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17 janvier 2019: Iijoki River - Jinzhou - Brest - Frenda -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

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FINLANDECapture 38 Iijoki River  – A method for identifying salmon remains using mineral markers developed at the University of Haifa sheds light on the Late Stone Age in the Arctic Circle, according to a new study published in the academic journal Scientific Reports.While archaeological researchers have assumed that salmon would have been crucial to the early diet of the ancient Arctic’s inhabitants, there has been little proof until now. While evidence has been previously found that indicated inhabitants of the ancient Arctic Circle would catch fish, and particularly salmon, few fish bones were ever discovered in archaeological research, according to Dr. Don Butler of the Department of Marine Civilizations at the Leon Charney School of Marine Sciences at the University of Haifa.  Gross and Butler developed a method, along with Vlad Brumfeld from the electron microscopy unit of the Weizmann Institute of Science in Rehovot, to show that salmon bones burned in bonfires would create minerals consisting of whitlockite and beta magnesium tricalcium phosphate that were specific to salmon. Thus while the bones themselves were not located, their mineral residue was preserved for thousands of years. The researchers then turned to one of the oldest settlements on the Iijoki River in northern Finland, where they sampled ash from a fire found in a 5,600-year-old cabin. Laboratory results showed that the salmon’s signature mineral marker could be found within the ash. This, combined with the team’s sieving efforts and mineralogical analyses of these sediments, along with zooarchaeological identification of recovered bone fragments, confirmed that salmon was part of the diet of people living in the village. The findings provided new evidence for early estuary or riverine fisheries in northern Finland’s Lapland region.

https://www.jpost.com/Israel-News/University-of-Haifa-researchers-identify-5600-year-old-Scandinavian-salmon-577612

CHINE - Jinzhou - A rare ground-painting has been found in a noble tomb in northeast China's Liaoning Province, local archaeological authorities said Wednesday. The Hongjiajie graveyard in Futun Village in the city of Jinzhou was found in 2014 after it had been robbed. Excavation work on the tomb started in April 2015, according to the provincial cultural relics and archaeological institute. So far, four tombs have been unearthed and are believed to date back to the Liao Dynasty (916-1125). A series of utensils, including ceramics, woodware, jadeware, stoneware and silk fabrics were also unearthed. Archaeologists found paintings on the walls and ground of one of the tombs. The paintings mainly depict carriages and horses, flower patterns, dragons and phoenix, said Si Weiwei, a researcher with the institute. "It is the first time to find tomb with a ground painting from the Liao Dynasty," Si said. According to a newly-found epitaph, the Hongjiajie graveyard dating back to the year 1011 was owned by Han Derang, a renowned prime minister of the Liao Dynasty, and his descendants, Si said.

http://www.xinhuanet.com/english/2019-01/16/c_137748712.htm

FRANCE – 5c3c351d28bfe3 69908453 Brest - C'était en juin dernier : les archéologues du DRASSM entamaient la recherches des épaves de la Cordelière et du Régent, au large de Brest. Les deux navires avaient sombré en 1512 lors d'une bataille entre la flotte d'Anne de Bretagne et la flotte du roi d'Angleterre Henri VIII. Le Département des Recherches Archéologiques Sous-Marines a déployé les moyens techniques les plus pointus pour tenter de localiser les épaves. Environ un quart de la zones de probabilité a été scrutée, mètre par mètre... Pas de trace de la Cordelière et du Regent... mais une découverte : celle d'une épave aussi -voire plus- ancienne, qui repose par 50 mètres de fond, au large de la Pointe du Petit Minou, d'où le nom de code donné à cette épave : "Sud Minou 1"... Une épave qui remonterait à la fin du Moyen-âge, mais dont l'état de conservation paraît relativement bon : l'épave a dû souvent être recouverte par les dunes de sables qui se déplacent sur le fond, à l'entrée du Goulet de Brest. La structure du bateau reste donc facilement identifiable, comme l'explique Michel L'Hour, patron du DRASSM :"Donc aujourd'hui, ce que l'on voit, c'est une espèce de grand bateau, longitudinalement coupé en deux, donc il y a un flanc tribord, on voit une ancre, un flanc babord étalé sur le sédiment : même un néophyte total voit tout de suite qu'il y a là un bateau sur le fond de la mer.. On a même trouvé un coffre en bois, ouvert, dans lequel on voit qu'il y a des objets." "On ne sait rien du bateau.. L'analyse du site montre qu'il n'y a pas de pièce d'artillerie à bord.. Difficile d'imaginer qu'une grosse pièce d'artillerie, même mangée par la corrosion, même 500 ans après, puisse disparaître complètement sans laisser de trace.. Tout laisse penser que ce bateau n'était pas armé, ce navire de 30m de long ne peut être qu'un gros navire marchand, mais il n'a pas non plus de cargaison qui ait laissé de traces pour l'instant." Le prélèvement de quelques fragments de céramique, lors d'une plongée sur l'épave, ont donné l'espoir d'en savoir plus.. mais ces fragments sont restés muets pour le moment "Cette céramique est étonnante : elle ressemble tout à fait à ce que l'on produit à la fin du Moyen Age, sauf que tous les spécialistes que nous avons consultés nous disent que c'est probablement daté de cette période, mais ils n'ont aucune idée de ce que c'est.. Ce ne sont pas des productions françaises ou bretonnes, donc on est partis dans des investigations plus lointaines : on pense à l'Espagne, à l'Europe du Nord... C'est un flot de questions qui s'est élevé après la découverte de ce site." Cette épave "Sud Minou 1" sera fouillée en juin prochain, avec l'utilisation de robots, puisque la profondeur et la présence de forts courants rendent compliquée la plongée humaine

