30 MAI 2021 NEWS

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

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SPRING TERM : JUNE 2021

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FRANCE – 60a62c8e7e181 anao laventure sous marine photo o jude 5321822 1  Saint-Jean-Cap-Ferrat - Saint-Jean-Cap-Ferrat, entre Villefranche-sur-Mer et Beaulieu-sur-Mer, magnifique cap mais très difficile à passer pour les voiliers. Au fil des siècles, les navires marchands qui allaient de l'Italie à Marseille passaient par cette route maritime. Ballotés par de forts vents d'Est ou d'Ouest, certains navires sombraient, et avec eux, leurs cargaisons.  La première découverte : une épave du IIIe siècle avant JC mesurerait autour des 20 mètres (ce qui est beaucoup pour un navire de cette époque) et transportait a priori, des amphores à vin, peut être en provenance de Sicile. L'épave a été découverte après la Seconde guerre mondiale selon le responsable de la mission mais "il n'y avait pas de législation et l'épave a été pillée. Même s'il ne reste plus beaucoup d'objets, cela reste un formidable outil de travail" d'après Eric Dulière. Les premiers découvreurs, à l'époque, des scaphandriers, ont donné toutes les indications et indices possibles pour retrouver l'épave, et oui, il n'y avait bien-sur pas de GPS à cette époque. Une vingtaine de plongeurs vont quadriller la zone (environ un demi kilomètre carré) pour tenter de localiser l'épave et de cartographier les fonds.  La deuxième épave date du Vème siècle avant JC, elle aussi transportait des amphores. C'est l'association Anao qui l'a découverte il y a une trentaine d'année. Elle a été enregistrée mais les plongeurs n'avaient pas pu faire plus de recherche. Là encore, il faut retrouver les coordonnées exactes puis cartographier. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/alpes-maritimes-a-la-recherche-de-deux-epaves-antiques-au-large-de-saint-jean-cap-ferrat-2098381.html

LUXEMBOURG – Be5d82cfc7d4cd0b04f779ae7027b69a Echternach - Après la découverte récente par le Centre national de recherche archéologique (CNRA) de vestiges remontant au septième siècle de notre ère sous l'ancien hôtel-restaurant À la Petite Marquise à Echternach, le gouvernement a entamé des démarches pour classer ces pierres. Ces vestiges remontent à l'époque de Saint Willibrord (658-739) et "représentent un témoin unique de la richesse de ce passé historique".

https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1725872.html

ITALIE –  F4ef2e9666399ffdc08d8f5765460d4875bddc41682d7e9536a1f1b557746203 1 Isernia - Le visage ne trompe pas. Des traits idéalisés, apolliniens, et une paire de mèches frontales incurvées. Le portrait de marbre exhumé par les archéologues italiens dans la commune d'Isernia, dans le Molise, représente selon toute vraisemblance  Auguste, le premier empereur de Rome.  Haute de 35 centimètres, elle aurait appartenu à une statue d'un peu plus de 2 mètres de haut, datée des environs de 20 av. J.-C. à 10 ap. J.-C..

https://www.lefigaro.fr/culture/une-tete-en-marbre-de-l-empereur-auguste-decouverte-dans-le-molise-20210516

RUSSIE – 5a7201e409a37b87cf9a2bdc72fa757aaf8a106343723767a9c462000ae2653e Stalingrad - À Stalingrad, l'actuelle Volgograd, les armées allemandes et soviétiques se sont opposées dans l'une des batailles les plus meurtrières et décisives de la Seconde Guerre mondiale. Commencé à l'automne 1942, l'affrontement marqué par la rudesse de l'hiver et l'âpreté des combats urbains s'achève début 1943 par une victoire décisive de l'Union soviétique qui aura coûté près de deux millions de victimes au total. La région de Volgograd garde encore aujourd'hui les traces matérielles et humaines de ce rare carnage dans les campagnes qui s'étalent en périphérie de la ville. Très bien conservés par les propriétés locales du sol, une quantité importante de corps, près de 1000 par an selon l'agence de presse russe Tass, sont retrouvés d'année en année par les archéologues. Pour la campagne de fouille 2021, programmée sur une colline située à une vingtaine de kilomètres de la Stalingrad, quelque 150 personnes - dont une quarantaine de chercheurs - ont participé aux recherches archéologiques.   À l’aide de prospections radar, les chercheurs identifient avec facilité les zones riches en dépôts métalliques les plus susceptibles de renfermer des vestiges d'armement ou d'équipement militaire de l'époque : grenades, munitions, boucles de ceintures, casques. Si les dépouilles ne sont pas toutes identifiées, les autorités russes veillent toutefois à donner à chacune une sépulture digne de leur mémoire.  Les vestiges de 37 soldats soviétiques ont ainsi été inhumés en grande pompe à Volgograd, sur les flancs du kourgane Mamaïev, érigé à la mémoire de la bataille et au-dessus duquel s'élance la monumentale statue de la Mère Patrie. Les restes des troupes allemandes, quant à eux, sont transmis au Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge («Service pour l'entretien des sépultures militaires allemandes») qui se charge de les inhumer dans un cimetière national.

