INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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SUMMER TERM : JULY 2018
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ROYAUME UNI – Ipswich - Ancient coins, flint tools and evidence of ditched field-systems spanning the Early Neo-lithic, Late Bronze Age and the Anglo-Saxon periods have been unearthed at a new housing site in Old Felixstowe. On site, archaeologists discovered a selection of key evidence of early human occupation; including worked flint tools and occasional shards of pottery dating to the Early Neolithic period (4,000 to 3,300 BC), and evidence of Late Bronze Age (1,200 to 700 BC) agriculture in the form of ditched field-systems. Archaeologist Paulo Clemente, from ASE, said: “Similar evidence has been found in the vicinity of Walton Hall and elsewhere around Felixstowe and it appears that the area was extensively utilised during the early 1st millennium BC. Evidence of these Bronze Age farmers is also attested by the many ploughed out burial mounds known from aerial photography to exist around Felixstowe.” “The most surprising discovery here, given the nearby presence of the now destroyed Walton Castle (originally a Roman fort), is that relatively few finds of Roman date were recovered during the excavations. “However, we did find remains of clusters of pits and aligned postholes, (a cut feature used to hold a surface timber or stone), which may relate to structures built alongside Ferry Road from early medieval or Anglo-Saxon period (AD 410 to 1066), including a hoard of eight silver coins of Aethelred II (known as Aethelred the Unready). These date back to the period between AD 997-1006.” Archaeologists now believe that there may have been a port at Kings Fleet on the nearby River Deben, that is ‘likely’ to have been the landing place of the 7th Century Saint Felix, who would go on to establish a cathedral and school at Dommoc or Dummoc-ceastre. Further remains at the site included later medieval pits and a field-system, as well as evidence of quarrying.
http://www.ipswichstar.co.uk/news/secret-of-early-felixstowe-people-revealed-at-dig-on-generator-group-site-in-ferry-road-1-5611882
FRANCE – St Flour - Sur le chantier de contournement de Saint-Flour, des fouilles préventives ont été commandées, au lieu-dit de la Cheyre, et confiées à l’INRAP. Hasard ou non, les fouilles ont révélé qu’à l’endroit où la nouvelle route se construit, une voie pavée existait déjà il y a près de deux mille ans. « Peu de temps après la conquête de la Gaule lorsqu’ils ont commencé à paver les routes », précise Bertrand Houdusse, archéologue et responsable des opérations. Les chercheurs ont ainsi mis à jour un véritable axe de circulation pavé réalisé à base de galets et de morceaux d’amphore. Mais les fouilles préventives ont révélé bien plus que cela. En fait des traces d’une véritable agglomération gauloise qui aurait existé à Saint-Flour. En témoignent les deux puits, servant à stocker l’eau, découverts dans un excellent état de conservation. Le premier d’une taille modeste, d’une profondeur d’un peu plus d’un mètre. Le second, bien plus grand, avec une profondeur de plus de trois mètres. À chaque fois, des planches avaient été rajoutées afin de garantir une parfaite étanchéité et d’empêcher la terre de s’infiltrer dans ces réserves d’eau. « Un puit construit d’une telle manière, et conservé aussi bien, c’est le premier que l’on découvre dans le département », affirme l’archéologue. Des canalisations ont également été découvertes, preuve de l’ingéniosité régnante il y a deux millénaires. La canalisation se constituait de la manière suivante : des amphores étaient coupées dans le sens de la longueur de manière à ce que l’eau puisse s’écouler entre elles. Le sol faisait le reste du travail d’acheminement de l’eau, puisque fait d’argile celle-ci ne pouvait pas pénétrer à l’intérieur. Outre ces puits, la découverte de fours vient consolider l’idée de l’existence d’une agglomération gauloise à cet endroit. « L’un est de petit gabarit. Sans doute a-t-il été utilisé jusqu’à l’an 50 ou 60, vers la fin de la conquête romaine », précise Bertrand Houdusse. Quelques mètres plus loin, d’autres fours ont été découverts, faisant croire à une zone d’activité. Ce qui pourrait laisser penser que, déjà, à l’époque gauloise, et à celui du début de la conquête romaine, les habitants pensaient à séparer les zones d’habitations des zones d’activités. « Ils savaient les inconvénients en terme d’odeur, de fumée, donc c’est très possible que cela soit le cas », poursuit l’archéologue. Toutefois, si habitat il y a eu, les fouilles n’ont révélé la présence d’aucun espace fermé et délimité par une palissade ou une quelconque muraille ni d’habitations. Des objets quotidiens ordinaires ont néanmoins été retrouvés. Des amphores « souvent importées de Rome », de la vaisselle, des objets métalliques. « On a retrouvé des gravures sur les amphores, et ça mérite qu’on s’y intéresse car c’est très rare d’en trouver. Parfois des noms peuvent être gravés, mais des dessins, c’est beaucoup plus rare ». À l’image des fours, des puits ou bien des canalisations, le sol d’argile a permis une excellente conservation de tous ces vestiges.
