24 OCTOBRE 2017 NEWS: Maharashtra - Jabal Qurma - Arles - Jort - Breitenacher - Auch -
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
ONLINE COURSES / COURS A DISTANCE
WINTER TERM : JANUARY 2018
REGISTER NOW
INDE – 
Maharashtra - In what will add to the understanding of Maharashtra's pre-history and evolution, the state archaeology department will launch excavations at three locations, including a late-stone age site. "We have applied to the Archaeological Survey of India (ASI) for excavation licenses at three sites — Ambejogai, Patne in Jalgaon and Nagardhan near Ramtek in Nagpur," said Tejas Garge, Director, Directorate of Archaeology and Museums. The excavations are likely to be conducted from December to March. Located near Chalisgaon in Jalgaon, Patne has evidence of upper Paleolithic settlements. Excavations by archaeologist Shankarrao Sali in the 1970s had revealed stone tools, bones and even ostrich eggshells."This (recovery of ostrich shells) shows the existence of ostriches in this area around 25,000 to 40,000 years ago. Hence this is an important site. The re-excavation and use of new dating methods will help us see Maharashtra's history in a new light," added Garge, stating that the project would be conducted along with the Indian Institute of Science. Garge said a Yadav-era or late Chalukya-era temple and sculptures at the Ambejogai site were discovered accidentally when digging was being carried out at a burial site of the Lingayat community in the town. "We plan to excavate and protect the 12th-century site," he noted, adding that the sculptures would be shifted to a hall belonging to the Ambejogai civic body. The directorate has also applied for an excavation license at Nagardhan near Ramtek, where excavations were conducted for two years. Nagardhan, which was called Nandivardhan, was ruled by the Vakataka dynasty and excavations have thrown up articles including those made of terracotta, wood, ivory, metal and baked mud.
http://www.dnaindia.com/mumbai/report-3-excavations-promise-new-info-on-maha-s-history-2554613
JORDANIE - 
Jabal Qurma - The Jabal Qurma Archaeological Landscape Project started in 2012, with extensive field surveys and excavations in the basalt desert in the east of Azraq, according to a Dutch archaeologist. Their excavations take place at various places in Jabel Qurma, around 30km east of Azraq, such as the ancient stone-walled enclosures and ancient burial mounds. The team is interested in the entire history of the basalt desert in Jordan, the expert pointed out, from prehistory —about 12,000 years ago — until 19th and 20thcentury. 'However, our focus at the moment is on the historical period between about 1000 BC [the so-called Iron Age] and about 800AD [roughly Ummayad period], The team led by the Dutch scholar studied burial sites during their excavation seasons. 'There are very large numbers of burial cairns of different shape and size in the Jebel Qurma region, but until very recently, we had no clue about their date, construction, kind and nature of burials inside them, mortuary practices in general, etc. In short any basic archaeological information about these tombs was virtually absent,' he continued. 'Who were the people who were buried there and who buried them?' he asked. 'The question is urgent, because of ongoing looting and plunder of tombs, even in these remote areas,' he underlined, stressing that they are now busy with a systematic and in-depth investigation of these burials, in order to understand the treatment of the deceased people in the past and the diversity in the desert. 'Skeletal analysis may help us to understand not only burial practices but also ancient way of life, including issues such as local health and diet,' Akkermans said. Epigraphic and iconographic data of the Black Desert is very rich and the scholar drew conclusions that people in the past 'intensively used the area for those purposes'.That is a major research question within the Jabel Qurma project, which investigates the local archaeology and its relationship to rock art and inscriptions, Akkermans underscored. 'The pieces of rock art show images of lions, gazelles, horses and large birds that may be ostriches. There are also many hunting scenes or battle scenes, with horsemen armed with spears and people with bows, swords and shields,' the professor outlined. Moreover, most of the inscriptions are in the 'so-called Safaitic script', an alphabetic pre-Arabic script that was widely used in the desert around 2000 years ago, the scholar noted.'The inscriptions tend to be very short. Most of the texts are simply names, like 'so-and-so, the son of so-and-so', ' Akkermans explained, adding that 'some texts contain information on what people were doing, with a few hinting that the people who inhabited Jabel Qurma were in contact with the Nabataeans'. 'I am on the lookout for the Nabataeans,' one inscription reads. Other inscriptions tell of the challenges and setbacks encountered by the people who lived at Qurma, the archaeologist stressed.
