19 JANVIER 2023 NEWS

 

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NORVEGE – The square brown sands Norwegian archaeologis Tyrifjorden - Archaeologists in Norway said Tuesday that have found a runestone which they claim is the world’s oldest, saying the inscriptions are up to 2,000 years old and date back to the earliest days of the enigmatic history of runic writing. The flat, square block of brownish sandstone has carved scribbles, which may be the earliest example of words recorded in writing in Scandinavia, the Museum of Cultural History in Oslo said. It said it was “among the oldest runic inscriptions ever found” and “the oldest datable runestone in the world.”“This find will give us a lot of knowledge about the use of runes in the early Iron Age. This may be one of the first attempts to use runes in Norway and Scandinavia on stone,” Kristel Zilmer, a professor at University of Oslo, of which the museum is part, told The Associated Press. Older runes have been found on other items, but not on stone. The earliest runic find is on a bone comb found in Denmark. Zilmer said that maybe the tip of knife or a needle was used to carve the runes. The runestone was discovered in the fall of 2021 during an excavation of a grave near Tyrifjord, west of Oslo, in a region known for several monumental archaeological finds. Items in the cremation pit — burnt bones and charcoal — indicate that the runes likely were inscribed between A.D. 1 and 250.“We needed time to analyze and date the runestone,” she said to explain why the finding was first announced on Tuesday. Measuring 31 centimeters by 32 centimeters (12.2 inches by 12.6 inches), the stone has several types of inscriptions and not all make linguistic sense. Eight runes on the front of the stone read “idiberug” — which could be the name of a woman, a man or a family. Zilmer called the discovery “the most sensational thing that I, as an academic, have had.” There is still a lot of research to be done on the rock, dubbed the Svingerud stone after the site where it was found. There is still a lot of research to be done on the rock, dubbed the Svingerud stone after the site where it was found.

https://www.pbs.org/newshour/science/archaeologists-in-norway-find-worlds-oldest-runestone

FRANCE – 37e24c80a0962837b102293f553986f0188616ecc1f6371b198e0ad81f85401f 1d11480098fcb90c607eb47b359d4641b76d8398753bb0bb30f45ee5621c4249 Neris les Bains - Une fouille préventive a mis au jour quelques traces d'un monument funéraire chargé d'un riche décor sculpté. Le premier de ce genre en Auvergne, selon les spécialistes. La créature, un triton, a surgi des profondeurs des mythes romains pour charmer les archéologues qui l'ont arrachée de la terre, à défaut de l'écume, son repère auvergnat. La fabuleuse figure a été présentée mardi par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), aux côtés des autres découvertes réalisées il y a un an au-dessus de l'ancienne cité gallo-romaine d'Aquae Nerii, sur la commune de Néris-les-Bains. Le fragment rectangulaire en question, long de 65 centimètres environ, présente un homme musclé, barbu et chevelu, vu de face, les bras écartés, le sexe en évidence. Jusque-là, rien de surprenant. Le bas du corps, pourtant, est également formé de deux puissants tentacules qui s'achèvent en palmes. Il ne s'agissait ni de Neptune, ni de Jupiter, mais d'un triton, un monstre qui - tout comme les Néréides, des nymphes marines - faisait partie du cortège des dieux de la mer. Le bloc à la miraculeuse créature marine a été découvert l'hiver dernier par une dizaine de chercheurs. Il avait été identifié dans une fosse creusée en bordure de la zone de fouille, dans laquelle reposait une vingtaine de blocs de grès. Mais ce n'est que quelques semaines après la fin de l'opération, une fois examinés par les archéologues au dépôt régional de l'Inrap, à Clermont-Ferrand, que ces vestiges informes ont révélé leur secret. Le bloc de grès à la créature mythique ferait partie des vestiges d'un monument funéraire érigé vers le Ier ou le IIe siècle de notre ère. Un second bloc également repêché de la fosse au triton, de forme conique et orné d'un décoré végétal, a livré un indice décisif dans l'identification de cet ensemble. Le côté droit du bloc au triton a d'ailleurs conservé la tête d'un cheval au galop, peut-être un cheval marin, selon l'Inrap, qui était l'une des montures fantastiques des dieux océaniques, avec les taureaux marins et autres hippocampes. Tout ce répertoire pélagien évoquait, chez les Anciens, le voyage des défunts après la mort.