ttps://www.lefigaro.fr/culture/des-archeologues-a-la-recherche-des-morts-oublies-de-stalingrad-20210511

FRANCE - 591255402e100e64157458f7f3460d03d16d10839dcd392a5d29c53051bd0539 Arles - Découverte en octobre 2018 à Arles, dans les tréfonds du Rhône, la fabuleuse épave d'une barge romaine du IVe siècle est désormais menacée par l'intérêt croissant qui semble se manifester autour du site, après la diffusion d'un documentaire à son sujet en mars dernier. Enfoui sous les courants impétueux du fleuve arlésien, le navire attend, de saison en saison, le retour des archéologues sous-marins qui l'ont découvert il y a trois ans déjà.  Interrompue depuis plusieurs années maintenant, la fouille de cette barge par les équipes du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), n'a toujours pas pu reprendre. Ce retard des fouilles scientifique s'explique par la pandémie, les inévitables «lenteurs administratives», ainsi que par les humeurs changeantes du Rhône qui ne facilitent pas la fouille de l'épave. «Le fleuve s'est montré plus hostile que les années précédentes. On est passé de 40 cm de visibilité - ce qui n'était déjà pas terrible, à 30 voire à 10. Or à 10 cm on ne peut plus continuer à travailler». L'hostilité du milieu et des conditions inadaptées au travail archéologique ne dissuaderont sans doute pas les curieux les plus téméraires et les pilleurs chevronnés . La perspective de voir la même chose se reproduire à Arles est d'autant plus effrayante que les monnaies romaines sont très loin de constituer l'unique intérêt du site : le bois de la barge est ainsi très bien conservé, et plus de 5 mètres de ce qui devait être une voile de l'embarcation en ont été exhumés, sans oublier son chargement de tuiles et de plomb. Tout ce trésor archéologique, et tout ce contexte scientifique, menace d'être tôt ou tard endommagé par des explorateurs en quête des seuls objets rutilants. Ancienne colonie romaine, Arles a longtemps été le port d'entrée vers la Gaule et, par extension, grâce à l'artère du Rhône, vers le Rhin, les aires germaniques et l'île de Bretagne. Son important espace fluvial et portuaire servait ainsi d'interface entre la Méditerranée et une grande partie de la sphère occidentale du monde romain, ce qui explique la vingtaine d'épaves retrouvées à Arles (et la cinquantaine découverte non loin de là, à Fos-sur-Mer). Contrairement à toutes les autres embarcations, la barge au trésor a toutefois été identifiée sur la rive gauche du fleuve où elle a dû sombrer après avoir été prise dans le courant incertain du Rhône. Elle a emporté avec elle sa précieuse cargaison, jetant dans les flots arlésiens les métaux sans doute destinés à être refondues dans les flammes de l'atelier monétaire d'Arles. 

https://www.lefigaro.fr/culture/le-tresor-romain-du-rhone-menace-par-des-pirates-sous-marins-20210524

MALTE – Jugs and urns 200x150 Punic burial urns 200x150 Żabbar - An intact Punic tomb has been unearthed in Żabbar, southeastern Malta. The 2,000-year-old tomb was discovered during expansion of the sewer network to the south of the island. Archaeologists opened the seal tomb to find a diverse group of vessels typical of the Punic period. They are excellent condition, almost all of them complete. The contents of the tomb include one large amphora, two urns, an oil lamp and a glass ungentarium. Several of the larger urns contained cinerary remains, and the bones of an adult and a young child were found inside the tomb as well. This is evidence that the tomb was in use from the later Punic era through the early Roman era.

http://www.thehistoryblog.com/archives/61459

ISRAEL – K9gy5g6axd2m47g2ncskue 970 80 jpg Gath - A bone arrowhead found in the ancient Philistine city of Gath may have been fired off by the city's defenders as part of a last stand described in the Bible.  According to the Hebrew Bible, a king named Hazael), who ruled the kingdom of Aram from around 842 B.C. to 800 B.C., conquered Gath (also known as Tell es-Safi) before marching on Jerusalem. "Hazael king of Aram went up and attacked Gath and captured it. Then he turned to attack Jerusalem," the Book of Kings says (2 Kings 12:17). Archaeological excavations at Gath, in what is now Israel, have revealed that massive destruction took place in the late ninth century B.C., the time when the Bible says Hazael conquered Gath, where the Philistines (enemies of the Israelites) lived. The Hebrew Bible describes Gath as the home of Goliath, the giant warrior killed by King David.

https://www.livescience.com/arrowhead-biblical-battle-in-goliath-hometown.html

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