Créer un site internet

14 MARS 2023 NEWS

 

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE

DEBUT COURS : AVRIL 2023

REGISTER NOW

CHINE – Shaanxi Shaanxi - Six historical sites, the earliest dating back to the Paleolithic period, were listed as northwest China's Shaanxi Province's new archaeological discoveries of 2022 on Sunday. The six projects stood out due to their discoveries and new understandings and span of millions of years.

VIDEO = https://news.cgtn.com/news/2023-03-13/China-s-Shaanxi-Province-unveils-top-six-archaeological-findings-of-2022-1i99eyKMXVC/index.html

CAMBODGE – An exhibition displaying a human skeleton at banteay meanchey museum in sisophon town supplied- Some skeletons and bone fragments found through archeological excavations in Cambodia over the years have been identified as belonging to the Kingdom’s prehistoric population and as such are likely to be the ancestors of modern day Khmer. Researchers are studying the finds to make comparisons between humans then and now. Director General of Heritage at the Ministry of Culture and Fine Arts Prak Sovannara told The Post that two ancient human specimens had been unearthed in Snay village of Preah Netr Preah district in Banteay Meanchey province.

https://www.phnompenhpost.com/national/researchers-study-ancient-skeletons-bone-fragments

ANGLETERRE – Mill2 Buckingham - Excavations were conducted in conjunction with partners from CA and COPA, near the town of Buckingham in Buckinghamshire, England. Historical records in the 1086 Domesday book, a manuscript record of the “Great Survey” of much of England and parts of Wales at the behest of King William I (known as William the Conqueror), show that the site was part of an earlier Anglo-Saxon estate that developed after the year 949. Excavations revealed that the site was first occupied during prehistory, with the discovery of a possible ring ditch and a Mesolithic mace head found in a post-medieval quarry pit. The mace head possibly originated from a truncated deposit internal to the putative ring ditch.The first depiction of a watermill can be found in 17th century historic maps, which fell in disuse by 1825 and was repurposed until eventually being demolished in the 1940’s. Archaeological remains suggest that the watermill came into use during the 13th century, evidenced by partially exposed remains of three timber beams set in a substantial clay packing deposit, possibly forming the corner of a timber structure. Features relating to the watermill, bypass channel, mill race and outflow pond were still extant on site at the start of the archaeological works. The final phase of mill structures was constructed in the late post-medieval period, indicated by substantial structures designed to funnel water to the mill wheel. The height of the walls and the wide funnel suggest the potential for a large volume of water to be flowing; however, the surviving mill race has a very gentle gradient, possibly as a result of modern management of the ditch following the mill’s disuse. Excavations also revealed an associated building that contained two rooms constructed predominantly with stone. A series of postholes formed an internal partition within the northern room, which enclosed a stone rubble surface. A brick floor surface survived in the southern room, which (along with material recovered from the walls) are dated to the 18th century onwards.

https://www.heritagedaily.com/2023/03/watermill-uncovered-with-anglo-saxon-origins/146503

FRANCE – Azé - La grotte d'Azé est un des lieux les plus anciens de Bourgogne-Franche-Comté, où des traces humaines datant de 350.000 ans ont été trouvées grâce aux recherches menées depuis les années 1950. Après deux ans de pause en raison du contexte sanitaire, les explorations spéléologiques ont repris le 26 février dernier. Une douzaine de bénévoles de l'Association pour la recherche et la valorisation des grottes d'Azé et du Mâconnais-Clunisois ont excavé de l'argile pour rendre les galeries accessibles et faciliter les fouilles. En 2020, le spéléologue et son équipe avaient fait une trouvaille historique. « Au début des fouilles , dans les années 1960, on était à 60 mètres de l'entrée des grottes et dorénavant, nous sommes à 370 mètres. On n'avait pas encore trouvé de pièce totalement vide, jusqu'à ce que nous découvrions la salle du palindrome, assez grande pour que nous tenions debout à 12 », explique-t-il. Les spéléologues y ont trouvé des dépôts de minéraux rares, qu'ils ont présentés lors du congrès international de spéléologie en 2021. Parallèlement, une lampe en bronze, datée du Ier siècle avant JC, a permis de montrer que les grottes avaient une dimension cultuelle. Enfin, en 2021, des recherches ont prouvé que la forme des grottes avait été en partie taillée par les chauves-souris, comme c'est le cas pour les grottes américaines. « Cela n'avait pas encore été démontré pour l'Europe », explique Lionel Barriquand. Cette dernière recherche, qui a été publiée dans le journal scientifique Geomorphology, a fait l'objet d'un article dans le New York Times .

https://www.lesechos.fr/pme-regions/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire-les-fouilles-reprennent-aux-grottes-daze-1914302

