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28 SEPTEMBRE 2018: St Thomas - Ilhota - Mâcon - Vorgium - Gadachrili Gora - Tuyen Quang -

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

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FALL TERM : OCTOBER 2018

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BULGARIEPhoto verybig 191740 St Thomas  - Underwater exploration around St Thomas Island on Bulgaria’s southern Black Sea coast by a team of specialist archaeological divers has led to the finding of what are believed to be the remnants of a wall of an ancient Thracian fortification, The Sofia Globe reports. Led by Professor Ivan Hristov, the dive team explored all sides of the island, up to a depth of 15 metres. Two places with low concentrations of fragmented ceramics were mapped. The first area, where highly fragmented ceramic vessels with the most general date of the first millennium BCE were found, is on the southwestern extension of the island at a depth of only one metre. Several stone blocks with straight walls and traces of treatment, some a metre in length and width, were found here. The blocks are perpendicular to the underwater reef. This is probably a previously unknown fortification wall of the ancient Thracians. On the southern side of the island, at a depth of nine metres, the team found part of a late antique amphora and well-worked limestone blocks that were designed for construction work on the island in ancient times. Archaeologists are categorical that the island was a peninsula in the past. The evidence is the broad reef between the island and the latter-day shore. In the middle between the land and the island the deepest part is only two metres. Given the general rise of the level of the Black Sea waters in the period of the seventh to 13th centuries, the great isthmus connecting Saint Thomas with the mainland was flooded. It should be taken into account that all the flooded structures in the coastal zone of the late Roman province of Haemimontus are at a depth of 0.50 to 1.40m. The earlier constructions of the Hellenistic and Classical Era may be sought at a greater depth, of 6-8m. These previously announced calculations are indicative of a radically different coastline in the ancient times of the present as well as relatively larger terrestrial area of ​​the Late Antiquity sites. The underwater explorations were a natural extension of the land surveys on St Thomas Island since June, where a Thracian sanctuary, structures from the late antique era and a mediaeval monastery were found and partially excavated.

https://www.novinite.com/articles/191740/Remnants+of+Ancient+Fortress+Found+Underwater+off+Bulgaria%E2%80%99s+Coast

BRESIL4563360 6210719 image a 2 1537974864096 Ilhota - Two 6,000-year old human skeletons with perfectly preserved teeth have been found on a Brazilian construction site. The remains were found at a site on the BR-470 road in the Ilhota municipality in the Brazilian state of Santa Catarina. The skeletons' skulls and leg bones appear to be well-preserved with the full set of teeth still clearly visible. It is believed the site would have been an island in a lagoon when the ancient humans were alive. Scientists say the skeletons may belong to people from one of the hundreds of Jiquabu tribes that inhabited Brazil as long as 10,000 years ago up until the colonial period. The skeletons, which were found during works to extend the road in May, were sent to the Beta Analytics laboratory in Florida which found they were 5,880 years old. Archaeologist Valdir Luiz Schwengber from the University of Southern Santa Catarina, who is coordinating the find, said the skeletons were found around 60 centimetres (23 inches) under the surface. Dr Schwengber said that the island would have been isolated and would have had no drinking water. Experts believe the site was probably used for ceremonies and funeral rituals. 'Data collected at the site indicates they had a diet of fish, such as catfish, snapper, sea bass and corvina', said Dr Schwengber. 'The small size of the fish indicates that the food supplies were the juvenile fish present in shallow waters.' Sources suggest when Portuguese explorers arrived in Brazil it was inhabited by hundreds of Jiquabu tribes, the earliest of which had been around 10,000 years ago in the highlands of Minas Gerais.

https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-6210719/Two-6-000-year-old-human-skeletons-Brazilian-construction-site.html