http://menafn.com/1095974464/Dutch-scholar-researches-entire-history-of-basalt-desert-in-Jordan
FRANCE – 
Arles - Cela fait dix ans que l'archéologue Luc Long mettait au jour le buste de César dans le Rhône à Arles. Et plus précisément entre le pont de la voie rapide et le pont de Trinquetaille. Un espace foisonnant qui réserve à chaque plongée son lot de surprises. La nouvelle campagne de fouilles, commencée en septembre et qui s'achèvera dans les prochains jours, ne fait pas exception. Mercredi, les plongeurs du Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) ont sorti du Rhône une pièce exceptionnelle, qui avait été repérée en septembre : une ancre romaine datant de la seconde moitié du IVe siècle, selon l'archéologue Luc Long."C'est une ancre dite de touage ou encore de jusant, typiquement fluviale. Elle servait à amarrer le navire sur la berge, aux arbres, quand les services de halage classiques ne fonctionnaient pas. Le bateau devait remonter alors par ses propres moyens en se hissant. Cette ancre à une seule branche, qui fait 1,5 mètre de long, est spécifique de la batellerie romaine fluviale. À ma connaissance, il n'en existe nulle part au monde d'identique, même si une reproduction a été réalisée d'après un modèle trouvé à Brindisi".L'ancre en forme de crochet a été façonnée à partir d'un seul morceau de bois. Mais pour la renforcer, une pièce d'assemblage en plomb relie le bas de la verge à la branche. Une autre pièce en plomb apparemment fondue à même le bois, située au sommet de la verge, a été placée pour accueillir un jas, ce qui laisse supposer que cette ancre pouvait servir également au mouillage du bateau. Enfin, à la pointe de la branche, on retrouve un petit sabot métallique de protection. Cette ancre composite en bois, en plomb et en fer, se trouve dans un très bon état de conservation.
http://www.laprovence.com/article/edition-arles/4674601/une-ancre-du-ive-sortie-du-rhone.html
FRANCE – 
Jort - Ces dernières semaines, Vincent Carpentier, archéologue de l’institut national de recherches archéologiques, et son équipe sont intervenus pour effectuer des fouilles suite à un dépôt de permis de construire sur la commune de Jort. L’équipe aime venir dans le village du pays de Falaise car, souvent, des choses inattendues sont découvertes. Les vestiges y sont nombreux. Encore une fois, les chercheurs n’ont pas été déçus. Pour Vincent Carpentier, trois époques ont été mises à jour sur le chantier. La plus ancienne remonterait au 2e âge de fer, environ 450 et 25 avant Jésus Christ avec nos ancêtres les Gaulois. ne nécropole d’enfants a été découverte avec une quarantaine de petites fosses dont les petits squelettes sont restés en parfait état. Selon Vincent Carpentier, « c’est vraiment exceptionnel. C’est quelque chose de très rare dans la région. Une seule avait été trouvée dans la Manche à Urville-Nacqueville ». Il y avait même près des corps des perles, des petits bijoux d’enfants en lignite…D’après ce qui a été retrouvé, Vincent Carpentier est certain que la nécropole représente des enfants gaulois. La seconde époque laisse plutôt penser à l’époque romaine. Il a été trouvé de la céramique, de la vaisselle, des coquilles d’huîtres, etc. La troisième époque relate tout à fait le Moyen-Âge. Des bâtiments avec des trous de poteaux le prouvent. Un amas de terre apparaît. L’équipe, agenouillée ou accroupie, dessine ici et là, numérote tout ce qu’elle découvre. Des zones plus sombres les unes que les autres montrent un rectangle avec un foyer avec une base de pressoir. « Cela correspondrait à une maison datant de l’époque de Jeanne d’Arc » dévoile Vincent.
