18 JANVIER 2018: Keros - Aix en Provence - Timimoune - Gyeongsang - Nazarit -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

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WINTER TERM : JANUARY 2018

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GRECE Keros thumb large Keros - Archaeologists digging on the remote Cycladic island of Keros in the central Aegean have revealed “unusually sophisticated prehistoric monuments,” according to a press release from Cambridge University’s Department of Archaeology. The report said that new work has revealed that the settlement of Daskalio – the site adjoining the prehistoric sanctuary on Keros – had a “more imposing and densely occupied series of structures than had previously been realized,” making it “one of the most impressive sites of the Aegean during the Early Bronze Age (3rd millennium BC).” “[Daskalio] was almost entirely covered by remarkable monumental constructions built using stone brought painstakingly from Naxos, some 10 km distant,” it said.

http://www.ekathimerini.com/225004/article/ekathimerini/life/cambridge-university-archaeologists-making-exciting-discoveries-on-keros

FRANCE20180116 1 2 1 1 1 obj16542283 1 Aix en Provence - A quelques mètres des pelleteuses qui s'activent à démolir l'ancien centre de dialyse, une équipe d'archéologues de la Ville est à pied d'oeuvre. Ils ont un mois et demi pour mettre au jour les vestiges que renferme le site sur lequel poussera à l'horizon 2019, le nouveau bâtiment principal (14 000 m²) de l'hôpital d'Aix. Pour éviter trop de retard dans le calendrier des travaux, décision a été prise de mener conjointement le chantier de construction et les fouilles concentrées sur une partie du site. "Nous sommes ici à environ deux cents mètres de la ville antique, dont le rempart nord passe avenue Henri-Pontier, explique Ariane Aujaleu, archéologue, responsable de l'opération. C'est un secteur semi-rural, avec des occupations plutôt agricoles." Après un diagnostic réalisé au printemps, l'Etat a prescrit une fouille complète du site sur lequel se dessinent les contours d'un canal "inédit". "Il est assez conséquent, avec des murs d'environ soixante-dix centimètres de large, explique l'archéologue. Ce canal n'était pas étanche, il ne devait donc pas servir à acheminer de l'eau potable. Par endroits, il a été bouché, dévié." Parmi les hypothèses envisagées, "il permettait vraisemblablement de canaliser des eaux de ruissellement." Avait-il une autre fonction comme celle d'alimenter un moulin ? C'est ce que les archéologues tenteront d'établir au fur et à mesure des avancées de leurs recherches. Outre ce canal, "nous sommes en train de dégager un système de traces agraires". Autrement dit, un champ. Plutôt logique au regard de l'emplacement. Y exploitait-on des vignes, activité plutôt courante dans le secteur ? Les résultats des fouilles le révéleront peut-être. Des résultats qui viendront compléter ceux établis en 2016, après une première campagne de fouilles réalisée à quelques mètres de là, au moment de la construction du nouveau parking réservé au personnel de l'hôpital. "Les fouilles avaient révélé la voie antique qui reliait Aix aux Alpes. Nous avions trouvé un ensemble funéraire à proximité, avec des bûchers crématoires, quatre tombes en urnes", explique encore Ariane Aujaleu. Des vestiges que l'on peut dater entre le Ier et le IIe siècle après Jésus-Christ. "Nous sommes ici vraisemblablement sur le même temps d'occupation", précise l'archéologue 

http://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/4792633/quels-tresors-se-cachent-sous-le-futur-hopital.html

ALGERIE2171241611675080712 Timimoune - L’existence de gravures en Tifinagh-zénète à travers divers vestiges disséminés dans la wilaya déléguée de Timimoune (220 km Nord d’Adrar), témoignent du passage de civilisations amazighes dans ces vastes étendues du Gourara, selon des chercheurs et archéologues. Les caractères de la variante Tifinagh-zénète, gravés sur des ruines de citadelles et de vestiges archéologiques, établissent l’hypothèse d’existence d’une langue ancestrale de communication entre les populations de la région, a affirmé Maâmar M’hamdi, archéologue intéressé par le patrimoine amazigh zénète. Pour cet archéologue, «le Gourara constitue un musée à ciel ouvert pour une panoplie de composantes du patrimoine amazigh zénète, dans ses aspects matériel et immatériel (oral), à travers les graphèmes sculptés sur les murailles et parois d’anciens monuments et bâtisses». Le déchiffrement de certains caractères et signes de Tifinagh-zénète révèlent parfois des messages et informations, tous sujets et domaines confondus, entre individus d’une même société s’exprimant en cette variante amazighe, a-t-il ajouté. Il cite, à titre d’illustration, ceux gravés au vieux Ksar de «Tamana» (Sud de Timimoune), renvoyant, dit-il, à un dialogue entre deux interlocuteurs ayant trait à un rendez-vous pour rendre visite à un parent (oncle maternel), en plus d’autres signes existant au vieux Ksar de «Samouta» (Nord de Timimoune). L’enseignant et poète en variante amazighe-zénète, cheikh El-Berka Ghantioui, a, de son coté, estimé que «le patrimoine amazigh zénète constitue un fichier monographique de la région du Gourara, à ajouter au legs national, riche en sites et vestiges archéologiques témoignant encore de l’histoire ancienne de la civilisation amazighe zénète dans le Gourara.

