INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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SPRING TERM : JUNE 2021
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TURQUIE – Sarayburç - Recently, excavations have begun in one such spot in Şanlıurfa's Sarayburç Ruins which belongs to the Neolithic period.
https://www.dailysabah.com/life/history/neolithic-archaeological-work-begins-in-turkeys-sanliurfa
IRLANDE – Lios Póil - John O'Sullivan said that he and his father first discovered cup and circle marks on a large stone on their land roughly one year ago, but the matter has come to public attention only recently. Gorse-burning led to the marks being noticed on part of the stone, which measures roughly 20 feet by 15 feet, and top soil has since been removed from the rest of the rock to reveal about a dozen markings. It's thought that the art may have been carried out during the Bronze Age and could, therefore, be as much as 4,500 years old.
https://www.independent.ie/regionals/kerryman/news/west-kerry-rock-art-may-be-4500-years-old-40569276.html
CHINE - Majiayao - An ancient Chinese culture dating back more than 5,000 years witnessed China's early exchanges with foreign countries, experts said. The Majiayao culture is in the upper reaches of the Yellow River and its tributaries. With more than 5,000 years of history, it forms a significant part of the origin of the Chinese civilization. This culture spread to Central Asia via China's Xinjiang, bringing millets from China to the west. Decorations with Central Asian features also appeared on the painted pottery items in Majiayao, in addition to sheep and cattle from the west. The Majiayao culture also had interactions with the Harappan culture of India. Similarities are clear from the items from the two sites. Some experts pointed out that the Majiayao culture also shares similarities with the Cucuteni-Tripolye culture at the western and the northern parts of the Black Sea regarding decorations and shapes of painted pottery ware.
http://www.china.org.cn/arts/2021-06/23/content_77580666.htm
FRANCE – Artenay - A Artenay dans le Loiret, un vaste complexe rural gaulois a été mis au jour lors de fouilles débutées en mars. Depuis, les archéologues de l'Inrap sont sur le pont et continuent de fouiller ce site exceptionnel datant du IIe siècle/1er siècle avant Jésus-Christ. Deux très vastes ensembles délimités par des fossés, pour certains profonds de trois mètres et larges de huit pour d'autres, ont été mis au jour. Ils pourraient correspondre à des habitations et des bâtiments agricoles, avec des greniers, des étables, des hangars ou encore des caves et des puits. En fouillant l'équipe a aussi mis la main sur de la céramique, des outils artisanaux ou encore des armes. Des objets qui correspondraient à un certain niveau de richesse, selon les spécialistes. Le ou les propriétaires de ces deux "fermes" pourraient avoir eu un rang important. Les archéologues ont aussi découvert deux sépultures d'époque néolithique, datées entre 5.500 et 3.700 avant notre ère, très rares dans la région. Sur l'une d'elles, le défunt est en position fléchie et tient un bois de cerf. Sous son crâne, ils ont trouvé une hache polie dans un silex blanc, un outil que l'on ne trouve pas ordinairement dans les tombes. Autre découverte majeure, celle de fragments statuaires. Sur l'un des deux, on aperçoit un personnage sculpté, avec les mains placées sur le ventre, et un bras orné d'un bracelet torsadé. Dans son dos, deux cervidés s'affrontent. La statue est brisée. Un second élément en terre cuite a aussi été trouvé : il représente un personnage barbu avec des yeux et des oreilles soulignées.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-important-site-gaulois-decouvert-a-artenay-dans-le-loiret-1624037026
