INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE
INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY
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SUMMER TERM : JULY 2018
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ITALIE – Pompéi - Officials at the Pompeii archaeological site have announced a dramatic new discovery, the skeleton of a man crushed by an enormous stone while trying to flee the explosion of Mt. Vesuvius in 79 A.D. Pompeii officials on Tuesday released a photograph showing the skeleton protruding from beneath a large block of stone that may have been a door jamb that had been "violently thrown by the volcanic cloud." The victim, who was over 30, had his thorax crushed. Archaeologists have not found the victim's head. Officials said the man suffered an infection of the tibia, which may have caused walking difficulties, impeding his escape. The archaeological site's general director, Massimo Osanna, called it "an exceptional find," that contributes to a better "picture of the history and civilization of the age."
https://phys.org/news/2018-05-pompeii-eruption.html#jCp
ROYAUME UNI – Sutton Hoo - The first archaeological dig for 27 years is taking place at the site where a grave, believed to belong to an Anglo-Saxon king, was uncovered. The National Trust is planning to create a 17m (56ft)-tall viewing tower at Sutton Hoo which will look out across the burial mounds. One mound is believed to be the final resting place of King Raedwald, who ruled East Anglia in the 7th Century. A team is checking the ground for artefacts before the tower is built. Work began on excavating the mounds in 1939 and the discovery was made of the famous burial ship, featuring a warrior's helmet. Although there are no written records or clues, the general consensus is that the burial, in about AD624, was for a person of high social standing - probably King Raedwald, who ruled the Anglo-Saxon kingdom of East Anglia (modern day Norfolk and Suffolk) more than two centuries before it became part of the larger Viking Danelaw.
http://www.bbc.co.uk/news/uk-england-suffolk-44290327
IRAN – Gohar-Tappeh - Located five kilometers from Behshahr in northern Iran, Gohar-Tappeh is the largest and most important prehistoric site so far, relative to those previously discovered in the region. In 2009, a joint team of German and Iranian archaeologists along with a number of Polish experts in interdisciplinary fields studied some 13,000 years record of habitation at the site. Their studies suggested that inhabitants of the region were mainly powerful and large in stature with some of whom being very skillful horsemen.
http://www.tehrantimes.com/news/424068/A-peek-into-Gohar-Tappeh-prehistoric-site
FRANCE – Angoulême - Menée par une équipe d’archéologues et de spécialistes de l’Inrap sur une parcelle de 6 000 m2, les fouilles archéologiques ont débuté le 9 avril dernier et devraient se poursuivre jusqu’à la fin de l’été 2018. Cette fouille s’inscrit dans un secteur peu documenté d’un point de vue archéologique et devrait ainsi permettre d’apporter un nouvel éclairage sur l’histoire ancienne et récente de ce quartier, situé en contrebas de la gare d’Angoulême. En amont du projet de réaménagement de l’îlot Renaudin un premier diagnostic archéologique prescrit par les services de l’État (service régional de l’Archéologie - Drac) avait été réalisé en 2016 par l’Inrap. Il avait permis de mettre en évidence les traces d’occupations préhistoriques, ainsi que les vestiges d’une faïencerie contemporaine du XIXe siècle. Le diagnostic a révélé deux occupations préhistoriques bien distinctes. La première est attribuable à « l’Azilien récent » (culture archéologique de l’Epipaléolithique, également appelé Paléolithique final ou Préhistoire récente / -12 000 avant notre ère) ; le décapage nécessaire des surfaces et couches successives n’a pas encore atteint cette zone. La seconde occupation serait datée du « Laborien » (-10 000 avant notre ère), culture appartenant à une période chronologique charnière pour laquelle les témoignages sont à ce jour très ténus en Charente. Ces deux occupations tardiglaciaires (fin du Paléolithique) situées en fond de vallée ont permis de mettre en évidence une production lithique singulière (silex taillés, pointes de projectile, …), dont les grandes tendances se retrouvent dans les faciès culturels contemporains de ces périodes (Ahrensbourgien, Belloisien). Cette découverte permettra de répondre à certaines problématiques régionales, voire européennes, liées à la transition entre la fin du Pléistocène supérieur (Paléolithique supérieur final) et le début de l’Holocène (Mésolithique ancien), aux alentours de 10 000 avant notre ère. L'îlot Renaudin se situe dans le quartier de l'Houmeau où se développe une forte activité industrielle dès le XVIIIe siècle, notamment la production de faïence par la manufacture Sarezac. Fondée en 1748 par Bernard Sarezac, c’est la plus importante faïencerie de l'Angoumois, qui perdurera jusqu’en 1895. Si sa configuration globale est connue grâce aux archives, sa production pourtant très dense, reste néanmoins méconnue ; les pièces, notamment communes, étaient rarement signées. La fouille en cours révèle des éléments de production de l’activité artisanale : fours, divers bâtiments et des fosses dépotoirs remplies de mobilier céramique (biscuits, ratés de cuissons). Toutes ces informations permettront de mieux comprendre le mode de production de cette faïence, de la caractériser, de suivre son évolution et d'ainsi établir un corpus. L'îlot Renaudin se situe dans le quartier de l'Houmeau où se développe une forte activité industrielle dès le XVIIIe siècle, notamment la production de faïence par la manufacture Sarezac. Fondée en 1748 par Bernard Sarezac, c’est la plus importante faïencerie de l'Angoumois, qui perdurera jusqu’en 1895. Si sa configuration globale est connue grâce aux archives, sa production pourtant très dense, reste néanmoins méconnue ; les pièces, notamment communes, étaient rarement signées. La fouille en cours révèle des éléments de production de l’activité artisanale : fours, divers bâtiments et des fosses dépotoirs remplies de mobilier céramique (biscuits, ratés de cuissons). Toutes ces informations permettront de mieux comprendre le mode de production de cette faïence, de la caractériser, de suivre son évolution et d'ainsi établir un corpus.
