24 SEPTEMBRE 2012 NEWS: Llanedwen - Hampi - Beauvais - Fontainebleau - Seclin -
INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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INSCRIPTION : Année Universitaire 2012/2013
REGISTRATION : Academic Year 2012 / 2013
ROYAUME UNI – 
Llanedwen - Archaeologists working on the banks of the Menai Strait think they may have uncovered evidence of a civilian settlement near the Roman fort of Segontium. The site at Llanedwen, Anglesey, revealed "an unusual amount of high status material, suggesting a Roman site with links to the military". The Gwynedd Archaeological Trust says road works and a honeycomb of buildings were found, but no defensive ditches. Analysis of pottery found shows the site dates from the end of the 1st Century, through to the middle of the 4th Century. Dave Hopewell, of Gwynedd Archaeological Trust, said it could be the first suggestion of a civilian settlement opposite the fort of Segontium.
VIDEO = http://www.bbc.co.uk/news/uk-wales-19698020
INDE – 
Hampi - An ancient mantapa, situated on the way to Malyavanta temple in Hampi, the erstwhile seat of the Vijayanagar empire, was vandalised late on Saturday night in what is suspected to be a bid to find treasure. The four-pillared mantapa, a brick-and-lime structure and popularly known as gaali gopura, was razed. Crow bar and wooden poles were among the material found near the site. The Malyavanta temple and the surrounding area are under the control of the Archaeological Survey of India (ASI). A team of archaeologists are expected to reach Hampi to study the reason for the mantapa’s collapse, sources in the ASI told The Hindu.
FRANCE – 
Beauvais - Beauvais n’a jamais vu ça. Le chantier du futur centre commercial Hammerson de la place du Jeu-de-Paume est celui de la démesure. C’est déjà une vérité au niveau archéologique avec de véritables trésors découverts par l’équipe de Jean-Marc Fémolant comme le pont de la Porte-de-Bresles situé place du Jeu-de-Paume. Ces vestiges datent des XVe et XVIe siècles.
FRANCE – 
Fontainebleau - Les historiens dataient la naissance de Fontainebleau à 1137. Coup de théâtre : des archéologues viennent de mettre au jour un village gaulois au pied du quartier Henri-IV. C’est certainement un village gaulois, sommeillant depuis des centaines d’années sous la place d’Armes de Fontainebleau, qui vient d’être mis au jour. La semaine dernière, des archéologues de l’Inrap ont mis au jour ces vestiges d’un village gaulois, qui dateraient d’entre trente et deux cent cinquante ans avant Jésus-Christ. Ils ont notamment découvert de larges fossés, vestiges de palissades, ainsi que différentes céramiques, dont un vase permettant de stocker des denrées. Ces fouilles constituent seulement un premier diagnostic voulu par la mairie, avant le probable réaménagement de la place, dans quatre ans. A Fontainebleau, cet été, ce sont trois sites qui ont été fouillés dans le centre-ville. Mais comme le souligne Sophie Benhaddou, archéologue chargée de l’opération, « les plus belles trouvailles ont été découvertes sous la place d’Armes ». « On voit qu’il existe une densité importante de vestiges. Par exemple, des murs en pierre, traces peut-être d’un ancien quartier antérieur à la construction de la cour Henri- IV, d’époque médiévale par exemple. On a aussi trouvé des céramiques carolingiennes et gallo-romaines. » Mais surtout, « la découverte majeure, ce sont deux fossés, avec des traces d’enclos, datant de l’époque gauloise, d’avant la conquête romaine, poursuit l’archéologue. Il y a eu sûrement un vrai village, avec une exploitation agricole. Regardez cet autre fossé, rempli de terre grise. On y a retrouvé des restes de branchages. On va les analyser. Une mince couche d’argile et des trous de pieux permettent d’envisager une palissade. C’est là que l’on a retrouvé un vase typique de cette époque. »
FRANCE – 
Seclin - La découverte est peut-être exceptionnelle, si les hypothèses se confirment. En fouillant les abords de la collégiale, les archéologues ont mis au jour ce qui pourrait être le premier mausolée dédié à saint Piat. Un symbole fort pour la ville fondée autour du culte du saint martyrisé à Tournai. Mais, la légende de saint Piat est donc vraie ? On a failli passer à côté de cette découverte... Il a juste fallu que le centre archéologique demande quinze jours de plus pour fouiller le premier cimetière communal de Seclin, qui était au nord de la collégiale, pour tomber dessus. « La chance nous a souri », concède Guillaume Lassonière , directeur du centre archéologique de Seclin,. « Nous avons découvert un bâti excavé associé à une première aire funéraire. Le bâtiment, bien réalisé au niveau de la maçonnerie, montre une architecture typique de l'époque mérovingienne, probablement construit autour du VIIe siècle. L'édifice s'installe sur une fosse sépulcrale vide. » Un tel bâtiment ne se faisait que pour une personnalité... « Ça nous renvoie directement à la légende de saint Piat, martyr du IIIe siècle, venu évangéliser le nord de la Gaule, en particulier Tournai où il fut évêque. Peut-être sommes-nous tombés sur le premier lieu de culte dédié à saint Piat », s'enflamme le directeur du centre archéologique. Les Seclinois connaissent l'histoire : le saint aurait marché de Tournai à Seclin en portant sa calotte crânienne dans ses mains. Mais, Piat serait mort au IIIe siècle, et le mausolée daterait du VII e siècle : où était son corps entretemps ? Guillaume Lassonière a sa petite idée : « On sait d'après les textes que saint Éloi a fait des recherches dans la capitale du Mélantois au VIIe siècle, pour tenter de découvrir les restes de saint Piat. On peut imaginer qu'il ait découvert la tombe de saint Piat. Cette hypothèse s'appuie sur le fait que nous avons trouvé 13 tombes romaines, donc datant de l'époque de saint Piat. » Éloi, au VIIe siècle, aurait alors décidé de construire un élégant mausolée pour le culte à saint Piat : « Éloi, alors évêque, voulait asseoir son pouvoir, c'était politique... Il fallait organiser un maillage du territoire avec des lieux de culte, des pèlerinages », explique l'archéologue. C'était l'époque aussi où l'on aimait mettre des reliques en valeur. Pour la petite histoire, celles dites de saint Piat, à la collégiale de Seclin, ont déjà été analysées : « Il y a des os d'animaux et d'humains, enfants et adultes ! » Revenons donc à notre mausolée. Il est abandonné au Xe siècle (on a les traces d'effondrement), puisque le tombeau actuel de saint Piat est dans la crypte, sous la collégiale... Pourquoi déplacer la tombe ? « C'est là où ça pêche un peu car normalement, on ne déplace pas un lieu saint. Mais, on peut imaginer qu'il ait été décidé de construire un autre lieu de culte à côté, mais sans détruire tout de suite le premier, pour qu'on puisse continuer à célébrer saint Piat pendant les travaux... » Plusieurs chercheurs et universitaires « planchent » déjà sur le sujet, étonnés par la découverte. Pour étayer véritablement les hypothèses de Guillaume Lassonière, il faudrait à nouveau creuser... sous le parking de la collégiale côté nord mais aussi sous la crypte de la collégiale. Quant à savoir si c'est bien saint Piat, on ne connaîtra sans doute jamais la vérité !
http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2012/09/24/le-premier-mausolee-de-saint-piat-trouve.shtml