INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE
OPEN COURSE : FEBRUARY 2013
HRM 104 : INTRODUCTION TO INTANGIBLE CULTURAL HERITAGE
REGISTER NOW
FRANCE – Haute Praële - « Sans l'autoroute les fouilles n'auraient jamais eu lieu. » Pour l'archéologue Fabrice Charlier pas de doute, ce chantier « que l'on soit pour ou contre est une chance exceptionnelle pour les Ardennes » car il permet « d'ouvrir trois fenêtres de fouilles » en même temps en quelques semaines autour de Charleville. Son équipe de France archéologie a remporté l'appel d'offres pour fouiller à la Haute Praële, un des trois sites à « potentiel archéologique » autour de Charleville. L'équipe opère sur les vestiges d'une villa qu'ils prennent soin de recouvrir de bâches pour éviter les ravages liés aux pluies abondantes à cette époque. Parmi les éléments notables retrouvés sur ce terrain très arasé (à cause de l'érosion), outre la villa dont le plan se dessine assez nettement grâce à sa position en contrebas - ce qui a permis une meilleure conservation en raison du limon - deux squelettes en mauvais état de conservation et des tuiles qui « montrent déjà une certaine innovation car normalement dans les Ardennes on trouve des ardoises », explique Fabrice Charlier, spécialiste de la période romaine. Ce qui s'annonçait comme une fouille sans surprise a finalement nécessité de prolonger le délai des fouilles d'une semaine car deux caves ont été mises au jour dont l'une particulièrement bien conservée de « 2 m de profondeur et d'un peu plus de 4 m sur 4 m ». Trois niches sont encore visibles et on a trouvé dans le déblai qui la comblait, les vestiges d'une colonne et une colonnette complète. « C'est déjà beaucoup » précise Fabrice Charlier car « ces restes d'architecture permettent de proposer une restitution, ce qui n'est pas courant ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/belle-surprise-a-la-haute-praele
FRANCE – Les effeuilleurs - Précédant les entreprises de travaux publics, les archéologues ont pris possession de certaines portions du tracé de la future A 304. L'engin vient de mettre au jour une surface dont l'apparence attire l'œil, même celui du profane. Un rectangle noirci qui tranche sur la terre brune, deux petits mètres de long sur une soixantaine de centimètres de large, un parallélépipède aux contours assez nets, protégé depuis… longtemps par une couche de glaise d'environ quarante centimètres d'épaisseur. « Ce sont les restes d'un bûcher funéraire. On en a trouvé quatre autres à proximité. » Leur âge ? En bon scientifique, l'anthropologue préfère pour l'instant de meurer évasif : « Certainement le début de notre ère, maximum IIIe siècle. Mais on fera un carbone 14 pour avoir plus de certitudes. » En attendant, Jérémy Maestracci est beaucoup plus prolixe sur le rôle de ces bûchers et l'importance que représente leur découverte. « Ces fosses étaient creusées pour y incinérer un corps. Le cadavre était placé au-dessus de la fosse, sur une structure en bois, accompagné d'objets divers, vaisselle, nourriture… Une fois le feu éteint, tout se retrouvait dans la fosse qui était ensuite rebouchée. Avant cela, il arrivait que l'on prélève les os du défunt pour les placer dans une urne enterrée à proximité. C'est le cas ici. Sauf que nous n'avons pour l'instant retrouvé aucune urne… » A défaut, les archéologues se concentrent sur les objets retrouvés dans les fosses : céramique sigillée (destinée au service à table et généralement recouverte d'un décor en relief), vaisselle de luxe, coupes en verre, « ainsi qu'une pièce de monnaie dans chacune des fosses. Ces bûchers étaient certainement réservés à une élite. » Les sépultures découvertes font vraisemblablement partie d'un ensemble comprenant un temple et des habitations, le tout situé à proximité des fosses et datant apparemment de la même époque (lire par ailleurs). « Mais on vient de retrouver sous ces constructions des traces remontant à la protohistoire gauloise. Et ce n'est peut-être pas fini… » C'est bien connu, les Ardennes, terre d'histoire…
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/decouvertes-archeologiques-les-effeuilleurs