http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=72996

COREE DU SUD170904030000 k67  Gyeongsang  - Plus de 1 000 objets de la vie militaire ont été découverts dans 74 tombeaux anciens de la province de Gyeongsang du Nord, dans le sud-est de la péninsule. Il s'agit de mors, de selles, de casques en fer ou encore de porte-étendards à installer sur le dos du cheval, fabriqués il y a 15 siècles. Ces découvertes permettront de mieux représenter les guerriers de l'époque de Gaya, l'ancien royaume qui se développa entre 42 et 532 de notre ère sur la péninsule coréenne. Les tombeaux en question font partie du groupe sépulcral de Jisandong, classé monument historique national, qui regroupe près de 10 000 tombes dont 700 sont surmontées d’un tumulus. Selon le chef de l'équipe des fouilles, la plupart des tombes mises au jour sont de petite taille et ont été pillées. Mais il a assuré qu'un certain nombre de trésors ont été découverts, dont des ossements d'un adulte mesurant plus de 1,60 m. Par ailleurs, les archéologues ont trouvé pour la première fois dans ces tombeaux des traces d’une coutume qui consistait à enterrer les serviteurs vivants auprès du défunt.

http://world.kbs.co.kr/french/news/news_Cu_detail.htm?No=58940&id=Cu

MEXIQUEFoto4 33 Nayarit - Un projet de fouilles de sauvetage coordonné par José Rodolfo Cid Beziez, archéologue de la direction de sauvetage archéologique de l'INAH et Concepción Cruz Robles, archéologue du Centre INAH Nayarit. eur équipe a "râtissé" 300 hectares depuis 2015, situés sur la commune de Compostelle. Au total sept sites d'importances ont été enregistrés : El Arroz, Cerro Canalán, Playa Canalán, El Arenal, Majahua, El Arco et Camino a Majahua. Près de 98000 tessons de céramique appartenant à des cultures et des époques différentes (entre 500 et 1300 de notre ère) ont été récupérés, 426 gravures rupestres enregistrées (dont 112 rien qu'autour du volcan Majahua et d'autres parfois non conclues à Cerro Canalán) et 97 clochettes en métal retrouvées. En ce qui concerne les éléments de céramique, une majorité présente des éléments comparables à la céramique Aztatlan, présente sur certains sites du Sinaloa et du Nayarit, et associé à des activités de meunerie.  À Majahua, douze enterrements humains ont été détectés et fouillés. Les archéologues y ont observé deux types de traitement funéraire. D'un côté des enfants ont été incinérés avant d'être déposés dans des urnes funéraires, d'autre part les adultes ont été directement enterrés. Seul un individu adulte a été incinéré, accompagné de 16 clochettes en métal et deux miroirs ronds en obsidienne. À Camino a Majahua, trois tombes d'environ 80 cm de large et de 0,6 à 2 mètres de profondeur ont été creusées dans le grès. Ce patron funéraire n'est pas sans rappeler les tombes à puits bien connues au Nayarit ou au Jalisco. Étant donné ces résultats prometteurs, l'INAH a décidé de poursuivre les fouilles et les études. C'est le site d'El Arenal et quatre de ses monticules qui seront fouillés de manière systématique au cours de 2018. Des datations radiocarbones permettront d'affiner la chronologie de la région et d'améliorer la séquence céramique.

 http://www.inah.gob.mx/es/boletines/6831-salvamento-arqueologico-devela-pasado-prehispanico-de-la-costa-nayarita

http://mexiqueancien.blogspot.co.uk/2018/01/sauvetages-archeologiques-dans-la.html