https://www.lefigaro.fr/culture/patrimoine/les-vestiges-d-un-mausolee-romain-orne-d-un-monstrueux-triton-decouvert-en-auvergne-20230107

FRANCE – 63c2a37a16480 alb arch ologie s pultures 00 00 11 10 Gaillac - A l'été 2020, durant quatre mois, des fouilles ont été menées au pied de l’abbaye Saint Michel à Gaillac (Tarn) au bord d’un ancien cimetière médiéval. Les données archéologiques dévoilent une part oubliée de l'histoire de la cité viticole tarnaise. Il y a plus de 600 ans se situait à cet endroit les limites d'un ancien cimetière médiéval. Durant 4 mois, ce fossé a permis aux archéologues de découvrir des sépultures et des caveaux contenant les ossements de près de 400 personnes.  Certains sont très bien conservés, et permettent, après analyse, d’en savoir plus sur le passé médiéval de la ville. "Nous avons pu voir plusieurs traces sur les ossements. Vous avez par exemple ici des traces de coups, ou encore des traces de sollicitation physique, explique Emmanuelle Beaussac, anthropologue de l'équipe de recherche, qui tient entre ses mains un crâne. Nous avons pu mettre en évidence que la population était soumise à une activité physique régulière, voire intensive parfois. Donc nous imaginons plutôt une population de manutentionnaires qui travaillaient peut-être dans les vignobles alentour, dans les champs." Les corps de ces habitants auraient tous été inhumés entre le Xe et le XVe siècle. Le rare matériel trouvé auprès de ces dépouilles permet, notamment, d'affirmer, que malgré la proximité de l’abbatiale, il ne s’agit pas seulement d’hommes ou de moines, mais aussi de femmes et d’enfants. L'ensemble de ces artefacts représentent des fragments d'histoire, essentiels pour cette ville viticole, installée au bord du Tarn. "Ceci permet d’avoir des preuves de l’histoire de Gaillac, c'est-à-dire une ville très ancienne, alors que pendant, longtemps, on a dit que Gaillac était née en 972. Ce qui est absolument faux" Il est, en effet, communément admis que Raymond 1er de Rouergue donna ces terres, situées sur les bords du Tarn, à l’abbé Saint-Michel à cette date. Une communauté bénédictine de l'abbaye Saint-Michel initia le développement de l'exploitation et du trafic commercial du vin. Les fouilles de 2020 permettent de remettre en cause cette affirmation. Les traces d'une vaste bâtisse antique, probablement dédiée à la viticulture, ont été retrouvées par les archéologues. Ses fondations, sous l’abbatiale, datent du 1er ou 2e siècle après J.-C. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/archeologie-les-fouilles-de-l-abbaye-saint-michel-a-gaillac-revelent-leurs-premiers-secrets-2693674.html

ROUMANIE – 24057046lpw 24057068 article jpg 9272381 660x287 Piatra Neamt  - C''est l'histoire d'une très vieille dame aux formes généreuses.  Taillée dans un galet en grès, haute de 10 centimètres, elle a débuté son existence voilà plus de 17 000 ans entre les mains d'un(e) artiste du paléolithique. Et puis, elle est tombée dans l'oubli, avant de réapparaître, voilà deux ans et demi, dans une ravine roumaine des Carpates. « Il s'agit là de la première découverte de ce type sur le territoire de la Roumanie », expliquent les deux découvreurs roumains dans leur papier publié par la revue française L'Anthropologie. Hypersexualisée, avec de gros seins, des fesses joufflues et la vulve bien dessinée, cette statuette appartient à la famille artistique des Vénus du Gravettien (- 31 000 à - 23 000). Une hypothèse indique qu'elle a pu être enterrée plusieurs millénaires après sa conception. Des marques d'usure font d'ailleurs penser que la figure a pu être portée autour du cou comme un collier.

