30 MARS 2021 NEWS

INSTITUT SUPERIEUR D'ANTHROPOLOGIE

INSTITUTE OF ANTHROPOLOGY

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SPRING TERM : APRIL 2021

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EGYPTE – Akhenaten - Researchers have reconstructed the face of an ancient Egyptian pharaoh who may have been King Tutankhamun’s father, Akhenaten. Experts from the Forensic Anthropology, Paleopathology, Bioarchaeology Research Center (FAPAB) in Sicily used facial reconstruction technology to approximate the appearance of a mummy known as KV55. Discovered in 1907 at a burial site near Tut’s tomb in the Valley of the Kings, the remains are shrouded in mystery, with scholars debating both the ruler’s identity and his connection to the famed boy king. Akhenaten ruled over Egypt between roughly 1353 and 1336 B.C. He was the first monarch to introduce monotheism to the kingdom, advocating for his subjects to solely worship Aten, an Egyptian sun god.

https://www.smithsonianmag.com/smart-news/researchers-used-facial-reconstruction-technology-reveal-king-tuts-fathers-face-180977349/

POLOGNE –Pottery fragment from kiln 200x267  Wrzępia - Archaeologists have found the remains of a massive Roman-era pottery production facility in Wrzępia, southern Poland. A geophysical survey of the five-hectare site found approximately 130 furnaces, which makes it by far the largest pottery production site of its type in Poland and one of the largest in Eastern Europe. The pottery was in operation from the late 2nd/early 3rd century to the 5th. Two of the kilns have now been excavated, and the fragments found  indicate the facility specialized in one type of pottery.

http://www.thehistoryblog.com/archives/61067

CHINE – 2702899062ac4846a256245a4da0c4d1 Sanxingdui - Two areas of the Sanxingdui No. 8 Pit were cleared of fills and dirt on Tuesday, revealing some bronze fragments. Based on their patterns, experts believe that the pieces belong to the same sacrificial bronzeware, which they will attempt to put back together. Sanxingdui is an archaeological site in Guanghan City, southwest China's Sichuan Province, which holds the remnants of the Shu Kingdom dating back as far back as 5,000 years ago. More than 1,000 national treasures, including gold masks, bronzeware, jade tablets, ivory pieces, and a sacred tree, were unearthed in 1986 from two sacrificial pits at the site. A new round of excavation has uncovered six more pits, believed to be used for sacrificial purposes, and over 500 relics. The newly unearthed bronze fragments from No. 8 Pit are located in the southern part of the ditch, while in the central area, most of the relics are made of clay and stone slabs. Experts believe that this specific layout was intentional on the part of the Shu people at the time.

https://news.cgtn.com/news/2021-03-30/Ritual-vessel-fragments-found-in-Sanxingdui-No-8-Pit-in-SW-China-Z35dKblnj2/index.html

CHYPRE – Poland 1 960x640 Paphos - Excavations to reconstruct the layout of ancient Paphos have been completed. The two expeditions, were combined in September 2019, helping the research project ‘Maloutena and Agora in the Layout of Paphos: modelling the cityscape of the Hellenistic and Roman Capital of Cyprus (ΜΑ-Ρ)’ secure a grant from Poland’s National Science Centre. The goal was to reconstruct the layout of ancient Paphos and determine the use of its buildings, with emphasis on the Maloutena residential area and the Agora area at the centre of the ancient city. Researchers will create 3D reconstructions of these areas, which can then be used to analyse the relationship between the city’s layout and its people by determining population flow, potential number of inhabitants etc. The 2020 excavations focused on identifying key points in the road network and important communication routes of ancient Paphos.

https://cyprus-mail.com/2021/03/29/dig-to-map-ancient-paphos-comes-to-an-end/

FRANCE – 870x489 vue fixe  Besançon - Une salle souterraine et deux couloirs viennent d'être découverts à la Citadelle de Besançon. Cet espace n'apparaît sur aucun plan et aucune archive du site Vauban. Pour l'instant, seule une caméra à 360 degrés a pu être introduite à l'intérieur, personne n'a pu descendre.  Les images de la caméra montrent une salle enterrée, voûtée, entièrement vide, avec des fenêtres de tir et une porte. Deux couloirs partent de chaque côté de la salle, sans savoir pour l'instant où ils mènent… Cette salle serait une casemate de l'époque de Vauban (XVIIe siècle), qui était "destinée à défendre un des fossés du front de secours", à l'arrière du site. Depuis, les fenêtres ont été bouchées, le fossé a été remblayé, la porte est tombée au sol et les plans, qui datent du XIXe siècle, n'indiquent pas l'existence de ce souterrain.  Où mènent les couloirs, qu'y a-t-il après, d'autres pièces encore méconnues existent-elles? 

https://www.francebleu.fr/infos/insolite/une-salle-souterraine-qui-n-apparait-sur-aucun-plan-vient-d-etre-decouverte-a-la-citadelle-de-1616688015