MAROC – Sale vestiges archeologiques e1625230144470  Hattab 2 - Des fouilles archéologiques menées dans la grotte « Hattab 2 » au nord-ouest du Maroc ont montré des courtes séquences stratigraphiques de la période néolithique caractérisées par de la poterie en forme carénée. Dans la carrière Hattab 2 les recherches ont mis en évidence une sépulture datant de la phase tardive du paléolithique supérieur. Les données préliminaires fournies par le professeur Abdeljalil Bouzouggar, archéologue et directeur de l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP), ont révélé qu’une des couches supérieures découvertes dans la grotte remonte probablement à l’ère néolithique. Bouzouggar a expliqué, dans une déclaration à Hespress, qu’un outil en pierre appelé « encoche » a été trouvé, notant que des outils pareils étaient très probablement utilisés pour travailler sur des branches d’arbres, les tailler et en les façonner en lances. C’est une technique connue depuis l’âge de pierre. L’archéologue a souligné que la présence de ces outils dans la grotte « Hattab » peut indiquer que l’homme de cette préhistoire tardive ne s’est pas éloigné des activités de chasse et de cueillette, malgré sa domestication des animaux et sa maîtrise de l’agriculture. Le directeur de l’INSAP a fait savoir que les plus anciennes traces de l’agriculture au Maroc ont été détectées au niveau du site de la « Kahf Taht ElGhar ou Grotte sous la cave » dans le district de Tétouan, où des grains de blé datés d’environ 6.300 ans ont été retrouvés. Pour Bouzouggar, l’histoire du Maroc est très impressionnante. Par ailleurs, les équipes de recherche de l’INSAP ont menés plusieurs travaux au cours de ces dernières années conduisant à des découvertes importantes, notamment ceux effectués au niveau du site de Jbel Irhoud qui a livré de nombreux fossiles humains associées à une faune du Pléistocène moyen. Celle-ci est composée d’au moins une trentaine d’espèces de mammifères avec une prédominance de Gazelles.

https://fr.hespress.com/305671-archeologie-decouverte-dencoches-de-lere-neolithique-au-nord-ouest-du-maroc.html

VIET NAM - Thanh Hoa  - De nouvelles découvertes archéologiques donnant un aperçu plus approfondi de l'architecture de la citadelle de la dynastie des Hô , située dans la province centrale de Thanh Hoa ont été effectuées lors d'une récente fouille. Selon l'Institut vietnamien d'archéologie et le Centre de conservation du patrimoine de la citadelle de la dynastie des Hô, de nouvelles découvertes archéologiques  donnant un aperçu plus approfondi de l'architecture de cette citadelle située dans la province centrale de Thanh Hoa ont été effectuées lors d'une récente fouille.

VIDEO =https://fr.vietnamplus.vn/de-nouvelles-decouvertes-archeologiques-a-la-citadelle-de-la-dynastie-des-ho/197954.vnp

SUISSE –13844775 Valais - Les glaciers valaisans cachent de nombreux trésors archéologiques. Des témoins du passé refont surface avec la fonte des glaces, accélérée par le changement climatique. Il s'agit le plus souvent d'objets anodins, sans grande valeur pécuniaire, mais inestimables aux yeux des amoureux du patrimoine historique. "Il n'y a pas de valeur marchande pour la majorité des objets que l'on retrouve sur les glaciers", souligne mardi dans Couleurs locales l'archéologue Romain Andenmatten, responsable scientifique à l'Office cantonal d’archéologie du Valais. "Par contre, il y a un grand intérêt pour l'archéologie. C'est tout un patrimoine qu'on ne trouve pas dans d'autres contextes", ajoute-t-il. S'il peut s'agir de simples objets égarés, parfois, les découvertes sont plus macabres, à l'instar des restes des corps d'un homme et d'une femme, datés entre la seconde moitié du 17e siècle et le milieu du 18e, trouvés l'année passée sur le glacier de Saleina, près d’Orsières. Un an auparavant, les archéologues valaisans avaient mis à disposition l'application participative IceWatcher. Elle permet à n'importe qui de prendre en photo ce qui pourrait être une relique du passé et d'en envoyer la localisation au Service cantonal d'archéologie. "Notre intention avec IceWatcher était de permettre à ceux qui se promènent en montagne d'ouvrir les yeux", précise Romain Andenmatten. Plusieurs vestiges des temps anciens sont arrivés dans les mains du service cantonal grâce à cette application. Romain Andenmatten présente un piquet de bois, à l'extrémité taillée en pointe et d'apparence tout à fait ordinaire. Découvert au col de la Forcle, près de Chamoson, il fait partie d'une collection de tiges datant d'entre 150 et 160 après J.-C., c'est-à-dire de l'époque romaine. "Il n'y a pas de valeur marchande pour la majorité des objets que l'on retrouve sur les glaciers", souligne mardi dans Couleurs locales l'archéologue Romain Andenmatten, responsable scientifique à l'Office cantonal d’archéologie du Valais. "Par contre, il y a un grand intérêt pour l'archéologie. C'est tout un patrimoine qu'on ne trouve pas dans d'autres contextes", ajoute-t-il. S'il peut s'agir de simples objets égarés, parfois, les découvertes sont plus macabres, à l'instar des restes des corps d'un homme et d'une femme, datés entre la seconde moitié du 17e siècle et le milieu du 18e, trouvés l'année passée sur le glacier de Saleina, près d’Orsières. Un an auparavant, les archéologues valaisans avaient mis à disposition l'application participative IceWatcher. Elle permet à n'importe qui de prendre en photo ce qui pourrait être une relique du passé et d'en envoyer la localisation au Service cantonal d'archéologie. "Notre intention avec IceWatcher était de permettre à ceux qui se promènent en montagne d'ouvrir les yeux", précise Romain Andenmatten. Plusieurs vestiges des temps anciens sont arrivés dans les mains du service cantonal grâce à cette application. Romain Andenmatten présente un piquet de bois, à l'extrémité taillée en pointe et d'apparence tout à fait ordinaire. Découvert au col de la Forcle, près de Chamoson, il fait partie d'une collection de tiges datant d'entre 150 et 160 après J.-C., c'est-à-dire de l'époque romaine. La présence d'objets du quotidien indique que les Alpes étaient loin d'être des no man's lands. "On se rend compte qu'on a parfois une vision a priori de la montagne", explique Romain Andenmatten. "On se dit que s'il y avait davantage de glace, c'était plus difficile. Et non! Il y a de nombreux endroits où les glaciers étaient plus aisés à passer quand il y avait plus de glace. On trouve du matériel d'époques assez anciennes sur des passages de très haute altitude."