https://www.lamontagne.fr/saint-flour/travaux-urbanisme/cantal/2018/07/17/des-fouilles-ont-mis-au-grand-jour-l-existence-d-une-agglomeration-gauloise-a-saint-flour-il-y-a-2-000-ans_12925441.html
FRANCE – Moissac - Quatrième et dernière année de fouilles archéologiques à Moissac. Depuis le départ, ces fouilles se concentrent sur l'habitat médiéval et moderne. «Il faut dire qu'en dehors de l'abbaye, peu de fouilles archéologiques ont été menées. J'ai voulu combler cette lacune, du moins essayer, en faisant des recherches sur l'agglomération située autour. Au fur et à mesure des années, en croisant nos recherches à celles d'historiens et de géologues, on s'est rendu compte que cette agglomération s'est construite très rapidement, au XIIIe siècle, sur ce qui était autrefois des marais,» explique l'enseignant-chercheur. Sur le site, après avoir creusé à plus d'un mètre, les archéologues ont pu mettre la main sur des structures en bois encore intactes. «C'est très rare pour nous de trouver des restes de bâtiment en bois. Ici, grâce à un sol très humide, ces structures-là ont pu être conservées. Elles nous permettent d'en savoir plus sur le mode de vie de la population à cette époque.» Une population dite normale, loin du train de vie élitaire que l'on retrouve aux abords de château et autres lieux de fouilles habituels. «Le mode de vie de ces populations «normales» est très peu référencé. Sur ce site, on a pu retrouver des poteries, des restants de contenants et même des os provenant de la consommation à l'époque.»
https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/17/2837035-derniere-annee-de-fouilles-archeologiques-en-centre-ville.html
FRANCE – Roc’h Morvan - Après des travaux préparatoires commencés début juillet, les fouilles ont repris ce lundi au château de Roc’h Morvan. Les fouilles vont se poursuivre sur les zones ouvertes en 2017 sur l’enceinte basse. Il faut également comprendre l’aménagement d’une petite enceinte qui protège les deux portes identifiées en 2016 (une pour l’enceinte haute et l’autre pour l’enceinte basse). Cela pose des questions auxquelles on ne peut encore répondre. Ainsi, un texte de la fin du XVe siècle évoque un devis de réparation d’un pont-levis, dont l’existence reste à vérifier.
https://www.letelegramme.fr/finistere/la-roche-maurice/chateau-de-roc-h-morvan-les-fouilles-ont-repris-17-07-2018-12029451.php#7pYkRECyXbbpkDbg.99
FRANCE – Rouen - A Rouen, depuis le début du mois de juillet, l'Institut national de recherches archéologiques cherche à révéler les secrets du cimetière, qui était associé à l'Eglise Saint-Eloi, entre la fin du Moyen Age et le XVIIIème siècle.
VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=KXYoqXsLxws
PEROU – Túcume - Les archéologues péruviens ont découvert une sépulture collective comprenant 24 dépouilles qui appartiennent à la plus célèbre culture précolombienne du Pérou, à savoir la civilisation Inca. C’est dans la région de Lambayeque, sur la côte nord du Pérou, que les traces de ces anciens habitants datant de plus 500 ans ont été découvertes, l’annonce de cette mise au jour majeure a été réalisée par un responsable du ministère de la Culture du Pérou, Luis Villacorta. Villacorta a précisé que la découverte a été faite au sein du complexe archéologique de Túcume, composé de 26 pyramides, parmi les pièces retrouvées par les scientifiques, on dénombre 15 céramiques de haute qualité, mais aussi des textiles finement tissés qui recouvraient les corps des défunts dans le cadre des rituels funéraires. Certaines céramiques sont intactes et permettent l’observation détaillée de la poterie de Túcume, une fusion de l’art Chimú et de Lambayeque avec des cruches caractéristiques qui comportent au niveau du goulot des représentations d’hommes ou d’animaux comme des chauves-souris. Le directeur du projet, l’archéologue José Manuel Escudero, a déclaré que l’une des dépouilles localisées dans le tombeau numéro 14 pourrait être celle d’un personnage illustre de la culture Inca en raison de son contexte funéraire. Les tissus qui protégeaient sa dépouille ont les mêmes caractéristiques que celles d’un dirigeant Inca retrouvé des années auparavant à Huaca Larga, une ressemblance troublante qui « rend la découverte si importante » : « Nous parlons des mêmes niveaux, de la même hiérarchie de personnes appartenant à la noblesse « , a conclu un spécialiste. Après la découverte, le travail de recherche se poursuivra dans les laboratoires, où les conservateurs analyseront les ossements et les textiles plus avant pour obtenir des informations plus précises. Bien que les archéologues n’aient pas encore déterminé le sexe de chaque individu, ils ont l’intuition que les femmes sont celles qui ont été enterrées avec des outils à tisser et les hommes avec de longues pagaies de bois et des coquilles de spondylus, un mollusque très apprécié par les dirigeants incas, au point qu’ils lui accordaient autant de valeur que l’or.
VIDEO = https://www.youtube.com/watch?v=3PYmI-4fUZE
http://www.actulatino.com/2018/07/17/perou-des-momies-de-la-noblesse-inca-retrouvees-dans-la-vallee-des-pyramides-de-tucume/