FRANCECapture d rsquo e cran 2018 09 25 a 19 19 45 Mâcon - L'Inrap a mené, en août 2018, une fouille archéologique préventive au cœur de la ville de Mâcon, rue Gambetta. Cette fouille a permis de mettre au jour les vestiges de la nécropole dite « des Cordiers » datée de la période antique (Ier-VIe siècles). Ils documentent différentes pratiques funéraires gallo-romaines : les archéologues ont en effet découvert des aires de bûchers funéraires, des urnes cinéraires, des sépultures inhumées en coffrage de bois ainsi qu’un imposant sarcophage en pierre.  La ville gallo-romaine de Mâcon appelée Matisco est bien attestée par des cartes et des textes antiques. Cette agglomération se développe à la fin du Ier siècle avant notre ère, dès la conquête de la Gaule pour se mettre définitivement en place au milieu du Ier siècle. A Mâcon comme ailleurs, selon les lois et traditions antiques, tandis que l’urbanisation de la ville se fixe intramuros, les nécropoles s’installent à l’extérieur, le long des axes de communications. La fouille réalisée par l’Inrap va permettre aux scientifiques de documenter la nécropole « des Cordiers », implantée aux abords de la voie menant à Lyon. Les opérations archéologiques réalisées entre 1979 et 1982 ont révélé les premiers vestiges de cette nécropole. Parmi eux, des crémations des Ie et IIe siècle, des inhumations couvrant la période gallo-romaine ainsi que le sarcophage en grès d’un guerrier franc du VIe siècle. La fouille récemment réalisée a permis d’identifier un panel intéressant de pratiques funéraires.  Le site a livré des crémations datant du début de la période antique. Les ossements brûlés des défunts sont recueillis dans des vases en céramique. Deux urnes ont pu être prélevées. L’une d’entre elles témoigne de pratiques communes à cette période : l’urne est déposée dans une fosse entourée des résidus du bûcher. A proximité de ces vestiges, les archéologues ont prélevé des restes de bûchers funéraires. Leur analyse permettra d’identifier d’éventuelles offrandes alimentaires et les essences de bois utilisées pour la crémation du défunt.  Cette tranchée a également livré une dizaine d’inhumations, sûrement plus récentes, dont la datation sera précisée par une analyse au Carbone 14. Elle permettra de mieux appréhender la fin d'utilisation de l'espace funéraire, qui se situe entre la fin de l'Antiquité (Ve siècle) au début du Moyen Âge (VIe siècle). D’après les postures des squelettes, les défunts étaient pour la plupart enterrés vêtus, dans des cercueils ou des coffrages de bois.  Cette fouille illustre les 5 siècles de la période gallo-romaine et le basculement des pratiques funéraires de l'incinération à l'inhumation. La première atteste de vestiges qui illustrent la pratique par les restes de bûcher, le mobilier brisé puis brûlé qui accompagne la cérémonie, l'urne réceptacle des ossements du défunt. Le passage à l’inhumation se matérialise par l’utilisation de cercueils et de sarcophages en pierre. La découverte de ce sarcophage nous permet de percevoir pour la première fois de manière concrète, une probable occupation paléochrétienne.

http://www.info-chalon.com/articles/chalon-sur-saone/2018/09/25/39598/au-coeur-de-macon-une-necropole-gallo-romaine/

FRANCEUn aqueduc a ete mis au jour dans le cadre de ces fouilles 4181505 624x434p Vorgium - Vorgium, ancienne capitale antique des Osismes, est l’objet de toutes les attentions des archéologues. Depuis 2012, ce sont plusieurs centaines d’hectares qui ont ainsi été diagnostiqués dans le secteur de Carhaix. Nous évoquions, il y a peu, le sondage effectué par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), aux abords de l’école du boulevard de la République. Des fouilles archéologiques sont aussi menées sur environ 5 hectares, à Kergorvo et Kerampuilh.  Premier constat des archéologues : ces faubourgs de Vorgium, situés à environ 2 km du cœur historique de la cité, n’étaient pas peuplés a priori. « Nous n’avons pas trouvé de trace d’habitat ; nous sommes plutôt dans la périphérie du tracé des aqueducs », souligne-t-elle. En entreprenant ces fouilles, les archéologues se demandaient néanmoins s’ils allaient trouver des vestiges dans le prolongement de l’habitat du Haut Moyen Âge (VIIe et VIIIe siècles) mis au jour dans le secteur de Kergoutois (aujourd’hui sous la voie express), lors de fouilles conduites par l’Inrap en 1999-2000. « A priori, nous n’avons pas observé d’occupation extensive », signale l’archéologue. En revanche, le chantier a permis de mettre au jour de nouvelles canalisations datant de l’époque antique. « Le tracé des aqueducs était déjà bien connu car il est étudié depuis des dizaines d’années, précise-t-elle. Par contre, nous avons aussi découvert une conduite d’eau sous pression, dans une grande tranchée en V au fond de laquelle devait reposer un tuyau en bois. Celui-ci était enfoncé jusqu’à 4 m de profondeur, sans doute pour la gestion de la pression. Malheureusement, nous n’en connaissons ni la destination ni l’origine, mais on peut imaginer qu’elle servait à alimenter un site en eau. Cette canalisation assez monumentale a certainement orienté le paysage dans ce secteur. Une voie de circulation découverte à proximité était parallèle à cette conduite d’eau », indique la scientifique. Des fouilles concernent d’autre part une petite nécropole du Bas Empire romain (IVe et Ve siècles après JC). L’anthropologue Vanessa Brunet, l’adjointe d’Anne-Marie Lotton, est en charge de ce chantier. « Ce sont potentiellement huit tombes qui y ont été découvertes ; elles sont de forme oblongue et il serait curieux qu’elles n’en soient pas, mais on attend d’en avoir la confirmation », souligne Anne-Marie Lotton. « C’est une époque où les rites funéraires ont évolué et où les inhumations commençaient à comprendre du mobilier. Nous espérons donc trouver vases, fibules ou objets de parures, lorsque nous commencerons la fouille des tombes ». Pas très loin de là, le troisième chantier de fouilles, conduit par Sébastien Toron (responsable pour la période proto historique) porte sur des tombes de l’âge du Bronze. « L’occupation dès l’âge du Bronze est attestée depuis les diagnostics réalisés en 2015, 2017, puis cette année, précise l’archéologue. Ces travaux confirment la vocation funéraire de cet espace à cette époque ».