https://www.rts.ch/info/regions/valais/13844762-les-glaciers-valaisans-sont-une-mine-dor-pour-les-archeologues.html

TIBET - Kongsangqiao - researchers has found remains of rice of the indica variety in an archaeological site in the autonomous region of Tibet, which suggests the crop spread in that region about 1,300 years ago, state media said Tuesday. Scientists found at the Kongsangqiao site, in the city of Xigaze, remains of pottery, fragments of animal bones and numerous plant residues, including charred rice grains morphologically similar to the indica subspecies, state news agency Xinhua reported. The genetic sequence of this variety of rice was also detected in DNA remains recovered at the site, confirming the initial theory, said Gao Yu, a member of the team and a researcher at the Tibetan Plateau Research Institute of the Chinese Academy of Sciences. Tests of the rice remains date back to the early Tang dynasty (618-907), Gao said, adding that the find could shed light on the “mystery” of how and when the indica variety of rice arrived in China. Indica is, along with japonica, one of the two main varieties of rice grown in Asia. According to current theories, japonica rice was domesticated about 4,000 years ago in the middle and lower reaches of the Yangtze River and then spread to the northern parts of South Asia, where a hybrid arose that gave rise to the indica species. This species was later introduced to Southeast Asia and southern China, where it is still widely cultivated. Gao ruled out that the indica rice found in the excavation in Kongsangqiao was cultivated there due to the altitude of the place, almost 2,700 meters above sea level, and pointed out that the grain would have reached Tibet “through trade.” This theory would provide an alternative to the current belief that indica rice was first introduced to China via Vietnam. Lanzhou University professor Yang Xiaoyan said Kongsangqiao lies on what was once the Tibet-Nepal route, a key nexus for political and cultural trade exchanges between South Asia, the Qinghai-Tibet platform and the central plains of China. “Our research suggests that in 8 AD, indica rice may have reached China via the ancient Tubo-Nepal route,” Yang said.

https://www.laprensalatina.com/indica-variety-rice-found-in-tibet-dates-back-1300-years/

FRANCE – Photo2 6431068 Chartres - Sur le site de l’ancien hôtel-Dieu de Chartres, construit au XIe siècle, des sépultures et des ossements ont été retrouvés lors de fouilles préventives par les archéologues dans le cadre des travaux aux abords de la cathédrale. Le service archéologie de la ville de Chartres a retrouvé des ossements et vingt sépultures lors de fouilles préventives. Ces découvertes ont été effectuées sur une longueur de huit mètres lors de fouilles préventives dans les tranchées creusées dans le cadre des travaux d’enfouissement des réseaux aux abords de la cathédrale. « Ce n’est pas une surprise », selon Aude Bailles, archéologue à la ville de Chartres. Un ancien hospice se trouvait sur le parvis, dans l’angle nord-ouest de la cathédrale, au sien du cloître. D’abord nommé “L’Aumône” puis “Hôtel-Dieu”, il a été construit vers les années 1070, à l’initiative de la comtesse Berthe, sœur de Thibault III, comte de Blois et de Chartres. Il fut confié au chapitre, une assemblée de chanoines rattachés à la cathédrale. Lors de ces fouilles, les caves de l’hospice ont été retrouvées, avec leurs voûtes caractéristiques. Des céramiques médiévales, des pierres à grains, des peignes en os, mais aussi des briques et des murs datant de la période gallo-romaine ont été retrouvés.« Des analyses seront menées sur certains de ces objets », précise l’archéologue. L’ancien hôtel-Dieu, incendié en 1134 et reconstruit en 1140, fut rasé en 1867 et 1868, sous la volonté de Viollet-le-Duc qui souhaitait valoriser la cathédrale en l’isolant des autres bâtiments trop proches de l’édifice.

Vingt sépultures et des ossements retrouvés autour du parvis de la cathédrale de Chartres - Chartres (28000) (lechorepublicain.fr)