24 FEVRIER 2012 NEWS : Moissac - Strasbourg - Kuli - Nok - Istanbul - Saintes -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE 

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

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INSCRIPTION  2012 /  Session II : Avril 2012

REGISTRATION 2012 /  Term II : April 2012

FRANCE201202241587-w350.jpg Moissac - Quelques semaines après avoir exhumé des trésors de la vie quotidienne remontant aux alentours de l'an Mil (notre édition du 15 février), les archéologues de l'Inrap ont de nouveau mis au jour un pan de l'histoire locale que d'aucuns croyaient perdu pour toujours. Des vestiges de la « chapelle de tous les saints » ont donc été ressuscités à la suite de fouilles préventives dans le jardin du musée Marguerite-Vidal effectuées avant la réhabilitation du patus de l'abbaye. En tombant nez à nez avec des fondations en briques rouges à trois mètres de profondeur, les archéologues viennent de résoudre l'un des mystères qui a torturé les méninges de bon nombre d'historiens et d'érudits locaux. Un édifice médiéval méconnu dont la première mention remonterait à la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe et qui a disparu vers la Révolution : le pedigree est léger. C'est en suivant les pistes tracées sur de vieux parchemins que l'on a pu se faire une idée approximative de l'emplacement du site. Le remarquable travail mené par Chantal Fraïsse la conservatrice du patrimoine et Estelle Bouillon a également facilité la tâche des chercheurs. Comment peuvent-ils être sûrs d'avoir mis la pelle sur cette chapelle? Les indices parlent d'eux-mêmes! «C'est comme un travail d'enquêteur», estime Laurent Llech, archéologue de l'Inrap. Les fondations sont retrouvées enterrées profond, ce qui correspondrait au «niveau de circulation» du Moyen âge. De plus des éléments de pavement, des carreaux en terre cuite comme ceux du sol de l'abbatiale, ont été retrouvés. Et puis il y a l'orientation très catholique de l'édifice. Autant de concordances qui permettent aux hommes de l'Inrap d'avoir résolu un des mystères de la vie de l'abbatiale. 

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/24/1290701-l-eglise-legendaire-ressuscitee.html

FRANCE – article-2402-str03-archeologie.jpg Strasbourg - Que recèle le sous-sol du campus de l'Esplanade ? Depuis une semaine, des archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sont en quête d'éventuels vestiges. Réalisées dans le cadre du plan campus qui prévoit une réhabilitation profonde du site d'ici à 2020, ces fouilles ont déjà livré quelques secrets. A la cité Paul-Appell, un mur de fortification datant de l'époque médiévale (XVe siècle) a été mis au jour. « C'est un bout de mur en grès que l'on a découvert à quatre mètres de profondeur. Sa taille était importante, près de deux mètres d'épaisseur, car il devait résister aux boulets de canon », explique Richard Nilles, chargé d'études archéologiques à l'Inrap. Deux autres sites du campus, sur lesquels les archéologues espèrent avoir la main heureuse, vont être passés au crible. Le premier est la cour du musée zoologique. Deux trous y ont été creusés hier afin de « localiser un élément de fortification de l'enceinte militaire qui se trouvait là pendant la période Vauban au XVIIe siècle », précise Richard Nilles. A cet emplacement devrait y être construit le nouveau planétarium. Deuxième secteur de recherche, situé près de la bibliothèque, la rue René-Descartes, dont le sous-sol renfermerait un « mur de rempart » d'une enceinte médiévale.

http://www.20minutes.fr/article/885691/campus-fouille-archeologues  

NORVEGEkuli.jpg runes1.jpg – Kuli - The “Kuli Stone” is the oldest object in the newly launched register of Norway’s list of documents to be included in UNESCO’sMemory of the World programme. The programme is an international register of documents that are seen as important aspects of our shared international heritage.  The text on the Kuli Stone is the first known occurrence and use of the term “Nóregi” – “Norway” – in the country it names.  The stone has additional importance as it also dates to the establishment of Christianity in the country in a phrase that is often transcribed as: “… twelve winters Christianity had been in Norway”. The Kuli Stone was originally raised on the island of Kuløy, outside Kristiansund on the Norway’s northwestern coast. It is 1.90 metres tall, has a carved cross on one broad side, and two lines of runic inscriptions on one narrow side. The runes have been written in the younger runic alphabet, which was in use about 800-1400 AD. Eighty runes are still visible, but breakage of the top of the stone suggests the text might have been longer.

http://www.pasthorizonspr.com/index.php/archives/02/2012/unique-runestone-included-in-unesco-list  