SUISSE – 
Breitenacher - le Service archéologique du canton de Berne effectue une fouille de grande ampleur dans une cité de l’âge du bronze située à Breitenacher près de Kehrsatz. Les spécialistes ont mis à jour un grès siliceux monolithique de 2 mètres de long sur 1,3 mètre de large et pesant environ 2 à 3 tonnes. Cette pierre provient du contrefort voisin d’une moraine de l’époque glaciaire. De forme ovale, elle se rétrécit d’un côté pour former une légère pointe. Aucun indice à la surface du bloc erratique n’indique de manière explicite que la pierre a été travaillée. Des traces sur le sol laissent en revanche supposer que la pierre était autrefois posée à la verticale et a été couchée dans une fosse au début ou au cours du peuplement humain de l’âge du bronze. L’emplacement de la pierre, à égale distance de plusieurs maisons de l’âge du bronze, pourrait impliquer que celle-ci a joué un rôle dans la construction de la cité, qu’elle a par exemple servi de point de référence. De même, d’autres blocs, qui n’ont pas encore été exhumés, pourraient s’être trouvés aux alentours. Il est aussi possible que la pierre ait été utilisée à une époque plus ancienne, au Néolithique, et qu’elle ait été déplacée pour faire de la place au moment de la construction des maisons de l’âge du bronze. Par sa taille et sa forme, la pierre de Kehrsatz ressemble à un menhir (du breton maen ‹pierre›, hir ‹longue›). Ce terme désigne des pierres isolées de forme oblongue, souvent non taillées, qui servaient à marquer l’emplacement de lieux de culte ou de rassemblement. A ce jour, seuls une quinzaine de menhirs isolés ont été découverts en Suisse. Il s’agit en général de blocs simples d’un à quatre mètres de haut. Le meilleur exemple du canton de Berne se trouve pour l’instant à Sutz-Lattrigen, au bord du lac de Bienne. La découverte d’un menhir à Kehrsatz constituerait donc un événement.
http://www.journaldujura.ch/nouvelles-en-ligne/region/decouverte-dun-menhir-prehistorique-kehrsatz
FRANCE – 
Auch - Les fouilles avancent bon train sur le parvis de la cathédrale. Philippe Gardes, en charge du chantier de fouilles prescrit par le Service régional de l'archéologie. «On en est à 8 squelettes, des tombes d'adultes du IXe-XIIe siècle, avec cette forme en trapèze typique. Impossible de savoir s'il s'agit de riches ou de pauvres, il n'y a aucun mobilier funéraire à cette époque. Et on enterrait tout le monde autour des églises.» La première cathédrale romane d'Auch se situait plus loin, vers la nef. «On trouvera d'autres squelettes, prévoit l'archéologue, quand on enlèvera les dalles du porche.» En attendant, il faut creuser, creuser pour mieux comprendre comment s'est développée la ville. «Ici, il n'y a pas d'épaisseur de strates. Ce qu'on voit en surface, c'est le sol naturel.» Ainsi, les trous ronds vers le centre, sont d'anciens silos, sans doute du XVIIe, tous créés en même temps. Une pièce de 1639 — Louis XIII — a été retrouvée dans l'un d'eux. Le carré de maçonnerie : «On pensait que c'était un puits, mais il s'agit d'une sorte de citerne, estimée entre 1300 et 1400, en plein Moyen Âge, grâce aux débris de poterie trouvés au fond.» Les pierres plates alignées : un écoulement d'eau, fréquent sur les places. «Là aussi, tout atteste d'un usage : l'espace du parvis était libre, sans maison. Était-ce un marché ? On ne voit que la moitié des silos. Mais vu le nombre et la taille, cela signe une grosse activité commerciale.» Dès le Ve siècle, Auch est un grand centre religieux, avec un évêché, ce qui allait de pair avec des marchés importants. «On a un instantané de l'occupation du parvis au fil du temps. Il a été constant de 400 à nos jours, et ces fouilles vont nous permettre d'exclure beaucoup d'idées reçues.»