INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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HRM 104 : INTRODUCTION TO INTANGIBLE CULTURAL HERITAGE
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ROYAUME UNI – Kingskerswell - The remains of what is believed to be a 2,000-year-old Roman settlement have been uncovered at the construction site of a new bypass. Artefacts discovered in Kingskerswell include fragments of pots thought to be imported from southern Europe. Trenches used for defence were also found. The quantity and the quality of the finds suggested the people who lived there would have been part of the local ruling elite who were becoming "Romanised", Mr Horner said. Trench excavation Remains of medieval buildings were also found. He said: "The Romans conquered the South West and, for much of the later 1st Century AD, the area was a military zone. "After the army moved north to conquer the rest of the population, the native elite were becoming more Romanised, and assimilating into the Roman Empire and economy." As well as the Roman finds, archaeologists also turned up evidence of 800-year-old medieval buildings.
http://www.bbc.co.uk/news/uk-england-devon-20791039
TURQUIE – – Troie - Even ancient cities knew about rebranding. Troy was destroyed by war about 3200 years ago - an event that may have inspired Homer to write the Iliad, 400 years later. But the famous city rose again, reinventing itself to fit a new political landscape. Troy lies in north-west Turkey and has been studied for decades. Pottery made before the war has a distinct Trojan style but after the war its style is typical of the Balkans. This led archaeologists to believe that the locals had been forced out and replaced by populations from overseas. But when Peter Grave at the University of New England in Armidale, Australia, and his colleagues examined the chemical make-up of the pottery, they realised that both pre and post-war objects contained clay from exactly the same local sources, suggesting the same people were making the pots. "There is substantial evidence for cultural continuity," says Grave. So if the Trojans never left the city, why did their pottery style change? Before the sack of Troy, the city looked east towards the powerful Hittite Empire. But this political powerhouse collapsed around the time that Troy was destroyed. Grave says the post-war pottery is Balkan in style because the Trojans were keen to align themselves with the people there, who had become the new political elite in the region (Journal of Archaeological Sciences, doi.org/js8).
http://www.newscientist.com/article/mg21628964.200-ancient-city-of-troy-rebranded-itself-after-war.html
SRI LANKA – Anuradhapura - Archaeological researchers of Sri Lanka have discovered the ruins of an ancient hospital, believed to be about 2,000 years old, in Anuradhapura, the historic capital city of North Central Province. The ruins of the ancient hospital have been found near the ancient Thuparamaya Dagoba that is believed to have been initially constructed in third century B.C. A spa, medical rooms and medical equipment including grinding stones and knives have been recovered so far. A latrine system that is carved in rock has also been identified. The Director of the Abhayagiriya Archaeological Project Prof. T.G. Kulathunga said that ruins are similar to the findings of other ancient hospitals in Anuradhapura. The Archaeological Department has also commenced excavations of a hospital ground in Anuradhapura Maha Vihara temple near Ruvanwelisaya.
http://www.colombopage.com/archive_12B/Dec16_1355635126CH.php
FRANCE – Marignane - Après la première campagne de fouilles menée par l'Institut de recherches en archéologies préventives (Inrap), c'est au tour d'une trentaine d'étudiants italiens, en quatrième année d'architecture, de venir étudier le centre ancien. D'autant que le bâti mineur de Marignane est visiblement très semblable à l'architecture mineure de Syracuse, "de la Sicile orientale en particulier, de l'architecture de la période aragonaise et catalane", précise Marie-Rojarie Vitale. C'est aussi pour ces raisons que cela a suscité l'intérêt des professeurs, "car, ici, le bâti est à disposition, de petite dimension pour leur permettre de bien travailler. Il y a aussi différentes possibilités d'exercice pour les étudiants, car il y a des problèmes de restauration, de conservation mais aussi des problèmes de réhabilitation, d'aménagement urbain...", poursuit l'enseignante.
http://www.laprovence.com/article/marignane/le-centre-ancien-ce-petit-laboratoire-de-syracuse
INDE – Orissa - One of India's most renowned temples will be restored by a Newport engineering firm. Cintec International, based at Gold Tops, has secured the contract to begin initial restoration work on the Konark Sun Temple in Orissa. The Archaeological Society of India has called on the firm to undertake detailed laser scanning so they can find out structural condition of the 13th Century monument. The Sun Temple is on India’s east coast on the Bay of Bengal. It was built as a dedication to Surya, the Sun God and is a UNESCO world heritage site and a popular tourist attraction. It is highly regarded for its impressive dimensions, balanced architecture and intricate decoration with detailed stone carvings. The temple’s now-collapsed tower is estimated to have been around 200 feet tall - bigger than any other tower in India.