NIGERIA artefacts.jpg  – Nok - The president of the Archaeological Association of Nigeria (AAN), Dr. Zacharys Gundu, stated yesterday that artefact looting was third on the global scam scale after drugs and arms. “At the moment,” he said, “there is large-scale looting and illicit digging in places like Kwatarkwashi (Zamfara State), Ife (Osun State) and other parts of the Nok valley (Kaduna State).” German archaeologists funded by the German Research Foundation, Gundu noted, are promoting “unethical archaeological practices in the country”. Gundu expressed regret that staff members of the National Commission for Musuems and Monuments (NCMM) are abetting the looting of Nok terracotta from Nigeria, adding that 50 per cent of artefacts currently in the country’s museums are fake. He accused the German archaeologists and their local collaborators of undermining local communities by bribing them for access to artefact mines. Nok is the name of the village in Jos, Plateau State, where clay shards that were found to be representations of human heads and animals were discovered in 1943. At the time, no archaeologist was present in the region and reconstruction work was carried out by art historians. The disturbance caused by mining operations meant that the finds could not be dated with any accuracy. The Nok culture terracottas are flaunted as prime evidence of pre-colonial civilization in sub-Saharan Africa, and it is speculated that the society eventually evolved into the later Yoruba kingdom of Ife. Brass and terracotta sculptures of the Ife and Benin cultures show significant similarities with those found at Nok.

http://leadership.ng/nga/articles/17243/2012/02/24/germans_loot_nigerian_artefacts.html

TURQUIE – Istanbul - The 2004 discovery and subsequent excavation of the ancient portus Theodosiacsus, the principle port of Byzantine Constantinople. The vast archaeological site covers the equivalent of ten city blocks in Turkey’s largest city, Istanbul. The remains of 36 ships were excavated in the ancient harbor, a world trade center established in 4th century Byzantium. The discovery of brick transport vessels, cargo boats, small lighters, and navel galleys has revolutionized our understanding of ship construction and maritime trade.

http://www.starnewsonline.com/article/20120223/ARTICLES/120229836/-1/sports03?Title=Brunswick-News-Notes-BCRW-March-meeting-celebrate-orbiting-Earth-archaeology-presentation

FRANCE642377-a1-10995268-1000-460x306.jpg Saintes - Un tronçon de l'aqueduc gallo-romain a été donné aux Américains en 1961. La Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime s'insurge du sort qui lui a été réservé. Cinquante ans après avoir donné aux Américains un tronçon de l'aqueduc gallo-romain datant de plus de 2000 ans, découvert sur les communes de Saintes, Fontcouverte, Vénérand et Le Douhet, les photos du morceau d'ouvrage d'art antique envoyées par le conservateur du musée des transports de Saint-Louis, dans le Missouri, ont choqué. Pour seuls vestiges, il ne reste plus que des blocs de pierre, stockés sur des palettes, qui ont sans doute séjourné en plein air. Dans le numéro trois des « Cahiers de l'aqueduc » qui vient de sortir (1), les membres de la Société d'archéologie et d'histoire font savoir leur courroux : « Du précieux fragment ne restent que des blocs informes, brisés… Vu l'intérêt que les services culturels américains avaient manifesté, à l'époque, pour l'archéologie saintongeaise et l'aqueduc, nous pensions que celui-ci aurait eu un sort plus enviable que celui révélé par les photos du musée ! » Tout commence en août 1960. La SNCF, qui fait exécuter des fouilles dans le quartier de la Grève, à Saintes, afin d'y construire un immeuble pour les cheminots, tombe sur les vestiges d'un aqueduc. Les archéologues font alors appel à l'armée américaine, basée à Fontenet, pour les aider. Une fois la partie de l'ouvrage en pierre extraite, elle est découpée en deux tronçons. Dans les « Cahiers de l'aqueduc », il est dit que « ces sections, d'un poids de plusieurs tonnes, nécessitèrent l'intervention du 83e bataillon du génie américain, avec une puissante grue autotractée de 20 tonnes et deux camions GMC. » Des deux tronçons récupérés, l'un est offert, en remerciement, aux Américains. « Ils y portaient un grand intérêt. C'est ce que relatent les écrits de cette période. La mode a dû passer », fait remarquer, ironique, Serge Drey. Preuve en est la grande précaution qui avait été prise pour le transport. La partie de l'aqueduc étant soigneusement calée et protégé dans une caisse portant la mention « Fragile ».

http://www.sudouest.fr/2012/02/24/l-aqueduc-antique-maltraite-641851-1531.php