24 AVRIL 2021 NEWS
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
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MEXIQUE - 
Calakmul - Discovered in 1931 by biologist Cyrus Lundell, calakmul is Mayan for “Two Adjacent Mounds,” referring to its two largest structures. Calakmul is thought to have been occupied from 550 B.C., peaked in development during A.D. 250–900 and abandoned around A.D. 1000. During A.D. 636–695, the city developed an extensive sociopolitical network before being defeated by the rival Maya city, Tikal. The kingdom continued afterward, and subsequent rulers had focused on establishing relationships with other cities like Río Bec in the north. During its peak, the kingdom controlled an area over 13,000 square kilometers with an estimated population of over 1.5 million. Around 18 rulers have been identified by archaeologists so far. Researchers have determined that Calakmul was a pilgrimage site during A.D. 1000–1500 due to the offerings discovered inside buildings. The archaeological zone extends over 70 square kilometers with more than 6,000 structures, but only a portion is open to the public. The site has around 120 stelae, carved or inscribed stone slabs or pillars used for commemorative purposes, the greatest of any Maya site. There are several reservoirs in the area built by the ancient Mayas to collect rainwater; the largest measures around 242 by 212 meters.
https://mexiconewsdaily.com/mexicolife/calakmul-holds-clues-to-ancient-maya-life/
ALLEMAGNE – 
Wilzenberg - A metal detectorist working with Regional Association of Westphalia-Lippe archaeologists has discovered more than 150 objects at Wilzenberg, an Iron Age hillfort site in western Germany. The objects include bent weapons, fragments of shield bosses, tools, belt hooks, parts of a horse’s bridle, three silver coins, and bronze jewelry. Most of the artifacts date to about 300 B.C., except for the coins and swords, which date to the first century B.C. . The bridle may have been worn by a horse pulling a chariot, since it has handle parts for reins and a bit for a horse’s mouth that was designed for precise steering. The weapons are thought to have been confiscated from a vanquished enemy, and destroyed as a symbolic act. A battle does not appear to have been fought at the site, however, and it is not clear if the weapons were damaged and buried in one event, or over a period of centuries.
https://www.livescience.com/iron-age-hoard-germany.html
FRANCE – 
Les Touriès - Ce chantier permet de suivre, pour la première fois en Méditerranée nord-occidentale et en Europe celtique, le fonctionnement et l’évolution – sur une surface fouillée aujourd’hui de près de 4000 m² – d’un sanctuaire héroïque à stèles où les élites guerrières régionales étaient honorées entre le VIIIe et le IVe s. avant J.-C . Sur la bordure nord-est du plateau, aux abords du fossé-carrière du podium commémoratif du Ve siècle av. J.-C., la fouille d’une fosse de pierres chauffées se superposant à un creusement plus ancien (trou de poteau ?) a été achevée . Parmi les nouveautés de la campagne 2021 sur la fouille du plateau, on signalera la découverte exceptionnelle d’un nouvel important fragment d’une représentation de roue de char (avec 2 rayons et la jante) en haut-relief et en grès, à proximité d’un autre gros fragment découvert en 2019 (fig. 4). Il recolle manifestement avec l’angle d’une statue de la seconde figuration de char attestée sur le site. Plusieurs de ces éléments ont déjà été mis au jour les années précédentes. Cette statue de char en grès date au moins du Ve s. avant J.-C. Elle est unique en Europe. L’entrée d’une grotte, ouverte vers le nord et le cirque de Saint-Paul-des-Fonts, a par ailleurs été sondée pour vérifier si cette cavité était fréquentée durant le fonctionnement du sanctuaire héroïque protohistorique (fig. 5). En fait, elle a livré une occupation de la fin du Néolithique final/âge du Cuivre (entre 3.500 et 2.200 av. J.-C.), avec notamment deux fosses et un niveau de circulation d’un probable habitat en lien avec les occupations anciennes contemporaines du plateau (fig. 6). De nombreux charbons de bois permettront de préciser l’environnement. Deux poinçons en os, une perle calibrée en stéatite, un ou deux coquillages marins, des céramiques à cordons lisses et de probables vertèbres de poissons sont également à signaler.
