Un village gaulois sans équivalent dans la région mais limité dans le temps
Quelle raison préside à cette implantation ? La présence du cours d’eau, celle d’un gué et d’un axe de circulation ? Le village de la Cougourlude se développe en effet sur les deux rives d’un ancien cours de la Lironde, au carrefour avec une voie. En tenant compte des différentes observations réalisées depuis une trentaine d’années, la surface du village protohistorique est estimée à environ 17 hectares, étendue extrêmement importante par rapport aux habitats lagunaires voisins.
Les vestiges, très denses, décrivent un habitat rural où les constructions sur poteaux côtoient des bâtiments semi-enterrés. Les morceaux de torchis sont partout présents sur le site. Des mottes de terre crue dégraissée ont, par endroits, été décelées, mais ce sont le plus souvent les restes brûlés de briques d’adobe qui nous sont parvenus. Près de deux mille structures, foyers, silo et fosses diverses ont été identifiées. À l’intérieur et autour des maisons s’organisent les fours et foyers, les silos destinés à la conservation des céréales, des caves et d’innombrables fosses, dont la fonction n’est pas toujours définie. Un four de potier et des indices de forge pour la production du fer et le traitement du plomb ont été retrouvés. Deux imposants fossés, larges de 8 à 12 m et profonds de 3 m, traversent le site. Ils ont pu jouer un rôle défensif ou, connectés à l’ancien chenal de la Lironde, servir à distribuer l’eau.
Les vestiges, très denses, décrivent un habitat rural où les constructions sur poteaux côtoient des bâtiments semi-enterrés. Les morceaux de torchis sont partout présents sur le site. Des mottes de terre crue dégraissée ont, par endroits, été décelées, mais ce sont le plus souvent les restes brûlés de briques d’adobe qui nous sont parvenus. Près de deux mille structures, foyers, silo et fosses diverses ont été identifiées. À l’intérieur et autour des maisons s’organisent les fours et foyers, les silos destinés à la conservation des céréales, des caves et d’innombrables fosses, dont la fonction n’est pas toujours définie. Un four de potier et des indices de forge pour la production du fer et le traitement du plomb ont été retrouvés. Deux imposants fossés, larges de 8 à 12 m et profonds de 3 m, traversent le site. Ils ont pu jouer un rôle défensif ou, connectés à l’ancien chenal de la Lironde, servir à distribuer l’eau.