Gordon Trust, gave permission for a community dig to be carried out to see if any of the house survived and to determine how much was left of the ‘pleasure ground’ around it. A local resident, Jacky Young, said: “Who knew there was so much history right there in the cowfield where we go sledging. Almost as soon as we put spade to earth we started turning up bits of roofing slate, window glass, pottery shards, nails and a few pieces that turned out to be clay pipes. Gavin MacGregor said: “Larches are still there and surprisingly the wood is threaded by an extensive network of what appear to be hollow ways - these could be routes used by people in the 15th to 17th centuries to get through and exploit the wood.” Murray Cook, said: “The whole landscape represents an important rare survival of 17th a century garden and shows how pleasure and business were blended in what was cutting edge design.” The foundations of the house survive buried under 40cm of soil and some of the artefacts found included roof tiles, windows glass, hand made nails, decorated glass and 17th to 19th century pottery.
http://www.milngavieherald.co.uk/news/local-headlines/digging-up-our-illustrious-past-1-2401083
AUSTRALIE – Geelong - Archaeologists have transformed the wreck of a 16 meter colonial ship – the Clarence – into a buried ‘time capsule’. According to the University of Western Australia (UWA), the Clarence sank in five meters of water and was declared a protected zone in 1985, prohibiting access by divers and anglers. The site remained popular with local anglers whose anchors and fishing equipment had been damaging the site for decades. “Constructed of native timbers in New South Wales in 1841, Clarence is one of the best examples of small early colonial-built vessels,” said Prof Peter Veth of UWA, who led the conservation and reburial of the wreck. The Clarence ran aground on a sand bank in Port Philip Bay in 1850 while transporting 132 sheep from Melbourne to Hobart. It had anchored in Coles Channel for the night, when the cable broke after a southwest to south southwest wind blew up. The sheep on board were rescued by Geelong residents. Thanks to the Clarence having a ballast of pipe clay, rather than the usual rocks and stones, some portions of the wreck and the artifacts buried by the clay – including leather patches for valves of pumps, lengths of rope and the bases and staves of oak barrels – have remained well-preserved in the oxygen-free environment it provided. However, other parts of the wreck have been destroyed by anchor damage, loss of sea grass and scouring. This appears to have become critical in the last 25 years. Unlike renowned historically significant wrecks such as the Batavia which sank off the Abrolhos Islands in 1629 and the Mary Rose, which sank off the English coast in 1545 which were recovered in full, the Clarence and its artifact assemblages were studied both in situ and in laboratories located on a jack-up barge over the site. The vessel and artifacts have been reburied and stabilized where it sank and its artifacts labeled and reburied both on and off the site in more stable and controlled conditions. The wreck will be covered by a significant sediment bed; shade cloth and geo-textile and finally robust PVC sheeting that will protect it from future anchor damage. This is the first time this technique has been used in the southern hemisphere. “There are about 7,900 shipwrecks around the Australian coastline,” Prof Veth explained. “The in situ preservation and reburial program occurring on the Clarence provides a sustainable, cost-effective and strategic intervention to preserving both the structures and their assemblages which are clearly at risk.”
http://www.sci-news.com/archaeology/article00451.html