https://www.millavois.com/2021/04/22/une-campagne-de-paques-fructueuse-sur-les-fouilles-des-touries/
SUISSE –
Lucerne - Des archéologues ont trouvé les traces d’un village sur pilotis vieux de 3000 ans à quatre mètres sous la surface de l’eau dans la rade de Lucerne. C’est la première fois que des vestiges de constructions palafittes sont découverts dans le lac des Quatre-Cantons. Cette découverte montre que la ville de Lucerne est environ 2000 ans plus vieille que ce que l’on pensait. La rade de Lucerne est peu profonde. Elle fait l’objet de recherches archéologiques depuis de nombreuses années. Aucune trace de ces «colonies englouties» n’avait été trouvée jusqu’à présent en raison de l’épaisse couche de boue qui recouvre le fond du lac dans la rade. La datation des bois montre que ces vestiges de peuplement remontent à l’Age du bronze, aux alentours de 1000 avant notre ère.
PEROU – 
Virú - Des archéologues péruviens ont récemment annoncé la mise au jour des vestiges d’un temple précolombien dans le nord-ouest du pays, vraisemblablement dédié au culte d’une divinité arachnéenne. L’examen du monument a permis aux chercheurs de mettre en évidence une imposante peinture murale de couleur ocre, rouge, grise et blanche s’étendant sur un mur de briques et de boue. L’édifice initial aurait été bâti il y a environ 3 200 ans et était probablement utilisé à des fins cérémonielles. Décrite comme « un être zoomorphe stylisé », la divinité représentée était un hybride mi-homme mi-araignée, animal occupant une place importante dans la culture précolombienne. La proximité du sanctuaire avec la rivière traversant la vallée de Virú suggère quant à elle que le dieu avait un lien avec l’eau et que des cérémonies étaient probablement organisées dans le temple durant la saison des pluies, entre janvier et mars, lorsque le niveau du cours d’eau était le plus élevé. Ayant prévalu le long de la côte nord du Pérou de 1250 à 500 av. J.-C., la culture cupisnique a été marquée par la construction des premiers temples connus de la région par les peuples indigènes. Selon les archéologues, à l’époque précolombienne, les divinités arachnéennes étaient associées à la fertilité et fréquemment représentées sur des poteries. Les archéologues ont rapporté qu’environ 60 % du temple avait été détruit par les activités d’expansion agricole, ne laissant derrière elles que la structure de 15 mètres de large pour 5 de haut accueillant la fresque géante. L’endroit a été baptisé « Tomabalito » en référence au Castillo de Tomabal, autre site archéologique situé à proximité.
https://dailygeekshow.com/peinture-dieu-araignee/
CHINE –
Dabaozi - More than 80 bronze mirrors have been unearthed at a 2,000-year-old cemetery in northwest China’s Shaanxi Province. Since excavations began in May 2020, more than 400 graves from the Warring States Period (475-221 B.C.) through the Western Han Dynasty (206 B.C.-9 A.D.) have been unearthed at the cemetery in Dabaozi village, Gaozhuang township. Many of the tombs were looted, but archaeologists have recovered more than 2,000 artifacts, primarily pottery and bronze objects. They are circular and range in size from eight centimeters (three inches) to 22.1 cm (8.7 inches) in diameter. The largest of them is .5 cm (.2 inches) thick. They were found in different tombs, but most of them were in the same location: next to the head or upper body of the deceased.
http://www.thehistoryblog.com/archives/61166
FRANCE – 
Saint-Quentin-La-Motte-Croix-Au-Bailly - Les vestiges mis au jour, correspondant à plusieurs occupations, complètent les informations recueillies lors des opérations menées depuis 2014. Au sud-ouest de l’emprise, un enclos quadrangulaire fossoyé (934 m²), daté du Ier s. av. n. è., semble inclus dans un autre enclos (1716 m²). Il abrite 6 fosses et 7 trous de poteaux sans organisation particulière. A l'est, un fossé et plusieurs fosses et trous de poteaux, dont un bâtiment sur quatre poteaux constituent un autre noyau d'occupation pouvant éventuellement être rattaché à cet enclos. Au nord de l’emprise, un enclos trapézoïdal (8800 m²), scindé en deux parties par un massif fossé orienté est-ouest. Les données du diagnostic ne sont pas très claires, mais il semble qu'il délimite un premier établissement daté du Ier s. av. n. è auquel succède un établissement en dur de taille modeste, avec un bâtiment principal ? Axial (176 m²) et deux bâtiments alignés sur les côtés (120 et 154 m²). L'abandon se situe au milieu du IIIème s.