Nouvelles données sur le déclin maya
Photos : Mauricio Marat / INAH
Source - http://mexiqueancien.blogspot.fr/
VESTIGIOS EN DZIBANCHÉ REBATEN “COLAPSO MAYA”
Source - http://www.inah.gob.mx/index.php/boletines/17-arqueologia/6240-vestigios-en-dzibanche-rebaten-colapso-maya
Si vous êtes lecteur régulier de ce blog, vous aurez remarqué que certaines notions ou hypothèses ont été durement critiquées par votre serviteur : la prophétie maya, les sacrifices humains massifs. Il est une autre polémique régulièrement alimentée et souvent mal argumentée : la "disparition" des Mayas. Concept romantique s'il en est, proposé par des mayaistes et archéologues des années 1930 à 1950 selon lequel les différentes groupes mayas abandonnent du jour au lendemain leurs villes, leurs habitations.
En fait, cet abandon concerne avant tout les grands centres urbains des Basses terres centrales comme Tikal ou Calakmul entre 750 et 900 de notre ère. D'autres villes ont connu des abandons rapides avant cette époque appelée Classique terminal. D'autres encore se sont épanouis ensuite comme Uxmal, puis Chichen Itza ou Mayapan au nord de la Péninsule du Yucatan. Qui plus est l'abandon n'est jamais total. Si les palais et autres habitations de l'élite sont abandonnés, de petits groupes ont continué d'occuper et d'utiliser temples et pyramides, comme en témoignent des dépôts d'offrandes postérieurs.
Templo del Búho
Objetos de obsidiana y jade, forman parte de la ofrenda localizada en el Templo del Búho
Dzibanché s'étend sur plus de 40 km² à travers quatre ensembles de constructions : le Groupe principal, Tutil, le Groupe central et l'acropole de Kinichna.
la Pequeña Acrópolis
Punzón de hueso con escena de sacrificio humano, descubierto en la Pequeña Acrópolis
Le site connut son acmé entre les IIIe et XIe siècles de notre ère. Les campagnes successives de fouilles, de restaurations et conservation entreprises sur le site de Dzibanché pourraient battre en brèche la chronologie actuellement en vigueur. C'est en tout cas ce que prétend résumer ce bulletin publié sur le site de l'INAH. Sandra Balanzario, chargée du projet Dzibanché, est revenue sur une série de découvertes faites par l'équipe dirigée par feu Enrique Nalda .
Vasijas que forman parte de la ofrenda localizada en el Templo del Búho.
Une vaisselle rituellement brisée indique que le site a été habité et utilisé jusqu'au Postclassique tardif. Sur cette céramique peinte, les archéologues ont pu déchiffrer la présence du frère d'un dirigeant de la dynastie Ka'an qui régna de nombreux siècles sur Calakmul.
PART.2