ROYAUME UNI – Beverley - A major archaeological discovery is threatening to delay work on the £2.5m revamp of Beverley's Saturday Market. Workmen have uncovered a section of ancient wall, which could be medieval shop foundations or part of the 12th century Archbishop's Hall. Work has halted while archaeologists excavate a trench running across Saturday Market. It is the latest setback to the work, which sparked a protest, forcing the council to back down over plans to remove stone cobbles. Barbara English, of Beverley and District Civic Society, who led the successful campaign against the removal of the setts, says a full archaeological dig should have been done before work started. She said: "Had the plan been done as a planning application, instead of as maintenance, they would have had to have a full dig, which would have been very expensive. Now, they might have to do that anyway, which risks derailing their own processes." n the meantime, the archaeological work in Saturday Market centres on a 50m trench stretching across the front of Betfred, Caffè Nero and Joules clothing shop. Initial investigations suggest the row of shops might have been further forward in medieval times. Kate Langley, field archaeologist with On-Site Archaeology, which is doing the work, said: "We have determined we have a wall foundation which is quite a big one for a two-storey building. "We also have some possible internal flooring.
http://www.thisishullandeastriding.co.uk/Video-Major-medieval-discovery-halts-work/story-18232860-detail/story.html#axzz2LkgB8zWr
PAYS-BAS – Rotterdam - Des archéologues néerlandais ont retrouvé pas moins de 477 pièces de monnaie en argent datant du 16e siècle, dans une vieille chaussure enfouie derrière l'Hôtel de Ville de Rotterdam. La découverte archéologique a été dévoilée vendredi par le bourgmestre. La trouvaille a été réalisée par un bureau communal d'enquête archéologique. La valeur actuelle des pièces est difficile à estimer, selon les archéologues, mais ils l'évaluent à quelques milliers d'euros. "Ce type de découverte est rare. Jamais des archéologues n'ont découvert des pièces dans une chaussure. La plus ancienne date de 1472, la plus récente de 1592", a déclaré le porte-parole de la Ville.
http://www.rtbf.be/info/etcetera/detail_de-tres-vieilles-pieces-de-monnaie-dans-une-chaussure-a-rotterdam?id=7933397
FRANCE – Indre et Loire - Les équipes du Service de l’archéologie départemental d’Indre-et-Loire (SADIL) interviennent sur le futur tracé en réalisant des fouilles préventives. L’ouverture de la ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Europe-Atlantique est prévue pour 2017. Les services du Conseil général sont sur le terrain depuis 2008 (et jusqu’en 2014) pour organiser l’échange des parcelles agricoles afin de réduire l’impact résultant du passage de la LGV sur les exploitations (8 150 ha concernés). Les équipes du Service de l’archéologie départemental d’Indre-et-Loire (SADIL) interviennent également sur le futur tracé en réalisant des fouilles préventives. Trois sites ont été découverts lors du diagnostic archéologique réalisé de janvier à avril 2011 sur les communes de Nouâtre et Maillé. Sur un périmètre d’environ 41 ha, les archéologues ont mis au jour : un site carolingien sur le lieu-dit "La Fondrière", un tronçon de la voie romaine Tours-Poitiers, ainsi qu’un site présentant des occupations du néolithique et du début de l'Age du Fer (non encore fouillé). À l'heure actuelle, deux opérations sont en cours : la fouille du petit établissement agricole carolingien et un complément de diagnostic. C’est au cours de ce dernier qu’un lot d’armes françaises de la guerre de 1870 ont notamment été exhumées (probablement enfouies ensemble). Veigné site de fouilles. À la fin du mois d’avril, une autre phase de diagnostic va débuter à Veigné. D’autres ont été et seront également effectuées par l’INRAP.
http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/20666-indre-et-loire--des-fouilles-preventives-sur-le-trace-de-la-future-ligne-a-grande-vitesse-lgv-sud-europe-atlantique-mettent-a-jour-une-ferme-carolingienne