https://www.hitwest.com/news/une-decouverte-archeologique-majeure-au-large-des-cotes-bretonnes-32361

ALGERIE152c8b47d5a58ff87e681a80f2dd62ff les pyramides de frenda en algerie gardent de nombreux mysteres 0 1fa1663db93239fcc39b6d84a7cf200d les pyramides de frenda en algerie gardent de nombreux mysteres 1 Frenda - Vieilles pour certaines de plus de 16 siècles, les djeddars de Frenda, 13 « pyramides » érigées sur deux collines voisines dans le nord de l'Algérie, gardent de nombreux secrets pour les chercheurs.  Seules certitudes : ces 13 édifices de pierre à base carrée et élévation pyramidale à degrés, uniques en Algérie et au Maghreb, étaient des monuments funéraires et ont été construits entre le 4e et le 7e siècle près de Tiaret (250 km au sud-ouest d'Alger). Les avis divergent en revanche sur ceux qui y furent inhumés - probablement des dignitaires. A l'époque, des rois berbères régnaient dans la région sur de petites principautés. Mais leur histoire est mal connue et il en reste peu de traces. Les 13 « pyramides » ont été construites sur trois siècles à une époque de profonds bouleversements dans le nord de l'Algérie, qui était alors la Numidie romaine : déclin de l'Empire romain d'Occident, invasions vandales puis byzantines et début de la conquête arabe. Ces djeddars monumentaux - jusqu'à 18 mètres de hauteur et une base variant entre 11,5 m et 46 m de côté - sont érigés sur deux collines distantes de 6 km près de Frenda, les trois plus anciens sur le djebel (« mont ») Lakhdar et les dix autres sur le djebel Araoui. Tous renferment une ou plusieurs pièces (jusqu'à 20 pour le plus grand) reliées par un système de galeries, dont des chambres funéraires, laissant penser à des sépultures collectives. Certaines pièces sont dotées de banquettes, de possibles lieux de culte funéraire, selon certains chercheurs. Les linteaux de pierre des portes intérieures sont sculptés de motifs traditionnels des édifices chrétiens (rosaces, chevrons...) mais aussi de scènes de chasse ou de figures animales. Mais les inscriptions - probablement latines - sont en trop mauvais état pour être interprétées ; certains chercheurs y ont vu des lettres grecques, ce que d'autres contestent. A Frenda, une vingtaine d'étudiants en archéologie et leurs professeurs s'affairent autour d'un des plus anciens djeddars Ils relèvent et répertorient les dégradations, nettoient, à la brosse et à l'eau, les symboles gravés sur certaines pierres ensuite mesurées. Une opération minutieuse qui peut prendre deux heures pour chaque inscription.

https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/les-pyramides-de-frenda-en-algerie-gardent-de-nombreux-mysteres-6171804