ARABIE SAOUDITE – Image 1 2 Al'Ula - Une équipe d'archéologues a découvert, au nord-ouest de l'Arabie saoudite, les premières preuves de la domestication des chiens par les anciens habitants de la région. Les chercheurs ont trouvé les ossements du chien dans un lieu de sépulture qui est l'une des plus anciennes tombes monumentales identifiées en Arabie, à peu près contemporaine de tombes déjà datées, plus au nord au Levant. Les preuves montrent que la première utilisation du tombeau avoisine 4300 avant l'ère commune (AEC). Des sépultures ont été accueillies dans ce tombeau pendant au moins 600 ans au cours de l'ère néolithique-chalcolithique, ce qui indique que les habitants ont pu avoir une mémoire commune des personnes, des lieux et des liens entre eux.
Les résultats sont publiés dans le Journal of Field Archaeology.
https://www.lelezard.com/communique-19720603.html

BELIZE - Les archéologues ont étudié les restes de 180 maisons dans la ville moyenne d’Uxbenká et de 93 maisons dans la petite ville voisine d’Ix Kuku’il,  deux cités qui ont prospéré durant la période dite maya classique, située aux environs des années 250 à 900.
https://www.associationciras.fr/blog/

PAYS BAS - Alphen aan den Rijn - Aux premiers siècles de notre ère, un marécage entourait le fort romain d'Albaniana. Placé aux limites les plus septentrionales de l'Empire romain continental, à l'emplacement de l'actuelle Alphen aan den Rijn (Pays-Bas), le camp était l'un des derniers à émailler le limes, la longue frontière rhénane. Le quotidien d'un poste frontalier n'y était pas l'unique apanage de la soldatesque, mais également celui des animaux qui les entouraient. Porcs, moutons, chevaux, chèvres formaient ainsi, les compagnons des camps romains, et il en allait de même à Albaniana - comme le relevèrent les fouilles menées en 2001-2002 - à une seule exception près : plus exotique à nos yeux, des restes de lynx furent découverts dans les fossés qui ceinturaient le camp. Rien de bien étonnant pour autant, l'animal étant, à l'époque, courant dans ces régions. Une étude archéozoologique vient cependant de montrer que le lynx en question ne provenait pas du centre ou du nord de l'Europe, comme on pouvait s'y attendre, mais plutôt des environs de la Méditerranée. De quoi interroger sur les raisons de sa présence dans un lointain camp frontalier romain. Situés dans la couche du sol la plus ancienne, datant du camp primitif en bois qui marquait la première phase de l'occupation romaine du site, entre 41 et 69, les os de l'animal, d'après les chercheurs néerlandais, «ne présentaient aucun signe de charcutage, ce qui indique que l'animal n'a pas été consommé». À défaut d'avoir été embroché, le lynx n'est sans doute pas non plus décédé de sa belle mort pour autant : un sacrifice semblant exclu, les archéozooloques estiment que l'animal a pu être «dépecé pour sa fourrure, puisque les os qui présenteraient des traces de dépeçage n'ont pas été retrouvés». Une fonction artisanale et d'habillement qui n'est pas négligeable : la fourrure d'animaux sauvages recouvrait les épaules de certains soldats de l'armée romaine, comme les signiferi - les porte-étendards des cohortes. Si l'analyse osseuse permet de situer l'origine de l'animal quelque part dans l'Europe centrale ou de l'ouest, l'analyse du génome de l'animal a montré, lui, que l'individu d'Albaniana «était porteur d'un haplotype différent de ceux des vestiges fossiles de lynx de la mer du Nord, mais comparable à un haplotype trouvé dans le sud de la France». Le lynx ne semble donc pas avoir été capturé aux alentours du camp romain, mais du côté du sud de la Gaule. Selon les chercheurs néerlandais, il «est tentant de supposer que le lynx d'Alphen aan den Rijn a été emmené dans cette région par des soldats romains d'une origine méridionale». Connu des auteurs comme Pline l'Ancien, le lynx ne semble pas avoir été apprécié pour sa viande ni pour son sens du spectacle dans les venationes, les joutes animales des jeux romains. «On peut supposer qu'il a été chassé - ou gardé, peut-être comme mascotte - pour sa fourrure et sa peau», suppose l'équipe néerlandaise. Avait-on fait déplacer un lynx sur près de 900 km dans le simple but de lui faire la peau ? Peut-être. Malgré l'hostilité géographique de sa situation en terre batave, le fort d'Albaniana n'était pas isolé. Comme pour les autres camps, un petit campement de civils s'était installé à proximité et en formait le centre d'approvisionnement. Au-delà du mystère animalier, sans doute convient-il de voir en l'énigmatique présence du lynx d'Albaniana l'illustration de l'efficace sillon des voies commerciales romaines qui, au milieu du Ier siècle, permirent à un Romain du limes de revêtir la peau d'une bête vivant à plusieurs centaines de kilomètres.

https://www.lefigaro.fr/culture/aux-pays-bas-les-secrets-du-lynx-retrouve-dans-un-fort-romain-des-confins-du-rhin-20210327

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