INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
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POLOGNE – Stajnia Cave - Archaeologists in Poland have discovered the remains of a 41,500-year-old pendant made of mammoth ivory and decorated with puncture marks, which is the oldest piece of jewelry decorated by modern humans in Eurasia on record. The pendant, which is now in two pieces, was found during archaeological excavations carried out in Stajnia Cave, Poland, in 2010, and recent radiocarbon work dates it to around 41,500 years ago, a team of scientists reported in a paper published online Thursday (Nov. 25) in the journal Scientific Reports. "The decoration of the pendant included patterns of over 50 puncture marks in an irregular looping curve, and two complete holes," the team said in a statement. They noted that each puncture could represent a successful animal hunt or cycles of the moon or sun. In addition to the pendant, an awl — a tool used for piercing objects — was found near the remains of the pendant in 2010. The awl is made out of horse bone and dates to around the same time as the pendant.
https://www.livescience.com/oldest-modern-human-decorated-jewelry-eurasia
CHINE – Yong’an - Le royaume de Fuyu est un vieux régime ethnique du nord-est de la Chine, du 2e siècle avant J.-C. à 494 après J.-C. Cette trouvaille a été faite sur le site de Yong’an, localisé en 2018 dans le district de Fengman de la ville de Jilin. Les fouilles ont couvert une superficie de 1 000 mètres. Les vestiges et autres objets récoltés vont aider les archéologues à restituer le mode de vie du mystérieux peuple Fuyu. Depuis sa découverte il y a trois ans, le site de Yong’an n’a jamais autant livré de secrets. Les fouilleurs sont tombés sur des briques décoratives et des tuiles. Des tessons de poterie, de même que les restes de deux maisons et d’un puits appartenant à différentes périodes, ainsi que plusieurs autres éléments architecturaux, y ont été mis au jour. La découverte du puits prouve que les anciens habitants de la région avaient l’habitude de forer et d’utiliser des puits au plus tard à l’époque du royaume de Bohai (698-926). Grâce à l’excavation du puits, les archéologues ont restauré la technologie de forage de puits de cette période historique. Le puits creusé a une profondeur de 7 mètres. Les fouilles sur le site de Yong’an vont se poursuivre. D’autres vestiges capitaux sur ce site peuvent en ressortir.
https://www.fredzone.org/des-archeologues-decouvrent-les-ruines-de-lancien-royaume-de-fuyu-en-chine
ANGLETERRE – Larkhill - The community that built the Neolithic causewayed enclosure at Larkhill which has been dated to between 3650 to 3750 BC, pre-dating Stonehenge by 600 years may have been the architects of the Stonehenge landscape. The causewayed enclosure was uncovered in 2016. The causewayed enclosure at Larkhill was constructed during the late Stone Age, a period of transition when our ancestors gradually moved away from a mobile hunter-gatherer lifestyle and embraced a farming existence where the domestication of livestock and control of agriculture began. The Neolithic causewayed enclosure found at Larkhill was allowed to silt, was re-cut and then backfilled. During the early stages of the subsequent Beaker period a five-post alignment was driven through the now-filled ditch at the causewayed enclosure entrance on an orientation almost identical to what would later become the orientation of the stones of Stonehenge in relation to the rising and setting of the sun during solstices. The Larkhill site has also revealed a sequence of socio-cultural changes in burial and funerary belief systems when another transition took place − the end of the Stone Age and the beginning of the Beaker Period and the Bronze Age.
https://www.wessexarch.co.uk/news/prehistoric-larkhill-community
ANGLETERRE – Rutland - A Roman villa containing a rare mosaic that depicts scenes from Homer's Iliad has been found beneath a farmer's field. The mosaic, found in Rutland, has been described as the first example of its kind in the UK. The complex is thought to have been occupied by a wealthy individual from the late Roman period. The mosaic, which forms the floor of what was thought to be a dining or entertaining area of the villa, measures 11m x 7m (36ft x 23ft). Mosaics were regularly used in private and public buildings across the Roman Empire, and often featured famous figures from mythology. However, the Rutland mosaic is thought to be unique in the UK as it features Achilles and his battle with Hector at the conclusion of the Trojan War. Investigations have revealed the large villa is surrounded by barns, circular structures and possibly a bath house. The complex is likely to have been occupied by someone with a knowledge of classical literature, between the 3rd and 4th Century AD.
https://www.bbc.com/news/uk-england-leicestershire-59391650
CHINE – Ta'erpo - Archaeologists recently excavated six ancient tombs and discovered a batch of cultural relics in Xianyang City, northwest China's Shaanxi Province. The city's institute of cultural relics and archaeology said the six tombs were located in Ta'erpo Village, of which three date back to the Qin Dynasty (221-207 BC), one dates back to the Western Han Dynasty (202 BC-25 AD) and two date back to the Eastern Han Dynasty (25-220 AD). Archaeologists excavated important items from one Qin tomb, including bronzeware, gold ornaments, shell ornaments and potteries. "It is rare to see a group of nine pure gold ornaments found in one Qin tomb," Xie said, adding that the largest hemispherical ornament measures 1.1 centimeters in diameter, and exquisite patterns of water droplets, circles, beads and ropes were found on the ornaments. Based on the size of the ornaments with buckles on the back, these may have been ornaments for clothes, according to Xie. Archaeologists said that the welded ropes and beads on the surface of the gold ornaments indicated that the Qin people had mastered welding techniques.