https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/kergorvo-des-fouilles-xxl-24-09-2018-12087923.php

GEORGIE 3c1038c wlpaa3vlj5ge1ar4ndflgslz Gadachrili Gora - Voilà huit mille ans, la gestion raisonnée des ressources en eau constituait déjà un problème. C’est ce qu’indique une récente étude d’une équipe franco-géorgienne, réalisée dans la région du Caucase. Vincent Ollivier, ingénieur de recherche du CNRS, au Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe Afrique (Lampea), et ses collègues ont découvert, à proximité du site néolithique de Gadachrili Gora, en Géorgie, un ensemble de canaux. Ils affirment, dans les Quaternary Science Reviews, non seulement que ces infrastructures hydrauliques sont les plus anciennes du monde, mais également qu’elles furent probablement la cause d’un des premiers incidents de génie civil de l’histoire humaine : une inondation qui, aux alentours de l’an 5 900 avant J.-C., aurait dévasté un village… Connu depuis les années 1960, mais exploré à partir de 2006 seulement, Gadachrili Gora est l’un des plus vieux sites néolithiques du Caucase. « Entre 2012 et 2013, des chercheurs français et géorgiens y ont découvert les vestiges d’un village fait d’une succession de cours entourées de bâtiments en terre crue de forme circulaires, ainsi que de nombreux restes : ossements, graines, outils, moulins, éléments de parures ou poteries », indique Caroline Hamon, chargée de recherche CNRS au laboratoire Trajectoires. En novembre 2017, une équipe internationale a même ­annoncé y avoir trouvé, au fond de jarres, des résidus de vin âgés de 8 000 ans… Un record mondial si ce résultat devait être confirmé ! Un sous-affluent du fleuve Koura, le Shulaveri, coule de nos jours en contrebas de cette zone. Mais qu’en était-il voilà huit millénaires ? C’est ce qu’ont voulu ­savoir Vincent Ollivier et ses collègues en étudiant la stratigraphie du site. Ces géomorphologues ont examiné les berges fortement encaissées de la rivière et ont repéré des structures de deux à quinze mètres de large et de deux mètres de profondeur correspondant à des restes d’anciens canaux...

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/09/25/des-canaux-antediluviens-dans-le-caucase_5359655_1650684.html

VIET NAM – Tuyen Quang - Des traces d'hommes préhistoriques ont été récemment découvertes dans quelques cavernes du district de Chiem Hoa, province septentrionale de Tuyen Quang, selon une annonce lancée le 23 septembre par l'Institut d'archéologie du Vietnam. Durant leurs fouilles menées en juillet dernier, les archéologues du musée de Tuyên Quang et de l'Institut d'archéologie du Vietnam ont collecté des dizaines d’outils de travail en pierre et en céramique, des os, des dents d'animaux et des coquilles de mollusques dans la caverne Pu Chua, commune de Minh Quang et les cavernes de Ngan et Khi dans celle de Phuc Son. Ces sites ont probablement été habités par des hommes préhistoriques il y a plus de 4.000 ans. Les archéologues ont l’intention de poursuivre les fouilles dans la caverne de Phu Chua. 

https://fr.vietnamplus.vn/decouverte-de-traces-dhommes-prehistoriques-a-tuyen-quang/108563.vnp