Nos gènes auraient trois milliards d'années

 

Nos gènes dateraient de trois milliards d’années

Source  http://fr.news.yahoo.com/68/20101231/tsc-nos-gnes-dateraient-de-trois-milliar-04aaa9b.html

 

Une étude génomique révèle que plus d'un quart de nos gènes seraient vieux de trois milliards d'années, rapporte Futura Sciences. Ils auraient également entraîné une modification de la chimie présente sur terre.

L'étude des espèces datant d'il y a 540 millions d'années a été rendue possible grâce aux nombreux fossiles présents sur Terre. En revanche, toutes les formes de vie antérieures à cette période sont difficiles à appréhender du fait qu'il s'agissait essentiellement d'organismes mous, n'ayant laissé que de très rares traces fossiles exploitables.

En revanche, leur empreinte génomique existe, elle, bel et bien. C'est sous forme d'ADN et dans les espèces actuelles qu'on peut la retrouver. Ainsi, Futura Sciences rapporte l'étude réalisée par l'institut de technologie du Massachusett (MIT) qui s'est basée sur le génome de 100 espèces. 4.000 gènes ont été analysés par un modèle mathématique de macroévolution capable d'évaluer les possibilités menant aux différents agencements génomiques connus.

C'est au cours de cette étude que les scientifiques se sont aperçus qu'une évolution extrêmement rapide des génomes s'était produite pendant l'éon Archéen,  une période comprise entre - 3,8 milliards et - 2,5 milliards d'années. Cette période appelée "expansion archéenne" aurait vu apparaître 27% de nos gènes actuels.

De plus, ces gènes auraient amené d'autres bouleversements de grande ampleur. En codant essentiellement les protéines de la voie du transport membranaire des électrons, les gènes auraient permis l'apparition du phénomène de photosynthèse, basé sur ces protéines. Or, c'est la photosynthèse qui est à l'origine du rejet d'oxygène dans l'atmosphère.

On sait également que la période de Grande Oxydation datant d'il y a  2,5 milliards d'années a permis l'accumulation progressive d'oxygène dans l'atmosphère et l'apparition d'organismes aérobies, alors même que les formes de vie anaérobies disparaissaient peu à peu.

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