http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/sud-ouest/7593-angouleme-fouille-archeologique-ilot-renaudin.html
FRANCE – Perpignan - L'ancien quartier juif de Perpignan, le « call », situé dans le secteur du couvent des dominicains, révèle ses secrets. De récentes fouilles archéologiques ont été menées par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) à l'angle des rues de l’Académie et Saint-François de Paule. Ces investigations suivent une première campagne visant, en 1997, à vérifier la possibilité d'existence d'un mikvé, ou bains juifs. Elles fournissent des informations précises sur d'anciennes maisons, dont le mobilier en céramique découvert sur place laisse deviner le quotidien des occupants judaïques de l'époque. Ces découvertes interviennent plus de 5 siècles après les meurtres et pillages opérés sur cet espace urbain suite à l'expulsion et au massacre des juifs de la péninsule ibérique. Le call de Perpignan, existant de 1243 à 1493, a abrité jusqu'à 1000 personnes, en marge parmi les 14.000 habitants de la ville. Jusqu'à date récente, on n'en connaissait qu'une citerne, situé au Couvent des Minimes. Cet élément semble être l'ancien mikvé, bain rituel juif, rattaché à une synagogue disparue.
https://www.la-clau.net/info/11893/le-quartier-juif-medieval-de-perpignan-se-revele-11893
FRANCE – Le Mans - L’aménagement des jardins de la cathédrale Saint-Julien a été l’occasion d’ouvrir un chantier de fouilles en septembre 2017. Une équipe d’archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) travaille depuis cette date sur 2 000 m² de terrain, révélant ainsi plus 2 000 ans d’Histoire, partant des premiers temps de la cité de Vindinum, nom antique du Mans, jusqu’à son époque moderne. Vers la fin du IIIe siècle, un immense système défensif a été construit afin de protéger la ville, potentiellement menacée par des invasions barbares. Cette enceinte, scandée par 42 à 48 tours (dont 19 sont encore visibles) se caractérise notamment par sa couleur, due à l’emploi d’un mortier rose, et par son décor, obtenu par alternance de pierres calcaire et grès, rythmée par des chaînages de briques. Des motifs géométriques de chevrons et des décors floraux viennent également enrichir ce décor dont la datation antique vient d’être confirmée. Les fouilles ont en effet mis au jour trois nouvelles tours qui permettent de mieux appréhender la structure architecturale de la fortification et les techniques de construction employées. Il s’agit de la tour Saint-Michel, conservée sur près de 5,30 m de haut, de la tour d’angle dite de « l’évêché » et de la tour Saint-Joseph. Les équipes de l’Inrap ont également dégagé le chevet gothique de la cathédrale, et parfois ses fondations, révélant également l’histoire de ses bâtisseurs puisque des éclats des tailleurs de pierre, des fragments de plomb des maîtres verriers et ainsi que les aires de travail des maçons sont présents dans la stratigraphie du lieu. Parallèlement, deux ensembles faisant partie du palais épiscopal, dont la chronologie date peut-être du XIIIe siècle, ont aussi été mis au jour. Il s’agit d’un grand bâtiment de 300 m² qui correspond à l’aula, édifice public lié à l’affirmation du pouvoir de l’évêque, ainsi que des fondations d’une chapelle inconnue. Les découvertes ne s’arrêtent pas là puisque les fouilles ont également révélé la présence de 500 éléments lapidaires provenant des états les plus anciens de la cathédrale ainsi que de la chapelle du cardinal du Luxembourg, qui date du début de la Renaissance.
https://www.connaissancedesarts.com/archeologie/de-nouvelles-decouvertes-autour-de-la-cathedrale-saint-julien-du-mans-1196006/