FRANCE - Croixrault - A Croixrault, dans la Somme, des fouilles archéologiques sont en cours. Le site s'étale sur plus de vingt hectares. Un chantier "hors normes" puisqu'un village médiéval entier a été découvert.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/somme-des-archeologues-travaillent-sur-un-chantier-de-fouilles-de-plus-de-vingt-hectares-a-croixrault-2143399.html
CANADA – Mashteuiatsh - Les fragments d’un foyer de combustion datant d’il y a plus de 3 500 ans ont été découverts à l’été 2020 lors de fouilles archéologiques sous les fondations de l’ancienne épicerie Axep de Mashteuiatsh. « On a pris deux échantillons de charbon qu’on a fait dater au carbone-14 (C-14) et ils ont tous les deux indiqué que le site remontait à au moins 3600 ans », précise l’archéologue Émilie Plourde. Cette dernière peut maintenant l’affirmer : bien longtemps avant notre ère, la vie humaine fleurissait sur les berges du lac Saint-Jean. Loin d’être anodine, cette trouvaille qualifiée « d’exceptionnelle » expose au grand jour tout un pan de l’histoire des Premières Nations. « Les matières premières qui ont été retrouvées dans la matrice et aux alentours témoignent du mode de vie nomade caractéristique de cette époque-là. » De nombreux artéfacts (outils, roches concassées, pointes de projectiles) dont les matières premières correspondent à la période archaïque ont aussi été trouvés sur les lieux. À une moindre profondeur, un autre foyer de combustion datant lui d’environ 745 ans (période sylvicole) avait aussi été découvert lors des fouilles de 2020. « Je le trouve super intéressant. Il y a plusieurs éléments qui montrent qu’il a été utilisé à plusieurs reprises sur une période de 400 ans. » Les archéologues ont même pu mettre la main sur des ossements animaux remarquablement conservés, un phénomène rare, selon Émilie Plourde. « Ce qui est arrivé, c’est qu’à l’époque des postes de traite, ils ont répandu de la chaux. Alors au lieu de rester très acide, le sol est devenu basique, ce qui a gardé les os intacts. »
https://www.letoiledulac.com/actualite/des-vestiges-vieux-de-3-500-ans/
EGYPTE - Ismaïlia - Un agriculteur vivant près d’Ismaïlia en Égypte a découvert une stèle vieille de 2 600 ans érigée par le pharaon Apries, qui a régné d’environ 589 avant JC à 570 avant JC. La stèle mesure 91 pouces (230 centimètres) de long, 41 pouces (103 cm) de large et 18 pouces (45 cm) d’épaisseur. Au sommet de la stèle se trouve une sculpture d’un disque solaire ailé (un disque qui était parfois associé au dieu solaire Ra) avec un cartouche du pharaon Apries, avec 15 lignes d’écriture hiéroglyphique en dessous Apries, également connu sous le nom de Wahibre Haaibre, a régné pendant la 26e dynastie d’Égypte (688 avant JC à -525 avant JC), une époque où Egypte était indépendant et sa capitale était souvent située à Saïs dans le nord de l’Égypte. Des efforts sont en cours pour traduire la stèle. Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, a déclaré que la stèle semble être liée à une campagne militaire menée par Apries à l’est de l’Égypte. L’historien grec ancien Hérodote (vécu ca. 484-425 av. J.-C.) a affirmé qu’Apries a mené une guerre perdue d’avance contre les Phéniciens qui a laissé de nombreux soldats égyptiens morts et a déclenché une guerre civile en Égypte qui a finalement conduit à la mort d’Apriès et à son remplacement en tant que pharaon par un homme nommé Amasis. On ne sait pas si cette stèle jettera un nouvel éclairage sur ces événements.
