INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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EGYPTE – Saqqara - Five tombs have been discovered in the Saqqara necropolis by a team of Egyptian researchers. The tombs, located on the northeastern side of the King Merenre pyramid, have been dated to the Old Kingdom (2649–2150 B.C.) and First Intermediate (2150–2030 B.C.) periods. Powerful officials were buried in the tombs, according to Mostafa Waziri of the Supreme Council of Antiquities. The first tomb, he explained, consists of a deep burial shaft and a chamber decorated with scenes of offering tables, sacred oils, and an image of the palace. This tomb contained a limestone sarcophagus. The second tomb is thought to have belonged to the wife of a man named Yaret, while the third belonged to Pepi Nefhany, who held positions as supervisor of the great house, priest, and purifier of the house. A woman named Petty, who was a priest of Hathor, was buried in the fourth tomb, and Henu, an overseer and supervisor of the royal house, was buried in the fifth tomb. The team will continue to excavate and study the well-preserved tombs.
https://english.ahram.org.eg/News/463002.aspx
FRANCE – Paris - Notre-Dame de Paris est loin d'avoir livré tous ses mystères. Ce lundi 14 mars, le ministère de la Culture vient d'annoncer la découverte "d'importants vestiges archéologiques" à la croisée du transept de la cathédrale. Ces fouilles, diligentées l'établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale ont mis au jour des fragments de l’ancien jubé et un sarcophage en plomb. "L’ensemble de l’emprise est recouvert par un radier (une plateforme) empierré, daté au plus tard du 14e siècle", explique le ministère de la Culture. "Il comprend de nombreuses sépultures et repose sur des niveaux d’occupation datés du 14e siècle, lesquels sont installés sur des sols pouvant remonter au début du 13e siècle", peut-on lire dans le communiqué. Parmi ces découvertes une étonnante "fosse dans laquelle ont été enfouis des éléments sculptés polychromes identifiés comme appartenant à l’ancien jubé (sorte de tribune en bois) de Notre-Dame, construit vers 1230 et détruit au début du XVIIIe siècle." Mais plus étonnant encore, les archéologues font état de la découverte d'un "sarcophage anthropomorphe en plomb intégralement conservé". Ce dernier pourrait être la sépulture d’un haut dignitaire de l'époque..
https://www.midilibre.fr/2022/03/14/notre-dame-de-paris-un-mysterieux-sarcophage-en-plomb-decouvert-dans-la-cathedrale-10169827.php
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FRANCE – Villers-Cotterêts - Les travaux de rénovation du château royal de Villers-Cotterêts ont été lancés il y a deux ans. A la fin de ce vaste chantier, prévu pour durer jusqu’en 2023, cette résidence royale construite en 1528 sous François Ier, aura retrouvé son faste d’antan. En parallèle au travail des ouvriers, des archéologues de l’Inrap mènent des fouilles préventives. C’est dans une pièce du logis royal du château qu’un objet rare a été mis au jour. n inspectant une pièce de l’aile nord de cette partie du château, ils ont découvert la matrice d’un sceau « dans une poche de charbons ». Un sceau est un cachet de cire qui permettait de sceller un document tout en y apportant sa signature. Là, il s’agit donc de l’objet, en bronze, qui permettait de laisser l’empreinte sur la cire chaude. Ce petit objet de 22 mm de large sur 17 mm de haut, a certainement été perdu par son propriétaire près d’une cheminée. Sur la face gravée de la matrice, on peut distinguer saint Georges en cavalier qui surplombe un dragon. Il est entouré d’une légende en lettres gothiques. Les archéologues déduisent que l’objet date du XVe siècle grâce à l’armure spécifique portée par le cavalier. Même si ce sceau n’est répertorié dans aucune archive, l’Inrap a pu identifier sa provenance. Au conditionnel, l’Institut explique que l’objet appartiendrait au prieur du monastère Saint-Georges qui était situé à Villers-les-Moines, près du château de Villers-Cotterêts. De cette découverte et de l’ensemble de leurs travaux sur place, les archéologues espèrent tirer des enseignements sur les relations entre le château et son environnement politico-historique.