https://news.cgtn.com/news/2021-11-25/Gold-ornaments-unearthed-in-NW-China-ancient-tomb-15trdT6zgre/index.html
FRANCE – Port-sur-Saône - La villa gallo-romaine du Magny à Port-sur-Saône (Haute-Saône) est l’un des plus grands établissements ruraux antiques recensés en Franche-Comté. Connu depuis le XVIIIe siècle, il se développe sur le flanc ouest de la vallée de la Saône, et occupe une surface de près de 15 hectares, avec une pars rustica de 560 m de long sur 210 m de large, et une pars urbana à plan en U, d’une superficie d’un hectare, agrémentée de vastes bains privés. Cet ensemble, dont la période d’occupation court du début du Ier siècle de notre ère jusqu’à la fin du IIIe siècle, a fait l’objet ces dernières années de quelques fouilles de sauvetage menées par l’Inrap, concernant uniquement la partie agricole de la villa. La dernière intervention, menée cette année, a permis pour la première fois d’intervenir sur la partie résidentielle de l’établissement, qui n’était connue jusqu’à présent que par des fouilles réalisées au XIXe siècle. L’opération a permis de mettre en évidence un bâtiment venant doubler l’aile nord de la partie résidentielle, le tout construit sur une terrasse artificielle s’avançant vers la Saône. Les murs de soutènement en opus vittatum de l’édifice, conservés par endroits sur plus de 2 m de hauteur, forment des caissons renforcés de puissants contreforts tant externes qu’internes. Les sols du bâtiment, initialement situés plus en hauteur, ont malheureusement disparu, rabotés par les nivellements ultérieurs du terrain. Un deuxième état voit l’adjonction d’une galerie à portique le long de la façade nord, agrémentée d’une colonnade d’ordre toscan sur mur-bahut. Le dernier état correspond au creusement, dans la galerie, d’une cave à soupirail ébrasé. Cette cave, restée inachevée, présentait l’intérêt d’avoir été comblée par les matériaux de démolition de l’édifice, et plus particulièrement par des milliers de fragments d’enduits peints, au décor luxueux, le tout datable, comme l’ensemble bâti auquel ils appartenaient, de la période flavienne (deuxième moitié du premier siècle de notre ère).
https://www.inrap.fr/nouvelles-donnees-sur-la-villa-antique-de-port-sur-saone-haute-saone-16115#
BELGIQUE – Arlon - Arlon est l’une des plus anciennes villes de Belgique. Des vestiges d’un vicus gallo-romain, c'est-à-dire une petite agglomération, y ont déjà été trouvé dans cette petite bourgade située à la croisée de deux importantes chaussées romaines. Dans ce chantier-ci, aucun vestige gallo-romain n'a été trouvé. Les découvertes renvoient à une autre époque du chef-lieu. Dans un premier temps, les archéologues pensaient qu'il s'agissait d'un ancien bastion. En réalité, ce sont des maisons organisées autour de petites rues qui sortent de terre ces derniers jours. Cet ensemble remonterait à la seconde moitié du 16ème siècle. Il s’agit de petites maisons avec des soubassements en pierre surmontés de colombages en bois remplis avec du torchis en terre. On retrouve d’ailleurs des fosses d’extraction d’argiles pour les construire. Des éléments céramiques, des morceaux de carreaux de poêle et des monnaies anciennes permettent de dater l’ensemble à la seconde moitié du 16è siècle. Ce quartier a été par la suite comblé et oublié.
VIDEO = https://www.rtl.be/info/regions/luxembourg/un-quartier-datant-du-16eme-siecle-sorti-de-terre-sous-le-parc-leopold-a-arlon-les-decouvertes-de-cette-epoque-sont-rares-1339477.aspx
ISRAEL - Ashdod - Dans la ville d'Ashdod, au sud d'Israël, des archéologues se penchent ces temps-ci sur les restes d'une basilique byzantine aux splendides mosaïques bâtie au quatrième ou au cinquième siècle de notre ère. l s'agit non seulement de l'une des plus anciennes et des plus grandes basiliques chrétiennes découvertes en Israël, mais elle recèle également bien des mystères, à commencer par ses nombreuses sépultures féminines : Sainte Mère Sophronia, Théodosie la diaconesse, Gregoria la diaconesse… Mais ce qui intrigue tout particulièrement les archéologues, c'est que ces tombes ont été réutilisées au cours du sixième siècle. A l'intérieur : un ensemble d'ossements appartenant à des dizaines d'individus qui ont été jetés sens dessus dessous et recouverts de chaux. Ces fosses communes sont typiques des grandes épidémies. Alors que les ossements de la basilique sont encore en cours d'étude (les scientifiques cherchent la trace du bacille Yersinia pestis), les experts supposent qu'ils ont peut-être trouvé des preuves rares d'une épidémie de peste qui aurait balayé l'Empire byzantin et le reste de l'Eurasie au sixième siècle de l'ère chrétienne. La basilique aurait été détruite par un gigantesque incendie aux alentours de l'an 600, explique le professeur Alexander Fantalkin. Paradoxalement, c'est l'effondrement du toit du bâtiment qui l'a probablement préservé au fil des siècles, ensevelissant l'édifice dans une sorte de capsule temporelle de tuiles et de poutres brûlées, et préservant pour la postérité les mosaïques et les mystérieuses tombes qui se trouvaient en dessous.
https://www.geo.fr/histoire/israel-une-basilique-de-1600-ans-contiendrait-des-preuves-rares-dune-pandemie-de-peste-dans-lempire-byzantin-207131