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/la-rocambolesque-decouverte-d-une-venus-roumaine-de-17-000-ans-13-01-2023-2504674_1924.php#11

CANADA – Une epave artefacts 1024x576 Nunavut - Le gouvernement canadien a annoncé la découverte de centaines d’objets au cours de récentes fouilles du HMS Erebus, épave tristement célèbre s’étant abîmée dans les eaux arctiques il y a près de deux siècles. En mai 1845, deux navires quittaient l’Angleterre à la recherche de l’insaisissable passage du Nord-Ouest, entre les océans Atlantique et Pacifique. Une quête des plus périlleuses dont le commandant John Franklin et ses 128 membres d’équipage ne reviendraient pas. Il a respectivement fallu attendre 2014 et 2016 pour que des archéologues localisent les épaves du HMS Erebus et du HMS Terror, dans les eaux glacées bordant une île du Nunavut, territoire le plus septentrional du Canada. u cours des 56 plongées effectuées l’année dernière, quelque 275 artefacts ont pu être remontés de l’épave de l’Erebus, incluant un folio en cuir gaufré, un verre de monocle, des épaulettes de lieutenant (visibles dans le tweet en fin d’article), de la vaisselle, des plateaux ainsi que du matériel à dessin.

https://dailygeekshow.com/epave-expedition-franklin/

ALLEMAGNE –Bear metatarsal  Schöningen - Ancient bones retrieved from an archaeological site in Germany suggest that archaic humans were peeling bears for their skins at least 320,000 years ago. The markings found on phalanx and metatarsal paw bones of a cave bear (Ursus spelaeus or U. deningeri) represent some of the earliest known evidence of this type, and demonstrate one of the measures our ancient relatives used to survive the harsh winter conditions in the area at the time. In the 1990s, researchers uncovered a trove of ancient artifacts from a nearby open-cut mine, including the oldest complete wooden weapons ever discovered, a set of spears dated to between 300,000 and 337,000 years ago. Other items included stone tools, bone tools, and a number of animal bones, including those of cave bears. And many of those bones had cut marks on them – a sign that ancient humans had been butchering the animals, their tools gouging the bones as they went. But the cut marks on the two paw bones were curious. Not only were they small and precise, the fact that they were there at all was cause for investigation. The cut marks on the bones found at Schöningen were similar enough for Verheijen and his team to conclude ancient humans (either Homo heidelbergensis or Neanderthals) were skinning bears when the site was in use.

https://www.sciencealert.com/cut-marks-on-ancient-bones-reveal-what-was-in-fashion-320000-years-ago

ALLEMAGNE – Xgdadzprmls3ccv7hcyyva 970 80 jpg Mainz - For 900 years, a corroded medieval pendant discovered in a trash heap in Germany has been hiding a religious treasure: tiny fragments of bone, possibly from the body of a saint, a new study has found. Archaeologists uncovered the palm-size pendant in 2008, during the excavation of a medieval rubbish pit in Mainz. The pit was located in a court at a noble palace that dated from the High Baroque period in the early 17th century. Though it contained mostly pottery, the pendant was found in a layer of the pit that dated to the 14th century, However, the distinctive artistic style of the pendant suggests that it dates to the 12th century, Its style also indicates that it was probably crafted in the workshop near the city of Hanover, about 175 miles (285 kilometers) north of Mainz, that is known to have made similar objects. Heinzel and his colleagues at LEIZA spent about 500 hours removing a thick layer of corrosion with diamond-tipped grinding tools and other fine mechanical devices to reveal a "quatrefoil"-shaped pendant of copper covered with gold leaf and enamel images of Jesus, Mary and medieval saints.  The pendant seemed hollow, but opening it would destroy it — so how would they look inside? They decided to take X-rays, which revealed a cavity within the pendant. When the researchers examined the cavity of the pendant with neutron imaging, they could see clearly that it contained five small bags — probably of linen or silk — that held fragments of bone, Heinzel said.  The discovery shows the pendant was a phylactery — a type of amulet ​​— that housed saintly relics and was supposed to give protection to those who wore it.

https://www.livescience.com/medieval-pendant-relics-neutron-imaging

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