https://www.20minutes.fr/sciences/3253871-20220316-aisne-archeologues-font-decouverte-inedite-chateau-villers-cotterets?xtor=RSS-176
ITALIE – Motya - The “artificial harbor” discovered in the Phoenician port of Motya in southern Sicily in the early 20th century was no such thing. The monumental rectangular basin had been misinterpreted. It has now shown to have been a gigantic sacred pool in honor of Baal that operated during the city’s Phoenician period, from the 8th to the 5th centuries B.C.E., archaeologist Prof. Lorenzo Nigro of Sapienza University in Rome explains in the journal Antiquity. He wrote about the nature of the structure as a pool and not a harbor in 2014, but now Nigro explains that the pool likely served an astronomical role, too, and new finds associated with it underscore the city’s multicultural nature. In fact the freshwater pool was the center of a monumental religious complex with three temples, surrounded by a circular wall.
https://www.haaretz.com/archaeology/MAGAZINE-monumental-structure-isn-t-phoenician-harbor-it-s-a-sacred-pool-of-baal-1.10679272
PORTUGAL – Sado Valley - Il y a près de 60 ans en arrière, l'archéologue portugais Manuel Farinha dos Santos a photographié les corps dans des tombes au sud du Portugal qui datent d'il y a 8.000 ans. Or, certaines de ses photographies n'avaient pas été développées et leur récent développement, ainsi que l'analyse des tombes, permet à des archéologues d'affirmer que l'un des corps enterrés avait été momifié. Selon les archéologues, cette pratique aurait également été appliquée à d'autres corps dans la même zone et aurait pu permettre de transporter ces derniers avant de les inhumer. Les archéologues ont, de plus, pu déterminer que le corps avait été momifié en raison de la position des os du squelette car ces derniers ne présentaient pas une configuration naturelle. Les membres étaient en effet fléchis au-delà de leurs limites naturelles, ce qui suggère qu'ils ont été liés et maintenus en force dans ces positions. L'absence de décomposition du corps lié à la momification est par ailleurs corroborée par le fait que les petits os qui composent le pied par exemple demeurent en configuration anatomique après 8.000 ans La découverte de cette momie portugaise est surprenante pour deux raisons principales. La première est que les « momies » sont la plupart du temps associées aux cultures égyptienne et inca et qu'elles sont peu connues notamment en Europe. Outre le fait que la momification était très répandue dans ces deux dernières cultures par rapport à d'autres, il est important de considérer qu'il existe un biais environnemental quant à la découverte de momies.La préservation de ces dernières est favorisée notamment dans des environnements désertiques et secs qui le sont restés au cours des huit derniers millénaires. La présence de momies en Europe est donc très rare et la momie portugaise offre donc une perspective nouvelle quant aux rites funéraires des populations dans cette zone. Le second aspect surprenant de cette découverte concerne enfin l'âge de la momie car il dépasse celui de toutes les momies connues et notamment des momies de l'Égypte antique qui datent d'il y a environ 4.500 ans.
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/homme-decouverte-portugal-plus-ancienne-momie-monde-97362/
ANGLETERRE – Scientists have found what might be as many as 60 royal graves at 20 places across the west of England and Wales. Before the discovery only one resting place of a post-Roman burial of a monarch from 400 AD- 7000 AD had been discovered (although nine Anglo-Saxon royal graves have been found on previous excavations). Now at least 20 possible burial sites, some containing two or three graves have been discovered in Wales, Cornwall, Devon and Somerset.The research was done by Professor Ken Dark of the University of Reading and Spain's University of Navarra who published his findings in the Journal of the Royal Society of Antiquaries of Ireland. Professor Darks says the burial grounds appear to be from the fifth and sixth centuries AD. During this period Britain was made up of a patchwork of kingdoms no bigger than a county. The East was ruled by Anglo-Saxon kings, while in the West, the Royal dynasties were descendants of people who lived in Roman Britain, also known as Celtic Britons. Professor Ken Dark told Newsround that there are many thousands of British Celtic dark age burial sites, but that usually they all look very much the same. The professor said he worked out that these were royal graves because of an unusual design which shows a higher status than other Dark Ages burial grounds.They all have a rectangular or square ditched enclosure which could have originally had gates and fencing. Amongst thousands of burials which are the same, there are just a few which are enclosed by ditches and are obviously meant to be special. Among the most important burials are of those identified in Caernarfon and Anglesey (in North Wales) and the famous site of Tintagel in Cornwall, a place often associated with the legend of King Arthur, medieval, mythological figure from from this time.
https://www.bbc.co.uk/newsround/60780597