https://45secondes.fr/un-agriculteur-decouvre-une-dalle-de-pierre-vieille-de-2-600-ans-dun-pharaon-egyptien/
ESPAGNE - La Almoloya - Une récente découverte effectuée sur le site de La Almoloya, dans la province de Murcie, en Espagne, suggère que des femmes pourraient avoir dirigé la société dans cette région durant l’âge de bronze. La découverte a été publiée dans la revue Antiquity le 11 mars dernier, et elle montre un visage encore inconnu de la société El Argar qui avait vécu dans cette zone par le passé. Cela fait maintenant plusieurs années que des fouilles archéologiques sont effectuées sur le site funéraire de La Almoloya. Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont découvert des ossements humains appartenant à un homme et à une femme et qui datent de 4 000 ans environ. Les os ont été retrouvés avec d’autres objets funéraires qui peuvent indiquer que les deux personnes faisaient partie de l’élite dans la société argarique. Selon les informations, entre 2 200 et 1 550 avant Jésus Christ, la région Sud-est de l’Espagne était dominée par la culture d’El Argar. Suite à des analyses ADN, les scientifiques ont pu déterminer que l’homme et la femme n’avaient pas de lien de parenté. Ils ont ainsi supposé que les deux pouvaient être mari et femme. D’autre part, selon le rapport publié par l’hebdomadaire britannique New Scientist, une petite fille a également été enterrée non loin de l’endroit où ils ont été découverts et il pourrait s’agir de leur fille. Un lien de filiation direct a d’ailleurs été établi. Beaucoup d’objets funéraires ont été découverts avec les deux corps et la majorité de ces objets se trouvaient avec le corps de la femme. Parmi les objets, il y avait des boucles d’oreilles, des bracelets ainsi que d’autres types de bijoux. Cependant, les archéologues ont trouvé un objet très intéressant qui pourrait prouver que la femme de 25 à 30 était peut-être une dirigeante avant sa mort. L’objet en question était un diadème en argent placé sur sa tête. D’après le journal espagnol La Vanguardia, les sociétés étaient exclusivement patriarcales au cours de cette époque. Quatre autres diadèmes ont déjà été découverts sur le site d’El Argar au XIXème siècle. En étudiant le diadème trouvé récemment, et en le comparant avec les quatre autres, les scientifiques ont conclu qu’il s’agissait tous de « pièces exclusives ».« C’étaient des objets symboliques fabriqués pour ces femmes, faisant d’elles d’éminentes figures de la classe dirigeante », a déclaré Cristina Rihuete Herrada de l’Université autonome de Barcelone et qui a également participé aux recherches. Les chercheurs ont aussi indiqué que l’homme était probablement un guerrier. Plusieurs éléments pourraient en effet le prouver. Par exemple, il a été enterré avec une dague et son corps présentait plusieurs blessures montrant qu’il avait beaucoup monté à cheval. Sur son crâne, on pouvait également observer la trace d’une lésion qui avait déjà cicatrisé assez longtemps avant sa mort.
https://www.fredzone.org/femmes-el-argar-4000-ans-4434
SUISSE - Payerne - La tombe officielle de la reine Berthe, figure mythique vaudoise, vient de dévoiler ses secrets. L'analyse des ossements trouvés lors de son ouverture le 20 mai dernier ont révélé que le tombeau du site de l’Abbatiale de Payerne ne contient pas le squelette de la Reine, mais celui d'un homme. Le squelette appartient probablement à une personne de haut rang, un moine de l’Abbatiale, mais ce n’est pas la reine Berthe. "Depuis toujours, nous avions des doutes sur l’authenticité de la tombe officielle de Berthe. Nous savons que sa dépouille est à Payerne, cependant le mystère reste entier sur le lieu exact", explique Anne-Gaëlle Villet, directrice et conservatrice de l'Abbatiale de Payerne. Le tombeau officiel de la reine Berthe existe depuis 1818. Il a été reconstruit à partir d’un sarcophage découvert lors de travaux dans l’Abbatiale. Les experts de l’époque ont considéré ces ossements comme ceux de la reine Berthe. Cette découverte arrangeait bien le gouvernement. Le canton de Vaud venait en effet de confirmer son indépendance dans un contexte européen tendu, avec la chute de Napoléon. La figure royale de Berthe offrait alors un symbole fort pour les autorités du canton. L’image de la Reine est également utilisée par les moines de Payerne. Au 12e siècle, ils créent le faux testament de la reine Berthe. Un document qui fait de Berthe la fondatrice de l'Abbatiale de Payerne. Ce document leur permet de gagner leur indépendance face au grand monastère bénédictin de Cluny, en France, qui les dirigeait. Ce faux document se trouve toujours aux archives cantonales. Une fausse tombe, un faux testament: l’histoire de la reine Berthe reste une énigme. On ne connaît finalement que peu de choses sur cette femme qui a vécu au 10e siècle. Seule certitude, la dépouille de la reine Berthe est quelque part sur le site de l’abbatiale.
https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12275599-un-squelette-d-homme-decouvert-dans-le-tombeau-de-la-reine-berthe.html?rts_source=rss_t