10 NOVEMBRE 2020 NEWS
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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WINTER TERM : JANVIER 2021
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CHINE – 
Peiligang - New discoveries have been made at Peiligang cultural site, an archaeological site in Xinzheng County, Henan Province. In addition to determining the dating range and area of the site more accurately, many exquisite cultural relics have been unearthed, which makes it possible for people to have a more comprehensive and scientific understanding of the living conditions of people at that time.The Peiligang culture was a Neolithic culture in the Yi-Luo river basin, in modern Henan Province, China. New and more accurate dating results show that the Peiligang ruins are 8,200-7,700 years old, lasting about 500 years, and is a long-lived central settlement in the region. Li Yongqiang introduced some of the unearthed cultural relics to the public at the excavation site on the west side of Peiligang ruins : "There are stone pieces, bones, ostrich eggshells, dating from 26,000 to 30,000 years ago," Li said. Li said the excavation showed that the ancestors could have made necklaces out of pieces of ostrich eggshells 30,000 years ago. In this excavation, the Paleolithic remains accumulated to a thickness of more than 225 centimeters, with a distribution area of more than 5,000 square meters, which greatly enhanced the connotation and status of the Peiligang site. This archaeological excavation also unearthed agricultural tools, a large number of carbonized fruit shells, more animal bones, a small amount of carbonized seeds and grains, which provide more accurate and scientific information for the study of the economic conditions of Peiligang's period.
FRANCE - Valcabrère - Cet été, une équipe conduite par le professeur William Van Andringa a poursuivi la fouille de la nécropole de l’Antiquité tardive située à proximité immédiate de la basilique romane Saint-Just de Valcabrère. Les découvertes ont été au rendez-vous puisque les archéologues ont pu préciser la destination et l’évolution d’un site désormais considéré comme un jalon de l’histoire de la région. Il est désormais acquis que le cimetière monumental en question est bien du IVe siècle et qu’il a été installé en dehors des nécropoles urbaines traditionnelles, sur un site occupé vraisemblablement par une villa en ruine. "Celui-ci a été organisé autour d’un grand bâtiment à crypte qui n’a pu être reconnu que sur une petite emprise. Celui-ci sera fouillé intégralement l’été prochain et donnera sans aucun doute la clé de lecture d’un site occupé sur la longue durée jusqu’à la construction de l’église romane au XIe siècle", explique William, lequel précise que des occupations funéraires des Ve au Xe siècles ont également été caractérisées, permettant les premières études archéologiques sur Saint-Bertrand au Haut Moyen âge. Actuellement, une équipe prospecte tout le secteur de Saint-Just en utilisant un capteur électrique, tracté par un quad, permettant de repérer et cartographier les structures enfouies dans le sous-sol. "L’objectif est de mieux reconnaître l’environnement des occupations funéraires de Saint-Just, jusqu’au camp militaire de l’époque romaine dont on distingue encore les murs dans la campagne", ajoute le professeur. Prochainement, un dispositif aéroporté opérera une couverture laser sur tout le bassin de Saint-Bertrand-Valcabrère, destiné à cartographier les micro-reliefs et ainsi mettre en évidence tous les aménagements humains, anciens et récents, qui ont modelé le territoire autour de la la cathédrale Sainte-Marie.
https://www.ladepeche.fr/2020/11/07/necropole-les-fouilles-continuent-sur-le-grand-site-9187371.php
GUYANNE – 
Saül - Mis en évidence en avril dernier par cartographie lazer, 12 nouveaux sites précolombiens ont été découverts. Ils seraient une quinzaine dans la région de Saül. Une initiative du Parc amazonien de Guyane, dont les agents ont depuis années repéré des formations de fossés circulaires sur des monts, appelé montagnes couronnées. Un contour mis en évidence en avril dernier par mesure LIDAR, un laser aéroporté. Au sol, nous découvrons de nombreux morceaux de poterie enterrés, la preuve d’une activité importante il y a plusieurs siècles dans la région. Grâce aux missions de reconnaissance au sol des agents du parc, une douzaine de sites précolombiens ont été découverts dans la région de Saül, constituant un réseau de villages fortifiés construits par les Amérindiens avant le XVIe siècle.
EGYPTE – Gebelein - Excavées à la fin du XIXe siècle, les momies prédynastiques de Gebelein ont intégré les collections du British Museum en 1900. Ces six corps, vieux de 5.000 ans, ont fait l’objet d’une momification naturelle : enterrés dans des tombes creuses, la chaleur, la salinité et la sécheresse du désert égyptien ne leur ont laissé que la peau sur les os. Et c’est sur cette peau que les chercheurs ont fait une découverte inédite. Grâce à la photographie infrarouge, ils sont parvenus à révéler des motifs jusqu'à présent difficiles à discerner, tatoués sous l'épiderme de deux d’entre eux. Un homme et une femme simplement baptisés Gebelein Man A et Gebelein Woman. Sur le bras du premier, les scientifiques ont trouvé la représentation d’un taureau sauvage et d’un mouton de Barbarie, tandis que sur le bras et l’épaule de la femme, des dessins en forme de S étaient tatoués. Les deux animaux présents sur le bras de l’homme sont des motifs connus de l’ère prédynastique, et sont largement représentés dans l’art rupestre de cette période. Un motif en forme de long L sur la peau de la femme rappelle les sceptres que tiennent certains personnages peints sur les poteries de l’époque. Le S est également un motif récurrent de cette ère. Il est possible que ces tatouages, placés à un endroit où ils étaient visibles de tous, aient été un indicateur du statut de leurs porteurs. "Ces découvertes démontrent de façon concluante que le tatouage était pratiqué durant l’ère prédynastique égyptienne, ce qui ramène à 1.000 ans plus tôt les premières traces de tatouage en Afrique.
REP. TCHEQUE – 
Jesenicko - A man searching for mushrooms close to his home came across a 3,300-year-old sword from the Bronze Age. The rare item has excited archaeologists who say they plan to dig in the surrounding area. The sword and axe date back to around 1,300 BC and resemble weapons used mainly in the area of what is today Northern Germany .
ALLEMAGNE – 
Bietikow - Researchers are piecing together the life of a prehistoric woman who died more than 5,000 years ago in the Neolithic period, after her skeleton was found during excavation works for wind turbines. The "Lady of Bietikow," as she has been named, was found near a village of the same name in northeastern Germany's Uckermark region. The skeleton had been buried in a settlement in a squatting position, one of the oldest known forms of burial, according to local media. Investigations have shown that she was between 30 and 45 years old and died more than 5,000 years ago. That means that she lived during the same period as Oetzi the Iceman, the stunningly preserved corpse found by tourists in the Alps in the 1990s. All that is left of Lady Bietikow are bones and some fragments of clothing, but researchers have still managed to piece together some details about her life. It was during the Neolithic period that humans first introduced grains into their diet, since they could be stored more easily than meat and could also be used as a means of payment, according to anthropologist Bettina Jungklaus. However, this led to a deterioration in people's general health. This can be seen in the state of the Lady of Bietikow's teeth, which are severely eroded and missing completely in some places. This allows us to draw conclusions about her diet: it was probably very rich in fibre, very hard. There are certain grains that cause the teeth to wear out easily. It remains unclear whether the condition of Lady Bietikow's teeth indicates an illness or even the cause of her death. Researchers are now hoping to find out more about her life, including whether she came from the Uckermark region or had immigrated there from elsewhere.