http://www.southwalesargus.co.uk/news/gwentnews/10112400.Newport_engineers_to_restore_ancient_Indian_temple/
FRANCE – Nègrepelisse - Alors que les travaux du château de Nègrepelisse avancent, Catherine Viers, archéologue de l'Institut national de recherches en archéologie préventive (Inrap), revient sur les fouilles préventives qu'elle a dirigées avant le chantier. En amont des travaux d'aménagement, le Service régional de l'archéologie (SRA) a prescrit une campagne de fouilles préventives pour récupérer le maximum d'éléments archéologiques avant qu'ils ne soient détruits par les travaux d'aménagements. Les archéologues ont fouillé «la cave» (une partie un peu profonde le long de la courtine nord), l'ancien donjon ou «tour carrée», toute la surface de la cour et l'entrée du château. Le puits, nom compris dans le cahier des charges, ne sera pas comblé, mais scellé par une dalle. Les fouilles ont fait ressortir différentes pierres: au XVIIIe siècle, les propriétaires de l'époque ont souhaité restructurer la cour en lui donnant une forme carrée. Les nouvelles constructions utilisent en fondation des pierres anciennes (base de cheminée, de fenêtre...) probablement issues de la démolition de parties plus anciennes du château même. Environ 200 pierres de taille d'époque gothique ont été sorties. Elles documentent les chercheurs sur toute une période pour laquelle ils n'avaient aucune information: «Nous avons un plan du château au XIIIe siècle (date de construction). Les archives et le bâti nous informent sur les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. En revanche, nous n'avions rien sur la période du XVe au XVIe siècle et ces pierres vont nous donner des informations sur le château à cette époque-là.»
http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/20/1519142-negrepelisse-des-fouilles-archeologiques-temoins-du-passe-du-chateau.html
FRANCE – Châtellerault - On connaissait, d'après d'anciens plans et le cadastre napoléonien, l'existence de ces fortifications enfouies sur le site de l'ancien hôpital, près de la Vienne. Mais on n'en avait jamais trouvé trace in situ. C'est désormais chose faite. Grâce à une équipe de cinq archéologues de l'Inrap qui les ont déterrées et révélées au grand jour. Dans ce secteur quelque peu inhospitalier (boueux et en pente) sous lequel coule le ruisseau le Tabary, les archéologues ont mis au jour, à coups de pelleteuse, pelles et pioches, les vestiges de fortifications en pierre érigées au XVIIe siècle, après les guerres de religion. Il s'agit des restes du bastion d'artillerie à poudre, révèle Adrien Montigny, l'un des archéologues. « A l'origine, ces murs étaient larges de 1,5 m en épaisseur, hauts de 7 m au minimum. Ils formaient une sorte d'éperon, comme un triangle, avec deux côtés de 70 m de long, l'un le long des quais, l'autre côté rue Deschazeaux. Ces murs en pierre étaient ensuite reliés, sur la partie haute, aux murailles de la ville. Aujourd'hui, il reste des lambeaux d'une vingtaine de mètres à cause des différentes constructions qui se sont succédé depuis lors. » Ces fortifications, sur lesquelles on pouvait imaginer des rangées de canons, servaient à se protéger, à se défendre, à résister en cas de conflits. « Au XVIIe siècle, les remparts médiévaux ne servaient plus tellement à se protéger. A cette époque moderne, les fortifications de la ville étaient conservées mais on les a adaptées à l'artillerie à poudre », relève Adrien Montigny. Les maçonneries de ce bastion d'artillerie n'ont pas encore révélé tous leurs secrets, certains aspects de ces murailles intriguent Adrien Montigny. Par exemple, « l'intérieur des murs n'est pas fait du même mortier que les pierres de parement. » S'agit-il de deux techniques différentes à une même époque ou deux mortiers utilisés à deux époques différentes ? Autre chose insolite : « Des murs inclinés ont été construits » : économie de matériaux ou technique de construction ? Seule certitude, ce bastion d'artillerie, préfigurant les fortifications de Vauban, était constitué par un talus de terre appuyé sur le mur intérieur du fossé, ce qui permettait d'amortir les chocs des boulets de canon. La campagne de fouilles, qui aura duré trois semaines, se termine demain. D'ici là, les archéologues se dépêchent de fouiller les différentes strates souterraines de l'ex-hôpital pour remonter le temps et découvrir d'autres trésors archéologiques comme ces fosses circulaires moyenâgeuses.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/12/20/L-hopital-cachait-des-fosses-et-des-fortifications