INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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SPRING TERM : APRIL 2017
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ROYAUME UNI – Perth - A bid to locate the body of James I of Scotland has been launched in Perth — 580 years to the day after his brutal murder. It has long been known than an elaborate tomb for the king was housed in the city’s Charterhouse monastery but the exact location has been lost in the mists of time. Project lead Professor Richard Oram, dean of arts and humanities at the University of Stirling, said: “Perth’s Charterhouse was unique in Scotland. “James built it to be the spiritual focus of his dynasty and poured huge sums of money into it to create a splendid setting for his tomb. “Medieval descriptions speak of the magnificence of the church, but nothing of it remains above ground to be seen today – the whole monastery was plundered and demolished at the Reformation.
https://www.thecourier.co.uk/fp/news/local/perth-kinross/373956/perth-search-for-royal-murder-victim-launched/
PAKISTAN – Derawar Fort - Three antique cast-iron shells of varying sizes of a 1,000-year-old catapult (manjanik) have been discovered from the debris of a wall of the decaying Derawar Fort in Cholistan According to the Sub-divisional Officer of the department, Ghulam Muhammad, the shells are round in shape and weigh about three, five and eight kilogrammes. He said that they were discovered during the excavation of the foundation for the construction of the pillars to extend support to the collapsed parts of the fort’s boundary wall. The height of the fort’s outer wall is said to be about 35 metres and it is nearly 1,500 metres long.
http://www.dawn.com/news/1316036/centuries-old-catapult-shells-found-near-bahawalpur
AUSTRALIE – Parramatta - It may sound like pieces of garbage, but these items are giving historians rare glimpses into one of Australia's oldest colonial sites. For the past two months archaeologists have been digging in North Parramatta, the site of former institutional care facilities. In the early 19th century female convicts were housed in the female factory. The site was then expanded to include a mental asylum and an orphanage. Senior archaeologist Rhian Jones said it was one of the first times the area had been explored in this way. "We've got toothbrushes, hair combs, beads, bits of jewellery, so we're not sure if they're the matron or the people who are officially allowed to wear those kinds of decorative items or whether the girls from the industrial school period have access to them," she said. "Hopefully some of the items relate to some of the orphans." Ms Jones hopes to uncover information about the lives of girls and women who lived in the institutions. "There's a lot of historical records about the store room and what is the government providing, and types of cooking implements and clothes the orphans, and then later the girls, from the Industrial School were provided with," she said. "But that doesn't give that unofficial record of how they're spending their time or any of the other activities, the unofficial activities that they're doing in these spaces." Also among the discoveries are a number of small pieces of glass. Archaeologist Jillian Comber said it possibly dated back to 1788 and was evidence of the relationship between Aboriginal people and European settlers. She said the Aboriginal people adapted the glass to be used for cutting or carving.
http://www.abc.net.au/news/2017-02-21/artefacts-show-coexistence-between-aboriginals-and-europeans/8287950
FRANCE – Agde - La campagne annuelle de fouille archéologique du site de la Motte (Agde) vient de débuter pour 3 semaines dans le fleuve Hérault. Le site découvert par Christian Tourrette et Philippe Moyat dans les années 2000 (IBIS) est un petit habitat de la fin de l’âge du Bronze installé en bordure d’une lagune alors très étendue. Le niveau marin étant il y a environ 3000 ans plus bas que l’actuel la côte agathoise était alors festonnée de plans d’eau palustres. Le fleuve s’étalait en plusieurs chenaux d’un grand delta. Cet espace venait d’être investi par de petites fermes de quelques bâtiments en bois. Pour combattre la remontée des eaux en hiver et les crues intempestives du fleuve les paysans de l’âge du Bronze avaient aménagé des plateformes en les bordant de pieux plantés et de fagots de branchages. Ils nivelaient les sols en étalant leurs déchets et des fumiers de litières ou en apportant des blocs de basalte. Ce sont ainsi plus de 400 pieux plantés au fond du fleuve, à près de 6 m de profondeur, qui permettent depuis quelques années de dresser le plan de ce hameau, les uns livrant des plans de maisons rectangulaires, les autres des alignements de berges renforcées. Ces agriculteurs et éleveurs pratiquaient la chasse et la pêche, comme le ramassage des coquillages, en exploitant toutes les ressources du milieu littoral. De nombreux spécialistes de l’environnement protohistorique (CNRS, Université) analysent chaque année les informations réunies par les plongeurs : bois, graines, insectes, sédiments, etc. permettent de dater et de restituer le cadre de vie de ces paysans. Les vestiges abandonnés dans les couches archéologiques superposées, lentement étudiées, couvrent près de 800 ans d’occupations successives. Ce sont des fragments de céramiques, des restes de faunes, mais aussi des végétaux brûlés ou non qui sont conservés dans l’eau.
http://www.herault-tribune.com/articles/42893/agde-les-fouilles-archeologiques-du-site-de-la-motte-se-poursuivent/
IRAN – Chehrâbâd - Les causes de la mort des hommes de sel, anciennes momies retrouvées au nord-ouest de l'Iran, attirent l'attention de nombreux historiens. Des scientifiques iraniens sont enfin prêts à faire lumière sur cette énigme légendaire. Ainsi, après avoir examiné des restes de cette momie, ils ont constaté que sa mort n'était pas naturelle. Subjugués par cette découverte inattendue, ils ont soumis les os crâniens les mieux conservés à une analyse par dotation au carbone. Cette dernière a démontré que l'homme aurait été tué par un coup sur la tête asséné à l'âge de 40 ans. Le sel a bien conservé les restes de cette momie permettant ainsi de découvrir le visage du défunt. Ce premier homme de sel était donc barbu et portait une boucle d'oreille en or. Reste à savoir qui aurait pu être à l'origine de cette attaque fatale et à déterminer ce qui a bien pu mener cet homme à descendre dans les mines. On connaît sous le nom d'hommes de sel un ensemble de six corps humains datant de l'Antiquité tardive et préservés par momification naturelle dans la mine de sel de Chehrâbâd, située au nord-ouest de l'Iran. Il s'agit de quatre hommes adultes, d'un adolescent et d'une femme. Le premier de ses hommes de sel a été découvert en 1993. Sa tête et son pied gauche sont exposés sous verre au Musée national d'Iran à Téhéran. La découverte des hommes de sel a été faite par des mineurs à une profondeur de 45 mètres. Les études archéologiques incluant une datation au carbone 14 de différents échantillons d'ossements et de textiles ont permis d'évaluer l'âge des hommes de sel à 1700 ans.
https://fr.sputniknews.com/international/201702201030164422-Iran-homme-sel-archeologie-histoire-historiens-decouverte/